Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez
Affichage des articles dont le libellé est Panaméricaine. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Panaméricaine. Afficher tous les articles

La «Pan-American Highway» ou la Panaméricaine


Cette autoroute transaméricaine, la plus longue du monde, traverse 14 pays : États-Unis, Canada, Mexique, Guatemala, Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama, Colombie, Équateur, Pérou, Chili, Argentine, allant de Prudhoe Bay, en Alaska, jusqu’à Ushuaia, en Argentine.


Un long périple qui fait d’elle la route la plus longue au monde, selon le Livre Guinness des records, mais qui varie du simple au double allant de 24.000 à 48 000 km, en raison du décompte d'axes secondaires ou de sections ne faisant pas officiellement partie du réseau.


L’idée de cette route remonte aux années 1920. À l’époque, son objectif était simple : relier les différentes Amérique et, par le même coup, accroître le tourisme et aider au développement de l’industrie automobile, alors en plein essor aux États-Unis. En 1937, le projet se concrétise avec la signature de la «Convention sur la route panaméricaine», par 14 pays. Tous s’engagent à construire le plus rapidement possible cet itinéraire hors-norme. Treize ans plus tard, le Mexique devient le premier État à achever sa portion de route. Et peu à peu, l’«autoroute transaméricaine» prend forme.


Pourtant, quelques défis majeurs apparaissent sur son chemin, dont l’un, de taille. La route n’a pu être achevée sur une section, située à la frontière entre le Panama et la Colombie. Connu comme le bouchon du Darién, ce territoire de près de 100 kilomètres de long est considéré comme l’une des zones les plus dangereuses au monde, notamment en raison de la présence de narcotrafiquants. Il fait aussi face à une crise humanitaire. Chaque année, des dizaines de milliers de migrants et réfugiés traversent cette frontière naturelle (ils étaient près de 250.000, en 2022, selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme). De plus, la construction d’un axe routier constitue un véritable non-sens écologique, la région étant en grande partie couverte de marécages et de jungle tropicale. Les voyageurs qui souhaitent emprunter la Panaméricaine doivent expédier leur voiture du Panama vers la Colombie, puis prendre le bateau ou l’avion pour contourner ce tronçon.
Pas de quoi entamer l’enthousiasme de certains, tant la Pan-American Highway fascine. Car il n’y a pas qu’un seul itinéraire possible. Il existe de nombreux axes secondaires qui viennent enrichir le réseau. Autant de routes qui permettent de découvrir différentes formes de paysages. Que ce soit les déserts de glace ou de sable, les plages magnifiques, la nature tropicale, sans compter la richesse des cultures des pays traversés. Un parcours de toute beauté qui prend du temps. «Je recommande de ralentir et de profiter du voyage. Si vous essayez de parcourir toute la longueur de l'autoroute en moins de six mois, vous passerez simplement 10 heures par jour assis derrière le volant», explique, auprès de Travel + Leisure , Dan Grec, auteur de l’ouvrage The Road Chose Me Volume 1: Two years and 40,000 miles from Alaska to Argentina, qui retrace son voyage sur la célèbre route.
Il faut donc compter plusieurs mois, voire plusieurs années pour espérer capter la beauté de l’autoroute transaméricaine. Pour celles et ceux qui voudraient s’y aventurer, quelques conseils : choisir un véhicule capable de résister à tous les temps ; s’intéresser à la météo, tant les climats diffèrent d’une région à l’autre ; et se renseigner sur les situations géopolitiques des pays traversés. Apprendre même les bases de l'espagnol vous permettra de décupler votre plaisir, et une fois que vous pourrez vraiment converser avec les locaux, vous pourrez découvrir les véritables trésors cachés qui valent la peine d'être explorés.