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Chefs-d'oeuvre d'architecture qui perdurent à travers les siècles et dont les origines restent inconnues.

Les mystères qui entourent ces découvertes archéologiques nous font un peu froid dans le dos. Mais découvrir de tels monuments et ne pas savoir d’où ils viennent est vraiment une chose fascinante. Au bureau, les théories les plus folles ont alimenté nos conversations pendant deux jours ! On espère qu’un jour la science pourra nous expliquer les origines de ces constructions.
  •  Teotihuacan, la cité des dieux :
 La cité de Teotihuacan se situe à seulement quelques kilomètres de la ville de Mexico. Contrairement aux apparences, ce n’est pas le nom original de la cité : c’est le nom que le peuple Aztèque lui a donné après l’avoir découverte et investie. Car en effet, ce ne sont pas eux qui l’ont bâtie, ils l’ont seulement découverte alors qu’elle était déjà vieille de 500 ans. Ses origines restent encore un mystère : personne ne sait quelle civilisation l’a construite, qui l’a habitée ou encore pourquoi ils ont tous disparu avant que les Aztèques arrivent. Comme eux-mêmes ne le savaient pas, ils ont baptisé l’endroit la « cité des dieux » en pensant qu’elle avait été érigée par des forces surnaturelles.

 

Ce que les archéologues savent c’est qu’à son apogée, la cité a pu abriter jusqu’à 250 000 personnes en son sein. Ils ont également retrouvé des traces de rituels sacrificiels, notamment les corps de 200 personnes décapitées. Le plus fascinant dans cette cité, c’est que 95% de celle-ci est encore enfouie dans la terre. Cela prendra donc beaucoup de temps avant que Teotihuacan ne révèle tous ses secrets.
Selon la légende, c'est à Teotihuacan que seraient nés les Dieux. C'est de cet endroit que le Soleil et la Lune se sont élevés vers le ciel, comme en témoignent les deux pyramides qui leurs sont consacrées.
Pas étonnant que toutes les civilisations du plateau mexicain se disent descendre de la civilisation de Teotihuacan. Le site est grandiose et si imposant, qu'il semble réellement avoir été construit par les Dieux.

Mais nous ne savons presque rien des hommes qui peuplèrent cette cité au IIème siècle de notre ère. La ville comptait plus de 100.000 habitants à son apogée. Teotihuacan fut détruite au VIIème siècle, sans qu'on en comprenne les raisons. La ville était dépourvue de fortifications et les peintures mises à jour ne présentent aucune trace de violence.


Cependant Teotihuacan aura beaucoup influencée l'aire méso-américaine. Toutes les civilisations avancées de la région ont incorporé le style Teotihuacan à leur architecture, comme en témoigne les représentations de Quetzalcoatl, le fameux "serpent à plumes" que l'on retrouve pratiquement dans tous les sites du Mexique et du Guatemala. 
  • L'île de Pâques :
D'étranges statues au visage énorme, aux larges oreilles, aux orbites béantes et tournées vers le ciel se dressent dans la solitude désolée de Rapa-nui, nom donné par les Tahitiens à l'île de Pâques. Aujourd'hui encore, elles constituent une énigme majeure de l'archéologie.  Fascinants vestiges d'une civilisation ancienne peu connue, ces grandioses effigies sont différentes de celles qui peuplent les autres terres du Pacifique, et les Pascuans eux-mêmes ont perdu tout souvenir de leur signification. Elles sont aperçues pour la première fois par le navigateur hollandais Roggeveen qui débarque sur l'île, terre aride et pauvre d'origine volcanique constituant l'extrême pointe de la Polynésie, le jour de Pâques 1722: la date donne son nom à la nouvelle terre.




Souvent nommées les "têtes" ou les "bustes" les statues de l'île, les moai, dont la taille varie de un à vingt et un mètres représentent cependant une silhouette entière. Mais les visages sont si disproportionnés et énormes que le reste du corps passe inaperçu. Leur nombre est évalué à six cents environ. Elles ont été taillées dans le tuf, roche du volcan Rano Raraku, à l'Est de l'île.
Dans la carrière creusée dans le flanc du volcan se trouvent jusqu'à deux cents statues restées inachevées, sans qu'on puisse s'expliquer les raisons de l'abandon de ce gigantesque chantier. Les plus anciennes semblent avoir été fabriquées entre 500 et 800 de notre ère. Les moai peuvent être regroupés en deux catégories. Les premiers se dressent sur les versants du Rano Raraku et leurs corps sont recouverts de symboles. Les seconds, ornés à l'origine de couvre-chefs cylindriques appelés pukaos, ont été levés sur des autels (les âhu : murs érigés parallèlement à la côte et hauts de cinq mètres) et tournant le dos à la plage. Ils ont été renversés pendant les violentes guerres tribales du XVIIIème siècle.


