Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez
Affichage des articles dont le libellé est Les Pygmées d’Afrique Centrale. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Les Pygmées d’Afrique Centrale. Afficher tous les articles

Les Pygmées d’Afrique Centrale

  • « Peuples de la forêt » présents dans une dizaine de pays

Combien sont-ils dans la grande forêt qui s’étend sur une dizaine de pays au cœur de l’Afrique, notamment dans le bassin du Congo et la région des Grands Lacs ? 200 000 ? 600 000 ? Pour la plupart, ils n’ont pas d’état-civil, pas de papiers. Ce sont les Pygmées, « les peuples de la forêt », souvent les premiers habitants des régions où ils sont implantés, et dont la petite taille serait le résultat d’une adaptation aux conditions très particulières de survie dans la forêt humide tropicale et équatoriale.


  • À l’origine, des chasseurs-pêcheurs-cueilleurs animistes

Peuples de la forêt Africaine



Les Pygmées (eux-mêmes n’aiment pas beaucoup ce terme…) sont à l’origine des chasseurs-pêcheurs-cueilleurs vivant en symbiose avec des populations voisines d’agriculteurs auxquels ils fournissent des produits de la forêt, notamment de la viande, du miel, des plantes médicinales en échange de produits agricoles, de vêtements, d’outils modernes. Ils sont en fait répartis en groupes ethniques ayant des identités bien distinctes : 
     - Baka au Cameroun et au Gabon, 
     - Bongo ou Babongo au Gabon, 
     - Twa ou Batwa dans la région des Grands Lacs, 
     - Mbuti au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), 
     - Aka en République centrafricaine et en RDC… 
Ils adoptent en général les langues parlées dans leur environnement. Animistes (lorsqu’ils n’ont pas été convertis), ils révèrent la forêt comme source de la vie.
  • Des modes de vie traditionnels mis à mal

divers : sur Auvio

Cet équilibre et ces modes de vie traditionnels ont été mis à mal par la disparition ou l’exploitation industrielle de la forêt, par l’apparition des grandes plantations, par des politiques d’expulsion ou de sédentarisation forcée, par exemple à l’occasion de la création de parcs nationaux à faune protégée. Les Pygmées deviennent alors eux-mêmes agriculteurs, artisans, ou encore salariés, parfois saisonniers, et toujours de très faible niveau, dans des plantations ou des entreprises d’exploitation forestière. Ils sont aussi parfois réduits en esclavage ou quasi-esclavage par les communautés d’agriculteurs qui les côtoient. Il leur arrive également de se transformer en chasseurs commerciaux, et parfois en braconniers dans les parcs créés sur leurs anciens territoires, pour fournir en viande et autres produits animaux les négociants qui sont à leur contact.
  • Victimes de nombreuses discriminations
Les pygmées | Visiter le Cameroun


Les Pygmées sont l’objet de comportements lourdement discriminatoires. Ils, et elles, sont souvent victimes de rapts, de tortures, de viols, de meurtres, sous des prétextes rituels, par cupidité, et à l’occasion de conflits ethniques et politiques. Ils ont ainsi particulièrement souffert, et continuent de souffrir, des guerres civiles et ethniques dans la République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs. Ils ont aussi payé un lourd tribut au génocide rwandais de 1994 : un tiers d’entre eux, soit environ dix mille hommes, femmes et enfants, ont été massacrés, et autant ont été alors chassés de leur habitat.