Des scientifiques ont établi que le cratère géant découvert en 2014 dans la péninsule de Yamal, en Sibérie, était dû à une activité cryovolcanique, processus typique de planètes autres que notre Terre. Cela fait près de quatre ans que le mystère entoure cet énorme cratère de la péninsule de Yamal, en Sibérie. Depuis sa découverte en 2014, les causes de la formation de ce trou béant large de 80 mètres rendaient perplexes les scientifiques, suscitant par la même occasion un emballement médiatique. Mais désormais, le mystère semble résolu. Un groupe de scientifiques russes est arrivé à la conclusion que ce cratère était le résultat d'une activité cryovolcanique.
Les cratères de ce type sont plutôt caractéristiques d'autres planètes que la Terre. Lors de températures extrêmement basses, les cryovolcans éjectent de l'eau accompagnée d'autres composés chimiques, dont le méthane et l'ammoniac dans divers états. Dans l'épaisseur de l'écorce terrestre, composée en grande partie de glace, se déroulent également des processus géologiques éclairs, or, jusqu'ici ils n'avaient pas été considérés comme relevant du cryovolcamisme. Ce cratère d'origine inconnue a été découvert en juillet 2014 à 30 km de la base pétrolière de Bovanenkovo par les pilotes d'un hélicoptère de maintenance. Il présente notamment un immense trou abrupt dans le sol et un fond recouvert d'eau.
A 5000 km de Moscou, une dizaine de sportifs amateurs ont bravé le froid et enfilé leurs patins et leurs maillots de bain pour patiner sur le lac Baïkal à l'occasion d'une compétition organisée chaque année sur le lac le plus profond du monde.
Par -10°C, une dizaine d'entre eux ont parcouru 500 mètres en petite tenue sur le lac Baïkal gelé
Il paraît que le chien est le meilleur ami de l'homme. La petite Karina en a eu la preuve. Perdue pendant 11 jours dans la forêt, elle a été retrouvée saine et sauve grâce à son compagnon à quatre pattes. Tout a commencé le 29 juillet 2014, lorsque le père de la fillette quitte sa maison pour se rendre dans son village natal. En voyant son père partir, la petite Karina, âgée de 3 ans et demi, s’est alors aventurée seule dans les herbes hautes de la Taiga où elle avait fini par se perdre. La mère de la fillette, la croyant en route avec son père et son petit chien, ne s'inquiète alors pas, selon un article paru dans le Siberian Times.
Sa ligne téléphonique ne fonctionnant pas, ce n’est que quatre jours plus tard que la mère s’est aperçue que sa fille avait disparu, après avoir pu joindre son mari. Dans cette région très froide de la Sibérie, et habitée par des loups et des ours, les habitants du village avaient peu d’espoir de retrouver l'enfant vivant
"Les nuits sont très froides ici et dans certains endroits les températures sont descendues en dessous de zéro. En serrant son chien contre elle, nous pensions que cela lui laisserait une chance d’avoir chaud durant la nuit et de survivre. C’est pour cela que quand le chien est revenu, nous avons pensé: "C’est fini", a témoigné Afanasiy Nikolayev, le porte-parole des services de secours de la République de Sakha . Mais leur voeu a été exhaussé : "le chien nous a montré le chemin et le lendemain matin, Karina était retrouvée", a-t-il ajouté. La petite fille a survécu à la faim et à la soif en mangeant des baies sauvages et en buvant l’eau d’une rivière.
La découverte d’un nouveau cratère en Sibérie relance les débats autour de la mystérieuse apparition de gigantesques trous découverts l’été dernier dans le sol sibérien.
« Nous venons d’apprendre qu’en Iakoutie (région de Sibérie), de nouvelles informations ont fait la lumière sur un cratère gigantesque d’un kilomètre de large », a déclaré à le géologue russe Vassili Bogoïavlenski, directeur adjoint pour les travaux scientifiques de l’Institut de recherche sur le pétrole et le gaz de l’Académie des sciences russe.
En juillet 2014, la découverte d’un cratère de 80 mètres de large dans la péninsule de Yamal, au nord-ouest de la Sibérie, avait suscité de nombreuses interrogations quant à son origine.
Six autres cratères similaires
Les scientifiques, qui avaient par la suite identifié six autres trous similaires dans cette même région ainsi que dans le nord de la région de Krasnoïarsk, au centre de la Sibérie, considèrent que ce phénomène est étroitement lié au réchauffement climatique.
Il est « similaire à l’éruption d’un volcan », explique M. Bogoïavlenski. En fondant, le sous-sol sibérien libère du méthane, qui s’accumule jusqu’à ce que le sol explose, d’où la formation de cratères, précise t-il.
Les scientifiques cherchent encore à déterminer la dangerosité de ces trous. Le méthane est en effet un gaz extrêmement inflammable, ce qui peut constituer un danger lorsque, comme c’est le cas pour l’un d’entre eux, le cratère est situé près d’un gisement de gaz exploité.
Certains sont apparus voici des centaines d’années
Pour autant, d’après le chercheur de l’Institut de recherche sur le pétrole et le gaz, c’est un phénomène différent qui a conduit à la formation du cratère identifié en Iakoutie. Une expédition devra déterminer son origine.
D’autres cratères existent mais n’ont pas été identifiés car ils ont évolué en lacs.
« Au moment de leur apparition, les cratères sont vides, et peu à peu, ils se remplissent d’eau. En l’espace de deux ou trois ans, ils deviennent des lacs et il est alors difficile de les étudier », explique M. Bogoïavlenski.
Certains cratères sont apparus il y a plusieurs dizaines ou centaines d’années, mais sont passés inaperçus car situés dans des régions reculées