En 1978, l'archéologue pascuan Sergio Rapu découvre dans le sol d'immenses yeux de corail blanc et de tuf rouge, ce qui infirme la théorie selon laquelle les orbites des statues avaient été volontairement laissées béantes.

  • The Work of The Old Men :

L’œuvre des Anciens (« the work of the old men » en anglais) est une série de structures imposantes mais seulement visibles depuis le ciel, situées dans les régions désertiques de Syrie, de Jordanie ou encore d’Arabie Saoudite.



Repérées par un pilote d’avion, ces traces à moitié circulaires sont un peu le penchant arabique des fameux géoglyphes de Nazca, au Pérou. Interrogés, les bédouins qui vivent dans les environs ont décrit ces cercles impressionnants et mystérieux comme étant l’œuvre des anciens. Une appellation mystérieuse pour des symboles qui le sont tout autant : les scientifiques n’ont aucune explication concernant l’origine de ces traces dans le désert. Personne ne sait qui les a réalisés et dans quel but.
  • Le cercle de Goseck :


Découvert en 2003, le Cercle de Goseck est considéré par la NASA comme l’un des tous premiers observatoires astronomiques de l’Humanité (parmi lesquels on compte Angkor Vat ou encore Stonehenge). Situé dans le land allemand de Saxe-Anhalt, cet observatoire est composé de trois cercles concentriques faits de terre et de bois avec un poteau en bois planté en plein milieu de ces cercles, servant ainsi de cadran solaire gigantesque. Il a été découvert grâce aux progrès de l’archéologie aérienne.Pohnpei.
  • Le Nan Madol en Micronésie :


Elle est connue pour être une cité artificielle bâtie sur des canaux, ce qui lui a valu le surnom de « Venise du Pacifique. » Mais au-delà de la beauté, il semble y avoir une malédiction qui plane au-dessus de l’ancienne cité puisque les habitants de la région refusent même d’en parler. Ce ne sont donc pas eux qui nous en apprendront plus sur Nan Madol, et c’est bien dommage puisque les archéologues n’ont toujours aucune information concernant les origines de la ville à l’heure actuelle.Ce qui intéresse le plus les chercheurs est de savoir d’où viennent les immenses blocs de pierres (certaines parties des bâtiments pèsent jusqu’à 50 tonnes). Il se pourrait qu’ils viennent d’îlots voisins, mais il a sûrement fallu un travail titanesque pour les transporter d’île en île pour bâtir Nan Madol.
  •  Le lac de Tibériade :  

Découverte il y a dix ans, cette structure apparemment rocheuse est enfouie dans les profondeurs du lac appelé Mer de Galilée, près d’Israël. La découverte a été faite par deux scientifiques qui ont procédé à l’examen du lac par un sonar. Et là surprise : à moins d’un kilomètre des bords du lac, ils découvrent une sorte de grand disque de 50 mètres de diamètre. Des plongées ont été organisées pour découvrir ce qui se cache derrière cette ombre mystérieuse : il s’agit en fait d’un tas de gros et petits cailloux empilés, un tumulus vraisemblablement créé par l’Homme. C’est bien là le problème puisque les scientifiques n’arrivent toujours pas à comprendre d’où peut venir ce monument englouti. Surtout que le tumulus aurait entre 2 000 à 12 000 ans.
  • Les pierres suspendues de Stonehenge :  
Stonehenge, dont le nom signifie « les pierres suspendues », est un monument mégalithique composé d'un ensemble de structures circulaires concentriques, érigé entre -2800 et -1100,  du Néolithique à l'âge du bronze. Il est situé à treize kilomètres au nord de Salisbury, et à quatre kilomètres à l'ouest d'Amesbury (comté du Wiltshire, Angleterre).

L'ensemble du site de Stonehenge et le cromlech d'Avebury, à une quarantaine de kilomètres au nord, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco dans un ensemble intitulé « Stonehenge, Avebury et sites associés ». Aujourd'hui,
le site attire près d'un million de visiteurs par an[ .


Source : Ould Lablad