Face au cancer de la prostate métastatique, l'hormonothérapie est le traitement de référence afin de maîtriser le cancer. Mais tôt ou tard, les cellules cancéreuses finissent par y résister. Une équipe internationale vient de percer le mécanisme en jeu et leurs travaux offrent de nouvelles perspectives de traitements.
Le mécanisme de résistance au traitement d’hormonothérapie conçu pour traiter le cancer de la prostate vient d’être mis en lumière. Cette découverte d'une équipe internationale de recherche menée par le Netherlands Cancer Institute ouvre de nouvelles perspectives de traitement.
De fait, l'un des principaux enjeux aujourd'hui est de lutter contre la résistance à l'hormonothérapie. Mais le processus exact à l'origine de cette résistance à l'hormonothérapie était jusqu'à présent un mystère.
Wilbert Zwart, l'un des responsables de la recherche, précise : "Ces protéines de l'horloge circadienne acquièrent une fonction entièrement nouvelle dans les cellules tumorales face à l'hormonothérapie : elles maintiennent ces cellules cancéreuses en vie, malgré le traitement. Cela a jamais vu auparavant".
Cette découverte surprenante crée également de nouvelles opportunités. L'objectif est maintenant de bloquer cette protéine circadienne pour augmenter davantage la sensibilité à la thérapie anti-hormonale dans les cellules tumorales de la prostate.
Wilbert Zwart déclare ainsi : "Notre découverte nous a montré que nous devrons commencer à sortir des sentiers battus lorsqu'il s'agit de trouver de nouveaux médicaments pour traiter le cancer de la prostate et tester des médicaments qui affectent les protéines de l'horloge circadienne afin d'augmenter la sensibilité à l'hormonothérapie. Heureusement, il existe déjà plusieurs thérapies qui affectent les protéines circadiennes, et celles-ci peuvent être combinées avec des thérapies anti-hormonales. Cette piste, qui permet une forme de repositionnement des médicaments, pourrait sauver une décennie de recherche".
- Trouver une parade à la résistance à l'hormonothérapie
De fait, l'un des principaux enjeux aujourd'hui est de lutter contre la résistance à l'hormonothérapie. Mais le processus exact à l'origine de cette résistance à l'hormonothérapie était jusqu'à présent un mystère.
- Des protéines responsables de l'horloge interne atténuent les effets de la thérapie
Wilbert Zwart, l'un des responsables de la recherche, précise : "Ces protéines de l'horloge circadienne acquièrent une fonction entièrement nouvelle dans les cellules tumorales face à l'hormonothérapie : elles maintiennent ces cellules cancéreuses en vie, malgré le traitement. Cela a jamais vu auparavant".
- De nouvelles voies de recherche prometteuses
Cette découverte surprenante crée également de nouvelles opportunités. L'objectif est maintenant de bloquer cette protéine circadienne pour augmenter davantage la sensibilité à la thérapie anti-hormonale dans les cellules tumorales de la prostate.
Wilbert Zwart déclare ainsi : "Notre découverte nous a montré que nous devrons commencer à sortir des sentiers battus lorsqu'il s'agit de trouver de nouveaux médicaments pour traiter le cancer de la prostate et tester des médicaments qui affectent les protéines de l'horloge circadienne afin d'augmenter la sensibilité à l'hormonothérapie. Heureusement, il existe déjà plusieurs thérapies qui affectent les protéines circadiennes, et celles-ci peuvent être combinées avec des thérapies anti-hormonales. Cette piste, qui permet une forme de repositionnement des médicaments, pourrait sauver une décennie de recherche".