Le Brésil vient en effet de créer une nouvelle sorte de remise de peine. Les détenus des prisons fédérales pourront réduire la longueur de leur peine grâce à la lecture ou au pédalage. La décision du gouvernement prévoit quatre jours par livre lu avec un max de 48 jours par an ou trois jours de pédalage pour produire de l’électricité contre un jour de remise de peine.
Un livre lu vaut quatre jours de prison en moins
Outre ses avantages innombrables, la lecture pourra devenir plus bénéfique encore, surtout pour les détenus brésiliens. Au Brésil, en effet, certains détenus auront le droit d’être libérés de prison plus tôt… s’ils lisent un maximum de livres.
Le gouvernement brésilien a mis en place, dans 4 prisons fédérales, un projet intitulé «Rembolso a través de la lectura» [remboursement à travers la lecture]. Le programme prévoit de réduire de 4 jours la peine d’un détenu pour chaque livre lu.
Les règles sont simples. Les prisonniers disposeront de quatre semaines pour lire un livre. A l'issue de cette lecture, ils devront rédiger une petite dissertation "avec un usage correct des paragraphes, sans corrections, des marges et une écriture intelligible et compréhensible", a précisé une note publiée par le Journal officiel brésilien; rapportée par les médias.
Pour bénéficier de ce traitement de faveur, les détenus doivent avoir au préalable été sélectionnés par un jury composé de professionnels. Les détenus sélectionés auront le choix de lire un total douze œuvres allant de la philosophie, à la science en passant par les grands classiques de la littérature.
Faire du vélo pour réduire sa peine de prison.
Le développement durable est parait-il l'affaire de tous. Et cela arrange bien les prisonniers de Santa Rita do Sapucaí au Brésil, qui ont obtenu de pouvoir réduire leur peine en échange de coups de pédale écolos.
Pour trois journées d'exercice passées sur les vélos de la prison, reliés à des batteries qui se chargent grâce à des courroies, chaque volontaire est récompensé par une journée de détention en moins par rapport à sa peine prévue.
Les batteries en question, une fois chargées, servent à alimenter la dizaine de lampadaires placés autour de la prison. A terme, l'objectif est d'éclairer une avenue entière.
Tout le monde est content : les détenus, motivés par l'enjeu et qui se sentent "plus important et plus utiles", et le directeur de la prison, satisfait "qu'il fassent de l'exercice, perdent du poids".
Le Brésil vient en effet de créer une nouvelle sorte de remise de peine. Les détenus des prisons fédérales pourront réduire la longueur de leur peine grâce à la lecture ou au pédalage. La décision du gouvernement prévoit quatre jours par livre lu avec un max de 48 jours par an ou trois jours de pédalage pour produire de l’électricité contre un jour de remise de peine.