Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez
Affichage des articles dont le libellé est Les fleurs et autres plantes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Les fleurs et autres plantes. Afficher tous les articles

Les fleurs et autres plantes, qui sentent mauvais

Quand on évoque les fleurs, il nous vient à l'esprit tout autant des couleurs que des parfums délicats ou envoûtants. Mais certaines plantes ont choisi de jouer les rebelles... et trouvent un malin plaisir à diffuser des odeurs aigres, gênantes, voire nauséabondes. Odeur de poisson, d'urine, de cadavre ou de charogne, certaines puent carrément la mort !
  • L'Hellébore fétide – Helleborus foetidus
Parmi les hellébores, connues pour leur belle floraison hivernale, il en est une qui se démarque par son odeur peu sensuelle : l'hellébore fétide ou Pied-de-Griffon. C'est une sauvageonne d'Europe qui fleurit, entre janvier et avril, en cochettes vert pâle bordé d'un liseré pourpre. Ses hautes tiges dépourvues de feuilles lui donnent belle allure, mais pour le parfum, c'est une autre histoire. Imaginez-vous sur une route accablée de chaleur en été. Vous sentez cette odeur de goudron ? Et bien c'est à peu près ce qu'a à offrir cette hellébore s'il vous vient à l'idée de froisser son feuillage. Rassurez-vous, elle a plein d'autres qualités et mérite quand même une place dans votre jardin !

  • L'Arbre aux quarante écus - Ginkgo biloba
Arbre le plus ancien de la planète, admiré pour son feuillage en éventail caractéristique, le Ginkgo se fait remarquer en automne, quand il se teinte d'un jaune d'or des plus lumineux. Incontournable des décors d'arrière-saison, les sujets femelles portent des fruits semblables à de petites mirabelles qui, lorsqu'ils mûrissent, renferment une substance aux relents qui ne sont pas sans rappeler un repas régurgité. Peu ragoutant me direz-vous, mais la floraison n'intervient que tardivement, sur des sujets adultes, en général pas avant 20 ou 25 ans. D'ici là, sa beauté vous aura tellement subjugué que vous serez prêt à lui pardonner cette "coquetterie".

  • L'Arum bananier jaune – Lysichiton americanus
Cousin américain de l'arum, le Lysichiton est inféodé aux sols humides et on le rencontre souvent au bord des étangs ou peuplant les marécages. Sa floraison printanière, en grandes spathes jaunes enserrant un spadice vert est originale et attrayante. Son parfum l'est un peu moins, à moins d'être charmé par celui du chou. Pas très exotique pour le coup. Dans tous les cas, ne vous posez pas la question de l’accueillir ou pas au jardin car il est classé comme plante invasive. C'est la raison pour laquelle vous ne le trouverez plus en vente sur notre site.

  • La Rue fétide – Ruta graveolens
La Rue officinale ou Rue des jardins est aussi parfois appelée Rue puante. Cette diversité de noms trahit sans doute les sentiments partagés qu'elle provoque. Plante médicinale et aromatique utilisée depuis des temps ancestraux, cette vivace se remarque par un beau feuillage bleu-vert, surmonté en été par une floraison jaune soufre. Bien rustique, elle atteint facilement 70 cm en tous sens. Son odeur marquée ne plaît pas à tout le monde, même si des notes de noix de coco s'en dégagent. Selon qu'elle est fraîche ou séchée, elle est réputée éloigner divers insectes, les chats et même les serpents. Attention toutefois, elle peut se révéler toxique et son latex est photo-sensibilisant. Ses qualités ornementales et médicinales lui valent cependant d'être utilisée aussi bien au potager que dans un massif d'aromatiques que de vivaces, d'autant plus qu'elle est très frugale et résistante aux maladies.

  • Le Serpentaire – Dracunculus vulgaris
Vivace rhizomateuse méditerranéenne, le Serpentaire est apparenté aux arums. La floraison intervient en effet en spathes d'un violet foncé desquels émergent des spadices encore plus sombres. Ce phénomène se produit en général la nuit et s'accompagne d'une élévation de la température de la fleur. Il paraît que l'on n'attire pas les mouches avec du vinaigre... En effet, le Serpentaire semble préférer l'odeur de charogne pour charmer ces pollinisateurs !

  • Le Clérodendron de Bunge – Clerodendrum bungei
Le Clérodendron de Bunge est un très bel arbuste dont la floraison estivale est un enchantement pour les yeux mais aussi pour le nez. Délicieusement parfumées, ses fleurs en étoiles rose vif apparaissent, en panicules globuleuses, entre août et octobre. Elles sont portées par un arbuste d'environ 2 mètres, de bonne rusticité mais traçant. Pourtant, l'odeur peu agréable de caoutchouc brûlé que dégage le feuillage si vous le froissez le fait figurer dans cette sélection. Ce n'est sûrement pas une raison suffisante pour ne pas l'installer chez vous, d'autant plus que son jeune feuillage pourpré est également décoratif, tout comme ses fruits bleutés qui ornent en automne cet arbuste facile à vivre.

