
Pour ces commerçants non officiels, qui vendent leurs poissons, leurs légumes, leurs fruits, leurs vêtements et d'autres articles à même le sol ou dans des caddies, la vie est loin d'être facile.
Ils passent leurs journées à espérer un revenu décent et à craindre que leurs marchandises ne soient confisquées par les Forces auxiliaires.

Illettrés, diplômés, jeunes et vieux, hommes et femmes – tous s'adonnent à une profession qui leur rapporte seulement une poignée de dirhams par jour.

Ils sont en effet nombreux à espérer que les autorités construisent des centres commerciaux dans des emplacements réservés et les louent à des prix raisonnables, de manière à légaliser cette activité informelle.