Les origines de la fête.
Cet événement rythme la vie japonaise. On l’appelle le hanami, quand fin mars-début avril, les Japonais convergent pour pique-niquer en admirant les cerisiers (sakuras) en fleurs.
D’Okinawa à Hokkaido, on surveille fébrilement la météo qui annonce la floraison des arbres et le lancement de la saison. Aux premiers signes du printemps, on installe des nappes dans les parcs pour festoyer sous les bourgeons qui éclosent en de fines fleurs roses. Si un pétale tombe dans un verre, trinquez de plus belle, ce n’est que le signe de la chance à venir !
Cette coutume a été instaurée au 8e siècle, alors que le hanami correspondait à l’époque de la plantation du riz. Les paysans déposaient des offrandes aux pieds des arbres et buvaient du saké, priant pour que les riches récoltes soient au rendez-vous.
Un siècle plus tard, la cour impériale de Kyoto reprenait cette tradition, en ajoutant aux sakés les plus fins des mets raffinés, qu’elle dégustait en déclamant des poèmes. Les samouraïs, et enfin le peuple, adoptèrent ce rituel.
Cette fête populaire est devenue une tradition nationale à partir du 17e siècle. Aujourd’hui encore, l’époque des cerisiers en fleurs reste synonyme de renouveau : elle correspond au début de l’année fiscale et universitaire.
Où admirer les cerisiers en fleurs ?