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Les bizarreries du monde animal

  • Le caméléon est capable de projeter et rétracter sa langue sur une distance deux fois supérieure à son corps

Le caméléon peut changer de couleur en 10 secondes, mais c'est avec sa langue qu'il est le plus impressionnant : aucune autre force musculaire ne peut réaliser un tel exploit. L'accélération de sa langue atteint en effet la vitesse de 6 m par seconde, se déployant sur une distance égale à deux fois sa taille, et peut saisir des proies en les engluant de salive visqueuse. Les plus gros peuvent capturer des lézards ou des oiseaux.
  • Le grand requin-marteau : le meilleur détecteur d'électricité.

Tous les requins sont capables de détecter l'infime champ électrique généré de façon naturelle par tous les êtres vivants. Chez le requin-marteau, ce sixième sens est essentiel et explique sans doute sa forme de tête particulière et si étrange. Les requins possèdent sur le museau et la mâchoire inférieure de minuscules pores appelés ampoules de Lorenzi. Emplis d'un gel conducteur qui transmet les impulsions électriques aux nerfs, ils jouent le rôle de récepteurs électriques. Ainsi, le requin-marteau en possède en très grande quantité réparti sur la face inférieure de sa tête. Tel un détecteur de métal, sa tête lui permet de scanner les fonds marins pour y détecter ses proies.
  • Le ricin : la plante la plus meurtrière

Connu pour ses vertus médicinales, le ricin produit aussi une toxine 6 000 fois plus virulente que le cyanure. C'est dans ses graines que la plante cache ses richesses et son poison mortel. La ricinine contenue dans la graine est une huile très toxique pour les êtres vivants. Ingérée, cette substance entraîne la mort des cellules en bloquant la production des protéines. Si les hommes se servent de l'huile de ricin depuis 4 000 ans dans l'alimentation des lampes, la fabrication du savon et pour soigner des infections et bientôt pour soigner les cellules cancéreuses, son ingestion accidentelle est mortelle à coup sûr car il n'existe pas d'antidote.
  • La rafflesia : la plus grande fleur du monde

La rafflesia ne possède ni tiges, ni feuilles, ni racines : seul un amas filamenteux constitue la partie végétative de cette plante parasite.
Cette plante dont la fleur est gigantesque et bien visible peut atteindre 90 cm de diamètre pour un poids de 11 kg. Rare, elle peut rester invisible pendant 4 ans, avant que n'apparaisse un gros bourgeon orange, qui transperce l'écorce de la liane et éclot brutalement neuf mois plus tard. Ses 5 lobes charnus s'épanouissent en libérant une odeur nauséabonde de viande putréfiée, qui attire les insectes charognards, assurant la pollinisation de la fleur.
  • L'isopode : la langue la plus monstrueuse
L'isopode peut se substituer à la langue 
du poisson qu'il parasite.

Les isopodes sont des crustacés au corps aplati, cousins marins du cloporte. Certains de ces animaux sont des parasites, comme Cymothoa exigua, dont l'endroit de prédilection se trouve être la langue du vivaneau rose. 


Fixé par ses pattes crochues à la bouche de son hôte, l'isopode lui dévore petit à petit la langue en grignotant le mucus et les tissus. Puis il s'accroche au moignon de la langue pour la remplacer, grandissant en même temps que l'animal qu'il parasite. Le plus grand mesuré faisait 39 mm. Pendant ce temps, le vivaneau continue tout de même à se nourrir et le parasite n'est pas un ennemi mais devient un associé qui remplace la langue du poisson et assure la déglutition à la place de sa langue.
  • Le chimpanzé : le plus grand consommateur de médicaments
Le chimpanzé, comme d'autres singes, 
est capable d'automédication.

Comme les êtres humains, les chimpanzés ont des problèmes d'estomac lorsqu'ils consomment trop de toxines. Ce primate intelligent sait tirer les leçons de ses erreurs et sait se servir efficacement des plantes médicinales qu'il trouve sur son lieu de vie, en forêt. En Tanzanie par exemple, les chimpanzés souffrant de diarrhée mangent les feuilles de l'arbre aux feuilles amères, que les hommes utilisent d'ailleurs pour lutter contre le paludisme et la dysenterie. Les capucins quant à eux ont été observés en train de frotter leur fourrure avec des plantes âcres qui permettraient une meilleure cicatrisation. Le lémure macao enfin extrait du mille-pattes un produit insecticide dont il enduit sa fourrure.
  • Le poisson-scie : l'épée la plus sensible
Le poisson-scie utilise son rostre pour chercher ses proies.

