Le syndrome de La Havane est un ensemble de troubles auditifs, d'étourdissements et de céphalées dont ont eu à souffrir certains membres du personnel diplomatique canadien et américain basé à La Havane, à Cuba, à compter de fin 2016.
En définitive, ces troubles sont probablement dus à de l'énergie micro-onde dirigée, selon le rapport rendu par l'Académie nationale des sciences des États-Unis à ce sujet.
D'origine indéterminée, les premières hypothèses faisaient référence à une attaque de puissances hostiles via une technologie indéterminée.
Deux scientifiques ont soumis comme hypothèse que la stridulation d'un grillon — Anurogryllus celerinictus (en) — pourrait être la cause du malaise. Ce qui est infirmé par la présence de dommage au cerveau visibles à l'imagerie médicale et la possibilité de ne pas les entendre au moyen de bouchons auditifs.
Toutefois, une étude canadienne publiée le 24 mai 2019 et citée par un article web de CBC News, soutenait, en se basant sur des analyses sur des diplomates canadiens affectés par le syndrome de La Havane, que des neurotoxines étaient compatibles avec les symptômes observés. Leur explication de la cause racine du syndrome est l'augmentation de l'utilisation de la fumigation par les ambassades elles-mêmes, dans le but de détruire les parasites, ce qui est soutenu par les analyses sanguines.
Toutefois, une étude canadienne publiée le 24 mai 2019 et citée par un article web de CBC News, soutenait, en se basant sur des analyses sur des diplomates canadiens affectés par le syndrome de La Havane, que des neurotoxines étaient compatibles avec les symptômes observés. Leur explication de la cause racine du syndrome est l'augmentation de l'utilisation de la fumigation par les ambassades elles-mêmes, dans le but de détruire les parasites, ce qui est soutenu par les analyses sanguines.