La phobie est un handicap réel. Malaise vagal, crise de panique, nausées, palpitations, nœud à l’estomac, tachycardie, tremblements, impression de ne plus pouvoir bouger ni réfléchir, etc… Les phobies peuvent nous mettre dans des situations invivables, voire même nous gâcher la vie…
Ou la peur d'interagir avec autrui. Inclus la téléphonophobie (peur de répondre au téléphone) qui est très répandue.
Ou la peur des endroits publics ou de se retrouver dans des espaces ouverts ou des lieux publics, d’être "pris au piège" (par exemple dans une salle de concert ou de cinéma).
Ou la peur de vomir ou de voir quelqu’un vomir.
Soit la peur de rougir en public
Soit la peur de conduire une voiture
La peur d’être malade. Certaines personnes développent une nosophobie (peur d’être contagieux) ou une latrophobie (mot qui désigne la peur d'aller chez le médecin).
Ou la peur de l'avion
Soit peur des araignées
La peur des animaux (avec les serpents en tête de liste puis les chiens et même les oiseaux)
Ou la peur des endroits clos (comme un ascenseur ou lieu exigu avec beaucoup de personnes autour de soi)
D’où viennent les phobies ?
Spécialiste des phobies, Alexandra Sénéchal nous a expliqué l’origine des phobies, en majorité issues de l’enfance et même de la vie pré-utérine, et qui se développent notamment à l’adolescence : « Ca peut subvenir suite à un événement traumatique bien sûr, mais souvent c’est plus profond. A l’adolescence, on est plus sensibles, il y a beaucoup de changements, physiologiques, on a également prouvé que les casques d’orthondonthie tirent sur les muscles du crâne, que ça développe des phobies par un mécanisme encore étrange… Et c’est aussi souvent un changement hormonal ».
Certaines phobies comme la peur des araignées par exemple, seraient plus « culturelles », répétées et transmises de générations en générations par « mimétisme »…
Comment s’en séparer ?
Dans son ouvrage « En finir avec les phobies », Alexandra Sénéchal raconte – à la première personne – son parcours de phobique et comment elle s’en est sortie : « J’étais agoraphobe depuis l’âge de 13 ans, j’avais des sensations de vide, même dans ma chambre, mais j’ai décidé à à 20 ans de m’en sortir. J’ai tout essayé ou presque : la psychanalyse, l’hypnose mais je ne suis pas réceptive, et les théories comportementales. C’est l’EMDR, la désensibilisation par les yeux, cumulée avec autres techniques qui a fini par fonctionner. Mais surtout, il faut se confronter à soi-même. Je me parlais dans une glace, en faisant les questions et les réponses. Je m’en suis sortie comme cela ».
« Il faut faire de ses phobies une force. »
Exprimer ses émotions au moment précis où l'on est confronté(e) à une peur pourrait aider à réduire cette dernière, selon une étude publiée dans la revue Psychological Science. Il y a une région du cerveau, le cortex préfrontal ventrolatéral droit, qui semble être impliquée à la fois dans la capacité de nommer les émotions et dans la régulation de ces dernières.
Il y aurait en effet un lien entre le taux de sérotonine (« hormone du bonheur ») et les phobies : elle agit dans la régulation de certains comportements comme l’humeur ou l’émotivité, et des troubles psychiques tels que stress, anxiété, phobies, ou dépressions. Les pensées positives ou négatives impactent également le taux de sérotonine. La pratique d’un sport régulier, l’exposition à la lumière, la consommation d’aliments riches en tryptophane tels que riz complet, chocolat, banane ou noix de cajou, aideraient à réguler la sérotonine.
Il faut surtout éviter l’évitement, la stratégie principale des phobiques. Mais certaines personnes ont peur de cet « après », les phobies sont devenues un élément de leurs personnalités. Pour Alexandra Sénéchal : « On s’habitue, on a l'impression que ça fait partie de nous même si ça nous gâche la vie. Mais il faut plutôt faire de ses phobies une force, comme par exemple apprendre le contrôle de soi, l’art de prendre le dessus. Les phobiques ont des personnes très sensibles, très créatives, il faut dériver la phobie au profit d'autre chose de plus positif pour s’en débarrasser ».
- La phobie sociale
- L'agoraphobie
- L'émétophobie
- L'éreutophobie ou érythrophobie
- L'amaxophobie
- L'hypocondrie
- L'aérophobie
- L'arachnophobie
- La zoophobie
- La claustrophobie
D’où viennent les phobies ?
Spécialiste des phobies, Alexandra Sénéchal nous a expliqué l’origine des phobies, en majorité issues de l’enfance et même de la vie pré-utérine, et qui se développent notamment à l’adolescence : « Ca peut subvenir suite à un événement traumatique bien sûr, mais souvent c’est plus profond. A l’adolescence, on est plus sensibles, il y a beaucoup de changements, physiologiques, on a également prouvé que les casques d’orthondonthie tirent sur les muscles du crâne, que ça développe des phobies par un mécanisme encore étrange… Et c’est aussi souvent un changement hormonal ».
Certaines phobies comme la peur des araignées par exemple, seraient plus « culturelles », répétées et transmises de générations en générations par « mimétisme »…
Comment s’en séparer ?
Dans son ouvrage « En finir avec les phobies », Alexandra Sénéchal raconte – à la première personne – son parcours de phobique et comment elle s’en est sortie : « J’étais agoraphobe depuis l’âge de 13 ans, j’avais des sensations de vide, même dans ma chambre, mais j’ai décidé à à 20 ans de m’en sortir. J’ai tout essayé ou presque : la psychanalyse, l’hypnose mais je ne suis pas réceptive, et les théories comportementales. C’est l’EMDR, la désensibilisation par les yeux, cumulée avec autres techniques qui a fini par fonctionner. Mais surtout, il faut se confronter à soi-même. Je me parlais dans une glace, en faisant les questions et les réponses. Je m’en suis sortie comme cela ».
« Il faut faire de ses phobies une force. »
Exprimer ses émotions au moment précis où l'on est confronté(e) à une peur pourrait aider à réduire cette dernière, selon une étude publiée dans la revue Psychological Science. Il y a une région du cerveau, le cortex préfrontal ventrolatéral droit, qui semble être impliquée à la fois dans la capacité de nommer les émotions et dans la régulation de ces dernières.
Il y aurait en effet un lien entre le taux de sérotonine (« hormone du bonheur ») et les phobies : elle agit dans la régulation de certains comportements comme l’humeur ou l’émotivité, et des troubles psychiques tels que stress, anxiété, phobies, ou dépressions. Les pensées positives ou négatives impactent également le taux de sérotonine. La pratique d’un sport régulier, l’exposition à la lumière, la consommation d’aliments riches en tryptophane tels que riz complet, chocolat, banane ou noix de cajou, aideraient à réguler la sérotonine.
Il faut surtout éviter l’évitement, la stratégie principale des phobiques. Mais certaines personnes ont peur de cet « après », les phobies sont devenues un élément de leurs personnalités. Pour Alexandra Sénéchal : « On s’habitue, on a l'impression que ça fait partie de nous même si ça nous gâche la vie. Mais il faut plutôt faire de ses phobies une force, comme par exemple apprendre le contrôle de soi, l’art de prendre le dessus. Les phobiques ont des personnes très sensibles, très créatives, il faut dériver la phobie au profit d'autre chose de plus positif pour s’en débarrasser ».