Mais cette pratique n’est pas sans danger. En seulement trois ans, le train surfing a fait trois victimes en Ile de France. Chaque fois, la performance a très mal tourné et s’est soldée par la mort du train surfer. Au mois d’octobre, un jeune garçon âgé de 16 ans est monté sur le toit d’une rame de la ligne 6. Sa tête a percuté la verrière du toit de la station Bir Hakeim. Un drame similaire s’est produit sur cette même ligne le 31 décembre 2016. Enfin, en 2015, à Champagne sur Oise, un autre jeune garçon s’est agrippé à un wagon d’un train de marchandises. Il a malencontreusement glissé et a terminé sous les roues du train.
Trois morts en trois ans. Face à ces drames, SNCF et RATP condamnent très fermement le train surfing qui peut également être responsable de graves perturbations du trafic. De leur côté, les autorités ont mis en place des mesures répressives. Tout individu pris en train de pratiquer cette activité s’expose désormais jusqu’à un an d’emprisonnement et 15.000 € d’amende. Une vie ne vaudra jamais une vidéo buzz sur le net.