En 1834, la peste laissera place au Choléra. «La maladie avait fait son apparition en Algérie avant d’atteindre le Maroc. Cette catastrophe s’est succédée pour frapper à plusieurs reprises, soit en 1854, 1858, 1868 et 1878».
Mais l’une des catastrophes naturelles des plus sévères dont les Marocains se rappellent jusqu’à aujourd’hui est sans doute le rationnement drastique des produits alimentaires entre 1940 et 1947. «Après la défaite de la France en 1940 lors de la Seconde Guerre mondiale, les pays colonisés par l’Hexagone, ce dernier puisait dans les ressources de ses colonies, dont le Maroc», raconte Ahmed Asrifi. Une mesure qui avait impacté la production nationale et l’économie du royaume.
Mais afin de faire face à cette situation, le gouvernement de Vichy entreprend le rationnement, «fait sur une base ethnique avantageant les Français au détriment des Juifs puis des Musulmans», raconte David Bensoussan dans «Il était une fois le Maroc» (Editions iUniverse, 2012). Mais les conditions météorologiques auraient également contribué à accentuer cette crise.
Le manque d’hygiène et de nourritures sévit d’abord dans les campagnes où apparaissent rapidement les trois grands fléaux que sont la peste, le typhus et la fièvre. Les Marocains étaient tellement désespérés qu’ils «émigraient» vers des «régions davantage épargnées telles que les zones de débarquement américain où les soldats offrent des provisions à la population.
Si les chiffres français font état de 200 000 morts à cause de cette crise, l’historien Daniel Rivet estime que la seule année 1945 déplore plus de 300 000 morts.
Mais l’une des catastrophes naturelles des plus sévères dont les Marocains se rappellent jusqu’à aujourd’hui est sans doute le rationnement drastique des produits alimentaires entre 1940 et 1947. «Après la défaite de la France en 1940 lors de la Seconde Guerre mondiale, les pays colonisés par l’Hexagone, ce dernier puisait dans les ressources de ses colonies, dont le Maroc», raconte Ahmed Asrifi. Une mesure qui avait impacté la production nationale et l’économie du royaume.
Mais afin de faire face à cette situation, le gouvernement de Vichy entreprend le rationnement, «fait sur une base ethnique avantageant les Français au détriment des Juifs puis des Musulmans», raconte David Bensoussan dans «Il était une fois le Maroc» (Editions iUniverse, 2012). Mais les conditions météorologiques auraient également contribué à accentuer cette crise.
Un souk au Maroc
Le manque d’hygiène et de nourritures sévit d’abord dans les campagnes où apparaissent rapidement les trois grands fléaux que sont la peste, le typhus et la fièvre. Les Marocains étaient tellement désespérés qu’ils «émigraient» vers des «régions davantage épargnées telles que les zones de débarquement américain où les soldats offrent des provisions à la population.
Si les chiffres français font état de 200 000 morts à cause de cette crise, l’historien Daniel Rivet estime que la seule année 1945 déplore plus de 300 000 morts.