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Sur la route de la Russie inconnue

La Russie compte une multitude de petites villes pittoresques où le temps semble s’arrêter et où les touristes sont rares. Où aller pour découvrir la culture millénaire et où l’histoire souffle-t-elle à travers les pierres ?

Tchoukhloma
Tchoukhloma

Il est grand temps d’aller quelque part.
De partir, sans même attendre que le beau temps s’installe définitivement.

À Pavlovo-sur-l’Oka, où, depuis la haute rive de notre deuxième plus grande rivière, on aimerait se perdre éternellement dans le majestueux néant.


Pavlovo-sur-l'Oka

Pavlovo-sur-l’Oka 


À Gorokhovets, où il faut contempler la patrie depuis la colline sur laquelle se dresse un monastère pour hommes.

Gorokhovets Oka Eglise

Gorokhovets.


À Galitch, où il faut d’abord chercher patiemment un accès au lac, ensuite un deuxième, puis un troisième, avant de grimper au-dessus de la ville, en se rapprochant de la voie ferrée – et là, se figer.

À Veliki Oustioug, où le plus important n’est nullement le Père Noël mais le monastère presque désert de Troïtsé-Gledenski et son iconostase baroque, dont il est impossible de détourner le regard.

À Totma, où, en admirant les églises-navires, on traverse la Soukhona et on entre dans une pinède translucide.

Totma

Totma


À Tchoukhloma, qui est tout simplement le meilleur endroit sur Terre. Je ne sais pas pourquoi. Mais c’est un fait.

Au village de Troïtskoïé sur la Vetlouga, où, derrière deux églises en bois, s’ouvre non pas une « jolie vue » mais littéralement une scène du film Le Seigneur des anneaux.

À Vorsma, une petite ville sur un lac, avec un monastère tout aussi petit.

À Kinechma, où règne l’importante et commerciale Volga, celle de Nikita Mikhalkov, et où, près de la cathédrale, se trouve un hôtel particulier – avec un haut plafond hérité de marchands sur lequel il faut absolument braquer un regard somnolent.

Au village pittoresque de Vozdvijenié sur la rive opposée à Kinechma, où je me suis quelque peu laissé distraire de la liturgie par une demoiselle locale, mais ce péché me sera peut-être pardonné.

À Iourievets, et son matin gris de fumée chaude, sa place déserte et son clocher aussi élevé, fier et sévère que cette même demoiselle rencontrée à Vozdvijenié.

Iourievets

Iourievets


À Rylsk, au bord de la rivière Rylo. Vous ne pensez pas qu’il faut aller au bord de la Rylo ? Détrompez-vous, Rylsk est féérique de par elle-même.

À Kassimov, la grande ville de Kassimov, où il faut longtemps déambuler sur les collines des faubourgs éloignés, avant de choisir un endroit et de tout oublier, hormis l’Oka et ce qui se trouve derrière l’Oka. Or, derrière l’Oka, il n’y a rien.

Kassimov

Kassimov


À Syntoul – un village situé non loin de Kassimov –, où, près de l’église en bois épargnée par la « Soviétie », s’est conservé l’un des plus beaux cimetières ruraux que j’aie jamais vus, un cimetière aux airs d’aître anglaise issue de la BBC.

À Gous Jelezny – un autre village près de Kassimov –, dont la cathédrale laisse une impression indélébile sur les esprits fragiles.
Gous Jelezny
Gous Jelezny. 
À Loukh, où je me suis un jour retrouvé à la table de l’église et où le moine assis en face de moi et avec lequel je buvais avait l’air de sortir tout droit de 1913. Ne manquaient que le samovar et une conversation sur Raspoutine.

Loukh
Loukh.
À Elets, dont je suis prêt à parler sans fin, mais où l’on peut aussi se contenter de visiter l’église datant de l’époque des grands-princes et ensuite grimper, longtemps et à bout de souffle, la montagne jusqu’au monastère pour femmes – et, soudain, regarder alentour et vers le bas.
Elets
Elets. 
À Arzamas, la ville de mon long amour, où deux cathédrales grandioses – dont l’une se trouve un peu plus loin que l’autre, dans le village de Vyïezdnoïé – semblent rivaliser de solennité, mais l’amitié l’emporte.

