Plusieurs centaines de personnes ont été contaminées par ce virus, apparu en Chine au mois de décembre 2019;
De nombreux aéroports ont adopté des mesures de sécurité sanitaire spécifiques pour éviter une propagation mondiale de ce nouveau coronavirus apparu en Chine il y a quelques semaines.
- Un nouveau virus, semblable à celui du SRAS, est apparu il y a quelques semaines en Chine, où plusieurs centaines de personnes l’ont contracté.
- Ce coronavirus a pour l’heure causé la mort de six personnes.
- Plusieurs cas ont été détectés au Japon, en Thaïlande ou encore en Corée du Sud, faisant craindre une propagation mondiale du virus.
la mystérieuse pneumonie a fait pour l’heure plus de 300 malades et provoqué la mort de 6 personnes. Et a dépassé les frontières de la Chine, faisant planer le spectre d’une contagion mondiale. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se réunira ce mercredi pour déterminer s’il convient de déclarer une « urgence de santé publique de portée internationale ».
Quel est ce virus et comment se transmet-il ?
La souche qui sévit actuellement en Asie n’avait jamais été observée auparavant. Il s’agit d’un nouveau type de coronavirus, une famille comptant un grand nombre de virus allant du rhume au SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère). Ce nouveau virus, apparu mi-décembre en Chine, a pour épicentre la ville de Wuhan, une capitale régionale chinoise, et plus spécifiquement un marché de poissons et de fruits de mer, où il semblerait que d’autres types d’animaux vivants étaient vendus, et fermé depuis pour décontamination. Les premiers malades recensés sont des vendeurs qui travaillent sur ce marché, et qui ont probablement été contaminés par ces animaux. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que l’animal semble être « la source primaire la plus vraisemblable » de cette épidémie.
Un scientifique chinois de la Commission nationale de la santé, a déclaré que la transmission par contagion entre personnes était « avérée ». C’est la première fois qu’une telle affirmation a été faite publiquement. « Nous disposons aujourd’hui d’éléments permettant d’affirmer qu’une contamination entre homme est possible et s’est produite. Ce virus est semblable à 80 % à celui du SRAS. Et selon l’âge et l’état de santé du patient contaminé, il peut causer différents symptômes, allant des signes d’un simple rhume à ceux d’une grippe, voire d’une pneumonie. Une personne fragile pourra développer une forme sévère de ce virus ».
Où ce nouveau coronavirus sévit-il ?
La Chine a recensé ce mardi 77 nouveaux cas, portant le total à près de 300, alors que la maladie a provoqué trois nouveaux décès à Wuhan, dans le centre du pays, l’épicentre de l’épidémie. Ce qui porte à six le nombre de personnes tuées par ce virus. Pour le moment intitulé « 2019-nCoV », ce nouveau coronavirus a dépassé les frontières de l’Empire du Milieu et contaminé plusieurs autres personnes au Japon, en Corée du Sud et en Thaïlande. Pour l’heure, 922 patients sont en observation dans les hôpitaux chinois, selon les chiffres communiqués par les autorités sanitaires.
Taïwan a annoncé mardi avoir enregistré un premier cas, une Taïwanaise en provenance de Wuhan. Cette femme, âgée d’une cinquantaine d’années, est arrivée en proie à de la fièvre, toussant et la gorge douloureuse à l’aéroport de la capitale, Taïpei, où elle a elle-même informé les agents des services de quarantaine de ces symptômes, a précisé le Centre pour le contrôle des maladies (CDC). Quelque 46 passagers et membres de l’équipage de l’avion dans lequel elle a voyagé devaient subir des examens.
Aux Philippines, les autorités cherchaient ce mardi à déterminer la pathologie dont souffre un enfant de 5 ans récemment arrivé de Chine, et qui pourrait être le premier cas avéré dans le pays. L’enfant est arrivé le 12 janvier en provenance de Wuhan, et est depuis hospitalisé avec des symptômes semblables à ceux de la grippe. S’il est avéré qu’il est atteint d’une maladie virale, les autorités ne savent pas s’il s’agit de ce nouveau coronavirus. « L’enfant est considéré comme un patient faisant l’objet d’investigations », a déclaré le ministre philippin de la Santé, Francisco Duque.