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Syndrome de Maigne ou syndrome de la charnière dorso-lombaire ou syndrome de la charnière thoraco-lombaire.

 

Il désigne un mal de dos et des douleurs projetées au niveau des hanches et des cuisses principalement.En cause, une inflammation des racines nerveuses au niveau de la charnière dorso-lombaire. Si cette pathologie peut affecter tout le monde, on la rencontre plus fréquemment chez les sujets âgés de 50 ans et plus. Même si on estime que ce syndrome est responsable de près d’un tiers des lombalgies, il demeure mal connu. Et difficile à diagnostiquer au regard des signes cliniques observés.


DEFINITION :
Ce sont des douleurs qui se produisent hors du lieu de l’irritation initiale qu’est la charnière dorso-lombaire. Elles se manifestent dans le bas du dos, au niveau des fesses et des jambes, car les nerfs qui partent du point de blocage de la charnière dorso-lombaire innervent ces zones. Elles peuvent aussi apparaitre au niveau des hanches, de l’aine et du ventre. Ces douleurs sont généralement localisées d’un seul côté, le plus souvent du côté droit dans 60 % des cas. 

LES SIGNES CLINIQUES :
  • des douleurs ayant essentiellement pour siège le bas du dos (zone sacro-iliaque), qui peuvent irradier au niveau des fesses et des jambes, voire jusque sur le dessous du pied. Elles sont associées parfois à tort à une sciatique. Elles augmentent à l’effort et avec l’adoption de certaines postures ;
  • des douleurs projetées à la face externe de la hanche : douleur aggravée à la marche avec parfois une projection dans le pli de l’aine. Elle peut induire en erreur là aussi et être confondue avec une tendinite du moyen fessier ;
  • des douleurs projetées à la face antérieure de la hanche : douleur projetée au niveau de l’aine, au niveau gynécologique et urologique. Or ce n’est pas la hanche qui est en cause, contrairement aux apparences.
LES CAUSES :


La colonne vertébrale est composée de 7 vertèbres cervicales, de 12 vertèbres dorsales (thoraciques), de 5 vertèbres lombaires, le sacrum puis le coccyx.
Dans le cas du syndrome de Maigne, ou syndrome de la charnière dorso-lombaire, il y a une irritation des racines nerveuses, sortant entre la 12e vertèbre dorsale et la première vertèbre lombaire (D12-L1 dans la très grande majorité des cas — neuf cas sur dix). De façon beaucoup moins fréquente, l’inflammation des racines nerveuses se situe au niveau thoracique (entre les vertèbres T11 et T12 ou T10 et T11) ou au niveau lombaire (L1-L2). Cette irritation des racines nerveuses peut avoir diverses origines. La zone D12-L1 est en effet très particulière, car elle assure la jonction entre une zone très mobile (la zone thoracique) et une zone particulièrement rigide (la zone lombaire). Elle est très sollicitée, aussi bien pour les mouvements de rotation que de flexion ou les mouvements d’extension. Cela peut conduire à des dérangements intervertébraux mineurs (DIM) provoqués par de mauvaises postures ou de faux mouvements. Mais aussi à de l’arthrose, c’est-à-dire à l’usure des cartilages intervertébraux. Cette usure peut être le fruit de l’âge, de traumatismes répétés (sports traumatiques, port de charges dans le cadre professionnel…), d’un surpoids engendrant une forte pression sur les articulations, d’une insuffisance musculaire du dos surtout chez la femme, et enfin, du tabagisme. Autre cause possible : une pathologie discale intervertébrale, après un tassement vertébral par exemple.

QUAND CONSULTER ?
il est conseillé de consulter son médecin dès les premiers symptômes. En effet, en l’absence de prise en charge, la douleur va s’accentuer et s’accompagner de contractures musculaires réflexes.

