Voici son histoire.
L’ingénieur américain Robert Kearns (1927-2005) a intenté plus de 18 procès pour le vol de son invention. Et pas contre n’importe qui : Ford, Porsche, Volkswagen, Ferrari, Alfa Romeo, Mitsubishi, Peugeot, Renault, ou encore Toyota… Tous ces constructeurs automobiles lui ont volé son idée géniale d’essuie-glaces à balayage intermittent.
L’ingénieur américain Robert Kearns (1927-2005) a intenté plus de 18 procès pour le vol de son invention. Et pas contre n’importe qui : Ford, Porsche, Volkswagen, Ferrari, Alfa Romeo, Mitsubishi, Peugeot, Renault, ou encore Toyota… Tous ces constructeurs automobiles lui ont volé son idée géniale d’essuie-glaces à balayage intermittent.
L’histoire remonte à 1967. Cette année-là, Robert Kearns dépose un brevet qui va révolutionner l’automobile. Avant cela, les essuie-glaces ne disposent que de deux vitesses continues : rapide ou lente. Lui, cela le gêne dans sa vie quotidienne, car il a perdu l’usage d’un œil (un accident qui serait survenu lors de son mariage quelques années auparavant, à cause d’un bouchon de champagne). L’ingénieur a l’idée d’un essuie-glace doté d’une vitesse réglable, et qui s’adapterait au clignement de l’œil.
Il y travaille d’arrache-pied, et élabore le plan suivant, résumé par le média en ligne Korii : « Présenter son invention aux constructeurs automobiles, leur vendre une licence, produire [l’essuie-glace] pour eux. Garder le contrôle, et devenir riche – une telle option, payante, serait nécessairement bientôt vendue avec chaque automobile mise sur le marché. »