  • La Renouée – Persicaria polymorpha

Les Persicaires sont de belles vivaces, et Persicaria polymorpha ne déroge pas à la règle. Cette majestueuse plante de près de 2 mètres de haut forme un buisson généreux et apporte ainsi une vraie note de luxuriance dans les jardins au sol lourd, frais ou humides. Non traçante et rustique, elle se couvre d'un nuage de fleurs, en épis ramifiés d'un blanc pur. Bon, il faut bien l'avouer, les effluves que dégage cette grande dame ne sont pas en rapport avec sa prestance, car on y retrouve en effet des notes ammoniaquées qui rappellent plutôt l'urine de chat qu'un parfum de luxe. Mais qu'importe ! Sa taille la destine à s'imposer à l'arrière des massifs, et rien ne vous oblige à aller mettre votre nez dans ses fleurs à chaque tour du jardin.

  • L'Iris fétide – Iris foetidissima
L'Iris fétide ou Iris gigot est connu pour pousser à l'ombre, dans les zones humides comme en sol sec. Discret, il développe un feuillage persistant duquel émerge, en fin de printemps, de petites fleurs bleu pâle. L'automne venu, de nombreux fruits leur succèdent, en petites boules rouge orangé très brillantes et décoratives. Si on l'appelle communément Iris fétide, c'est à cause de ses feuilles qui, si on les froisse, dégage une odeur peu flatteuse. Bref, il sent plutôt mauvais, mais après tout, vous n'êtes pas obligé d'aller vous rouler dedans ! Profitez-en avec les yeux, il le mérite amplement.

  • Arum tacheté – Arum maculatum
Décidément, certains arums et apparentés aiment bien tromper notre nez. Vous avez déjà sûrement croisé l'Arum tacheté à l'occasion d'une balade en forêt, car c'est en effet là qu'il pousse. Son feuillage vert, qui reste bien présent tout l'hiver, est typiquement en forme de lance et souvent tacheté de noir. Ce qui nous intéresse ici, c'est sa floraison, en spathe verdâtre, qui s'ouvre progressivement pour faire apparaître un spadice brun clair. Les mouches et autres moucherons, attirés par l'odeur de cadavre ou d'excrément (je vous laisse seul juge) dégagée par la plante, y sont emprisonnés toute une nuit (pollinisation oblige !), avant d'être libérés le jour suivant pour aller porter la vie dans un autre arum. Entre kidnapping et puanteur, en voila une curieuse façon de se faire la cour…

  • Le Buis – Buxus
Le Buis n'est plus à présenter. Cela fait bien longtemps qu'il orne les jardins de son petit feuillage persistant qui se prête si bien à la taille. Haies taillées, topiaires aux formes strictes, organiques ou évoquant quelque bestiaire fantastique, il se prête à toutes les envies et tous les délires. Arbuste de croissance lente, il s'impose dans les jardins d'inspiration italienne ou française tout comme dans ceux moins formels. Son odeur fait en revanche davantage débat. Certains ne lui trouvent aucun parfum particulier, d'autres, comme votre serviteur, se laissent séduire par son odeur si reconnaissable, tandis qu'une dernière catégorie... ne peut pas le sentir, lui trouvant des relents d'urine de chat et d'ammoniaque. Si tous les goûts sont dans la nature, tous les parfums également….


  • Podophyllum

podophyllum 'Spotty dotty'- pépinière Hortus Vénéris

Si coloré en période de fêtes, le pommier d’amour (solanum pseudocapsicum) nous ravit de ses petites baies orange. En plus de fruits toxiques, ses feuilles dégagent une odeur aigre.  Rien de bien affolant non plus quand on renifle le podophyllum, qui fort de ressembler à une peau de crapaud dégage un doux parfum de vieille éponge.
  • Fleur nationale de l’Indonésie rafflesia arnoldii 
Gracieuse, stapelia grandilfora aura toute sa place dans votre salon, mais gare à la floraison ! Cette petite plante qui ressemble à un cactus lâche des effluves proches de la charogne. Ne vous en déplaise, les pollinisateurs en raffolent, surtout des mouches...Fleur nationale de l’Indonésie rafflesia arnoldii est pire !  Parmi les plus grandes fleurs du monde, elle tient le haut du pavé de l’infection avec le fameux arum titan.
Ah ! L’arum titan (amorphophallus titanum), rien à dire. Une floraison exceptionnelle à tous points de vue, hauteur et puanteur.  Celle-ci ne dure que 48h tous les cinq à dix ans en moyenne et c’est tant mieux. Les pollinisateurs y pondent sur cette odeur de cadavre exquis. Originaire de Sumatra il faut pour la « voir », vous rendre au jardin Botanique de Lyon où dans les 24 autres jardins botaniques au monde qui en possèdent.
À découvrir en vidéo, rassurez-vous ce n’est pas encore en odorama !