EXAMENS ET DIAGNOSTICS :
Il est rarement posé alors qu’il est pourtant à l’origine de près d’un cas sur trois des lombalgies. D’une part, les symptômes du syndrome de Maigne ne sont pas spécifiques à cette pathologie et très variables d’un sujet à l’autre. Ils peuvent donc être confondus avec une sciatique, une tendinite du moyen fessier, un problème à la hanche ou une autre pathologie. D’autre part, les radiographies montrent rarement de lésion de la charnière dorso-lombaire (T11-T12-L1) et la méconnaissance du syndrome de Maigne reste encore relativement importante chez les praticiens. Il est donc difficile de poser le diagnostic. Ce dernier repose essentiellement sur l’examen clinique et l’échange avec le patient. C’est le recoupement de divers éléments qui va permettre au médecin de s’orienter vers un syndrome de Maigne. Il va procéder à une palpation, à un toucher et à un palper-rouler sur les zones de la peau innervées par les racines nerveuses enflammées, pour détecter une éventuelle cellulalgie, terme qui désigne des douleurs musculaires comme des douleurs cutanées. Le médecin ou l’ostéopathe va ensuite chercher l’existence éventuelle de ce que l’on appelle « le point exquis », c’est-à-dire un point de douleur intense situé au niveau de la crête iliaque. Enfin, pour le cas, rare, où une lésion apparaitrait, une IRM peut être prescrite. Cet examen d’imagerie médicale peut de même servir à établir un diagnostic différentiel.

TRAITEMENT :

Il peut combiner de la manipulation ostéoarticulaire, de la kinésithérapie et des traitements médicamenteux. Le recours à la chirurgie est rare et n’intervient que dans les cas où les autres traitements ont échoué à apporter une amélioration suffisante. Les traitements pour guérir le syndrome de la charnière dorso-lombaire sont donc :

  • la manipulation vertébrale : c’est le traitement de première intention. La manipulation vertébrale peut être réalisée par un ostéopathe ou par un rhumatologue formé à cette spécialité (thérapie manuelle). Le but est de débloquer le segment dorso-lombaire incriminé dans cette pathologie. Ce blocage porte le nom de dysfonction somatique vertébrale. Le sujet va ainsi non seulement retrouver une bonne mobilité de la colonne vertébrale, mais voir ses muscles qui s’étaient contracturés sous la douleur se détendre. Des exercices complémentaires, à réaliser chez soi, peuvent être conseillés, comme la posture de l’enfant, l’étirement de la chaine musculaire postérieure, la posture du chat ou encore l’exercice de tonus vertébral. En principe, quelques séances d’ostéopathie suffisent à guérir le syndrome de Maigne ;
  • des anti-inflammatoires, des antalgiques et des décontractants musculaires (myorelaxants), peuvent être prescrits transitoirement en complément des manipulations, pour soulager les symptômes du patient ;
  • en cas d’échec à soulager les douleurs de la personne avec la pharmacopée classique, une infiltration de cortisone dans la zone d’irritation des racines nerveuses peut être effectuée (dans la limite de trois infiltrations par an). L’effet antalgique de l’infiltration a une durée moyenne d’un mois ;
  • la kinésithérapie : des séances de kinésithérapie à but antalgique peuvent s’avérer utiles pour le patient. Elles associent des massages, l’application de chaleur ou encore le recours à du courant basse fréquence ;
  • la chirurgie : la chirurgie n’est envisagée sur des douleurs de la charnière dorso-lombaire qu’en dernier recours. On procède alors à une capsulectomie au niveau de l’étage de la charnière dorso-lombaire responsable, ainsi qu’aux étages juste inférieur et supérieur. 
  • l’adoption par la personne de bonnes postures au quotidien, à domicile comme au travail, est aussi essentielle à une bonne guérison et à la prévention de rechutes.
PREVENTIONS :
Appliquer des mesures relativement simples au quotidien dans l’adoption de bonnes postures, que ce soit au travail ou chez soi, en position assise ou debout, lors de la manipulation ou du port de charges. 
Autre élément important pour prévenir le syndrome de Maigne : conserver un poids équilibré, ce qui suppose d’avoir une alimentation équilibrée, mais aussi de bien s’hydrater.
 Enfin, il faut entretenir la musculature de son corps et tout particulièrement celle de son dos, par la pratique d’une activité physique régulière de l’ordre de 30 min par jour. Cette activité physique doit bien entendu être compatible avec l’état de santé du patient et ses possibilités. Les personnes qui travaillent assises toute la journée doivent par conséquent faire des pauses régulières de 10 min et marcher un peu pour préserver leur dos.