Ce lieu constitue une étape incontournable pour les oiseaux migrateurs qui viennent s’y abriter lors de l’hiver.
Dakhla est connue pour sa lagune, les sports nautiques portés par les vents puissants de l'océan, et l'étendue désertique entrecoupée par les dunes mouvantes. Les amoureux de la nature, de la faune et de la flore pourront également choisir la perle du sud pour son parc national.
Il représente 1/10 de la province de Oued Eddahab et représente le 11ème parc national du Maroc. Situé à l'extrême sud du royaume, le lieu fait partie des listes indicatives de l’UNESCO. Le dossier a été soumis en 1998 par la direction du patrimoine culturel.
Le parc de Dakhla contient une richesse en groupements végétaux et en faune propre aux zones à climat pré-aride.
La présence de la population de phoques moines Monachus monachus, sur la presqu’ile du Cap blanc-Aguerguer, justifie à elle seule son classement en parc national.
Flamants roses et autres oiseaux migrateurs
Le parc englobe la baie de Dakhla devenue site Ramsar depuis 2005, puisque le site vérifie les critères Ramsar : Présence d’une espèce globalement menacée ou bien 1% du nombre de la population mondiale d’une espèce donnée. En terme de population, de densité et de nombre d’oiseaux, le parc de Dakhla remplit les critères Ramsar. De plus, le lieu se trouve dans l’axe de migration est-atlantique et épouse parfaitement la voie de la migration.
Lors d’une balade au sein de la baie de Dakhla, on peut apercevoir des flamants roses, des fous de bassan, des spatules blanches et beaucoup d’autres oiseaux migrateurs. «Une bonne partie de la population du grand cormoran du Maroc, une espèce endémique, se concentre à Dakhla», précise le scientifique. On compte également une centaine d’espèces d’oiseaux migrateurs, «oiseaux marins, laro-limicoles, limicoles (comme les goélands)».