Arzamas
Arzamas.
À Lebedian, dont il suffit déjà de savoir qu’elle porte ce nom incroyable. Et, en réalité, là-bas, c’est tout aussi incroyable.

Lebedian
Lebedian
À Bolkhov, la meilleure ville de l’ancien gouvernement d’Oriol, où le charme de la vieille Russie a été préservé par on ne sait quel miracle.

À Lipine Bor, un village soviétique discret, où grondent les vagues du lac Beloïé et où commence le Nord.

Au village portant le nom romantique de Siasstroï, où, après avoir franchi la rivière, il est agréable de se tenir sous la pointe verte de l’église de la Dormition.

À Tikhvine, où l’essentiel se résume à l’icône miraculeuse du sublime monastère, ou, pour ceux qui ne croient pas aux icônes, aux pinèdes infinies qui entourent la ville sur la route Saint-Pétersbourg – Vologda, l’une des meilleures routes au monde, où l’on aimerait s’arrêter n’importe où et pénétrer dans la forêt.

Dans l’ermitage de Nil de la Sora, maison d’un grand saint russe et désormais un asile dont on n’a pas encore expulsé les fous « dans un souci d’élégance, comme on le fait pour tout dans la Rous ».

À Oustioujna, où tu entres dans l’église de Kazan, t’assieds sur un banc et regardes les fresques – et d’où jamais plus tu ne repars.

À Nikolo-Berejki, où il faut se rendre tôt le matin, assister un peu au service dans l’église baroque, et ensuite sortir dans la cour – et s’arrêter avec déférence dans l’herbe humide, près de la tombe d’Ostrovski.

À Soudislavl, qu’il faut contempler depuis la montagne de la cathédrale, qui évoque les tableaux de Savrassov et où il est agréable de passer la nuit avant de disparaître dans l’infini de Kostroma.

À Gorodets, où on peut, bien sûr, visiter des musées fraîchement aménagés dans des villas restaurées, mais aussi, simplement, se tenir debout en silence sur la Volga – ce qui est peut-être même plus intéressant.

Gorodets
Gorodets
À Makariev, où je déménagerais volontiers. Raison pour laquelle je n’en ferai pas la publicité.

À Nerekhta, ville à la tranquilité exceptionnelle. Nerekhta, que, pour une raison inconnue, personne ne connaît et ne remarque, alors qu’elle vaut la peine d’être entièrement visitée et revisitée.

À Kachine, ma ville préférée, où j’aime me promener dans la pénombre le long de la rue Socialiste et jeter un œil par la fenêtre d’une maison basse et vétuste sur trois.

Kachine

Kachine.
À Staritsa, où il faut errer sur les collines du côté de la Volga opposé au monastère idéalement restauré.
À Toropets, pour laquelle – et rien que pour elle – il valait la peine de construire l’autoroute de la Nouvelle Riga.

À Belev, une autre de ces villes où il faut s’asseoir – cette fois-ci dans la cour du monastère à demi en ruine – et regarder l’Oka. Vous pensez qu’il est possible de se lasser un jour de regarder l’Oka ?

À Krapivna, dont la cathédrale est telle que j’ai jadis sottement rêvé de m’y marier. N’épousez pas une femme qui n’aime pas la ville de Krapivna.

Krapivna
Krapivna. 
Au village de Nebyloïé, près de Iouriev-Polski, où, sur la Iakhroma, se dresse un paisible monastère pour hommes. Il doit absolument exister quelque part un lieu d’une beauté stupéfiante portant le nom Nebyloïé. Et ce lieu existe.

À Kologriv
. Kologriv, où doit s’achever l’histoire de la Russie, parce que c’est là que conduit et que se termine la route – une route en très mauvais état. Kologriv, où l’on arrive difficilement et on ne sait trop pourquoi. Kologriv, qui, à l’instar de toute notre difficile et triste patrie, ne t’offre qu’un seul réconfort : si tu finis tout de même par t’y retrouver, tu comprends que tu l’aimes, cet endroit chéri et magnifique.