Les Tunisiens élisent dimanche leur président pour la deuxième fois depuis la révolution de 2011, départageant deux candidats atypiques, un homme d'affaires controversé et un rigide théoricien du droit, au terme d'une saga électorale dans la jeune démocratie.
Qui de Nabil Karoui, magnat des médias poursuivi pour fraude fiscale, ou de Kais Saied, enseignant de droit constitutionnel sans expérience du pouvoir, deviendra le deuxième président démocratiquement élu au suffrage universel de l'histoire du pays?
Le parti d'inspiration islamiste Ennahdha, arrivé en tête des législatives du 6 octobre avec 52 places au Parlement sur 217, a appelé à voter pour Kais Saied, universitaire au conservatisme sociétal assumé. En revanche, rares ont été les appels explicites à voter pour M. Karoui, contesté au sein même de sa famille politique.
De con côté, Kais Saied a appelé les Tunisiens à "faire un choix aujourd'hui en toute liberté".
"Vous avez créé un nouveau concept de révolution, il faut se référer uniquement à votre conscience, et vous gagnerez votre souveraineté", a affirmé le candidat arrivé en tête du premier tour en réactivant les valeurs de la révolution de 2011, basée sur une opposition aux élites occidentalisées et corrompues, et une décentralisation radicale du pouvoir.
Les sept millions d'électeurs sont appelés à se rendre aux urnes jusqu'à 18 H 00 (17 H 00 GMT).
Qui de Nabil Karoui, magnat des médias poursuivi pour fraude fiscale, ou de Kais Saied, enseignant de droit constitutionnel sans expérience du pouvoir, deviendra le deuxième président démocratiquement élu au suffrage universel de l'histoire du pays?
Le parti d'inspiration islamiste Ennahdha, arrivé en tête des législatives du 6 octobre avec 52 places au Parlement sur 217, a appelé à voter pour Kais Saied, universitaire au conservatisme sociétal assumé. En revanche, rares ont été les appels explicites à voter pour M. Karoui, contesté au sein même de sa famille politique.
De con côté, Kais Saied a appelé les Tunisiens à "faire un choix aujourd'hui en toute liberté".
"Vous avez créé un nouveau concept de révolution, il faut se référer uniquement à votre conscience, et vous gagnerez votre souveraineté", a affirmé le candidat arrivé en tête du premier tour en réactivant les valeurs de la révolution de 2011, basée sur une opposition aux élites occidentalisées et corrompues, et une décentralisation radicale du pouvoir.
Les sept millions d'électeurs sont appelés à se rendre aux urnes jusqu'à 18 H 00 (17 H 00 GMT).
Candidat sans parti, M. Kais Saied, 61 ans, avait obtenu 18,4% des voix, après une campagne low cost constituée de multiples visites de terrain et de pages animées par des partisans sur Facebook.
Face à lui, M. Nabil Karoui, 56 ans, fondateur d'une des principales chaînes de télévision du pays, Nessma, avait obtenu 15,6% des voix depuis sa cellule de prison.
Les deux hommes ont créé la surprise en s'extrayant du peloton des 26 candidats, au détriment notamment des dirigeants sortants, sanctionnés par une population exaspérée par les chamailleries politiciennes et l'horizon économique invariablement bouché depuis la révolution de 2011.