Un déroulé clair et pédagogique de ces quatre années noires - 1940-1944 - qui commencèrent avec le statut des juifs, promulgué dès octobre 1940 sans que les Allemands aient rien demandé, et s'achèveront avec la division Charlemagne, débris de la Waffen SS et de la milice, partie combattre sur le front de l'Est sous l'uniforme allemand.
Entre-temps nous aurons vu émerger les ultras de la collaboration, déçus par une « Révolution nationale » mollassonne : les Marcel Déat, Jacques Doriot, Robert Brasillach, Lucien Rebatet, Drieu la Rochelle ou Céline. Nous aurons vu les usines françaises tourner à plein régime pour l'industrie allemande, les éditeurs français accepter de mettre à l'index les ouvrages condamnés par l'occupant. Laval invente « la relève », puis le STO. René Bousquet, quelques jours après la rafle du Vel'd'Hiv, se voit féliciter par le SS Oberg. Ceux qui se nomment eux-mêmes « les collaborationnistes » s'installent enfin au pouvoir : Joseph Darnand devient secrétaire d'Etat au Maintien de l'ordre. Philippe Henriot est nommé responsable de la propagande. L'enterrement en grande pompe de ce dernier, abattu par la Résistance en juin 1944, sera l'ultime feu d'artifice des « collabos ».
Ain Défali n'a pas de semblable au Maroc et pour découvrir ses merveilles, le meilleur moyen est de la visiter.
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