Instaurée le 17 août 1220 par le Cardinal Conrad d'Urach, l'université de médecine agrège alors les savoirs du monde entier. Cette effervescence intellectuelle place la ville au premier plan de la recherche et de l'enseignement. « La médecine montpelliéraine est constante depuis le Moyen Âge, atteste Thierry Lavabre-Bertrand, vice-président de l'Université. Avec un multiculturalisme et une attention importante apportée à la globalité de l'être vivant, c'est-à-dire l'homme dans son milieu naturel. » Une approche humaniste déjà résumée en son temps par l'ancien élève Rabelais : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ».
Aujourd'hui associée à la fois aux CHU de Nîmes et Montpellier (cas unique en France), l'établissement fournit des avancées dans de nombreux domaines. L'institution bénéficie également d'une forte attractivité auprès des étudiants, en se situant à la 3e place des internats français les plus demandés (après Nantes et Lyon). Et se retrouve en haut de nombreux palmarès : 5e CHU de France (classement « Le Point »), université française la plus innovante (Reuters)…