L’assaut du Westgate, à Nairobi, a été aussi violent qu’imprévu. Le samedi 21 juillet, vers midi, une heure de grande affluence, trois équipes de tireurs font irruption dans le centre commercial. Durant trois jours, les terroristes, membres du groupe islamiste Al-Shabbaab, massacrent et exécutent des dizaines d’otages, en représailles à l’intervention militaire kenyane en Somalie.
Après plus de 100 heures de combats et plusieurs explosions ayant fait s’effondrer une partie du bâtiment, le ministre de l’Intérieur kenyan annonce que le commando a été neutralisé, confirmant la mort de 69 otages ainsi que plusieurs dizaines de blessés.
Plus de dix suspects ont par la suite été arrêtés, mais malgré les multiples vidéos des caméras de surveillance du centre commercial, de nombreuses zones d’ombre entourent encore cette tuerie. Alors que les rapports faisaient initialement état d’une douzaine de terroristes, ils pourraient n’avoir été que cinq ou six. De quoi souligner le manque de réactivité reprochée à la police kenyane.