Facilement identifiable par son rostre autour duquel on peut voir des dents, le poisson-scie ressemble à un requin, qui est d'ailleurs l'un de ses cousins éloignés. Le rostre lui sert à chasser dans les bancs de poissons. Calme et pacifique malgré son allure, il a plutôt tendance à rester au fond de l'eau pour ratisser le sol à la recherche de proies. Les femelles connaissent par contre une ponte assez douloureuse, atténuée tout de même par la présence d'une gaine sur le rostre des petits.
  • Le népenthès : la plante la plus glissante

Le népenthès fonctionne comme un piège à insectes


Ces plantes carnivores qui piègent les insectes possèdent des feuilles s'enroulant en formant une urne aux parois glissantes, dominée par un opercule dont le fond renferme des enzymes digestives. L'insecte est attiré par le rebord brillant de l'urne, couvert d'un nectar odoriférant. L'insecte glisse ensuite le long de la paroi où il est progressivement dissous par le liquide digestif. Chez certaines espèces de népenthes, la paroi est d'abord sèche et les insectes s'y aventurent : lorsqu'ils repartent, ils glissent sur la pellicule d'eau ou la pellicule cireuse et sont piégés.
  • La sterne arctique : les plus longues migrations.

  • La baleine à bosse : le chanteur le plus enthousiaste

Les baleines à bosse interprètent les chants
 les plus complexes du monde animal.


Gémissements, grognements, rugissements... Emis par les baleines à bosse mâles, ces sons lancinants forment les chants les plus longs et les plus complexes du monde animal. Audibles notamment au moment de la reproduction, ces chants peuvent durer une demi-heure et peuvent être répétés plusieurs fois. Chaque chant se compose de plusieurs phrases, toujours chantées dans le même ordre. Toutes les baleines fréquentant une zone ont le même chant et, à mesure qu'elles se déplacent, intègrent les improvisations des autres. D'ailleurs, la composition des chants varie d'un océan à l'autre. 
  • Le gris d'Afrique : l'animal qui parle le mieux

Le gris d'Afrique est capable 
de communiquer avec les humains


A l'état sauvage, les gris d'Afrique vivent en groupes dans la forêt pluviale et communiquent entre eux en toutes circonstances. Cette espèce de perroquet est d'ailleurs la plus à même de pouvoir parler le langage humain. Le plus célèbre gris d'Afrique est celui du Dr Irene Pepperberg qui est capable d'identifier les formes et les couleurs, de demander des choses, de tenir une conversation sommaire, voire même de raconter des blagues !
  • Le gecko : la fixation la plus puissante

Le gecko a pu développer un mécanisme 
qui lui permet de s'accrocher à 
une surface lisse mais aussi 
de s'en détacher à volonté.


Le pied du gecko est couvert de quelque 500 000 poils élastiques microscopiques appelés "setae" d'environ 50 microns de longueur. Le setae est terminé par un "spatulae", réseau de poils minuscules, épais d'à peine 200 nm qui, lorsqu'ils rentrent en contact avec une surface lisse, interagissent au niveau moléculaire par des forces d'attraction de nature électrostatique.
  • Les termites : les meilleurs architectes


Les termites sont des insectes dits "champignonnistes".


Les termites font partie des insectes se nourrissant de champignons élevés dans leurs galeries. Celui cultivé par les termites d'Afrique est difficile car il demande une "technologie" élaborée : il ne pousse en effet que sur les excréments déposés par les insectes et dans des conditions de températures très précises, à savoir exactement 30,1°C. La construction de la termitière doit prendre en compte cette donnée naturelle. Construites en boue, les termitières sont toujours édifiées dans une cuvette humide. Au sommet s'élèvent des cheminées culminant jusqu'à 6 m de haut. Sachant que les termites ouvriers mesurent 2 cm au maximum, chaque termitière correspondrait, à l'échelle humaine, à un bâtiment de 180 étages et dépasserait donc toutes les constructions actuelles.
  • L'épaulard : le tueur le plus redoutable

orque ou épaulard


L'orque peut s'attaquer au plus grand mammifère du monde, la baleine bleue, et peut donc être considéré comme le prédateur le plus féroce. Sans compter qu'elle ne rechigne pas non plus à s'attaquer au grand requin blanc. Faisant partie de la famille des dauphins, les épaulards chassent en bande pour venir à bout de leurs proies les plus démesurées. Ils ne sont pas dénués d'intelligence puisque certains utilisent d'ingénieux stratagèmes : dans l'Antarctique, les orques font par exemple basculer des blocs de glace sur lesquels se prélassent phoques et manchots et en Amérique du Sud ils s'échouent sur le littoral pour capturer les lions de mer imprudents.
  • Le morpho : le mâle le plus tape-à-l'œil

Dès qu'il se pose et replie ses ailes,
 il n'expose que le brun de la partie inférieure
 de ses ailes et peut ainsi se faire 
discret dans la forêt.


Les ailes du morpho sont si belles qu'elles sont utilisées par certains joailliers. En volant, le mâle émet des flashs colorés visibles depuis un avion survolant la forêt pluviale. Ces flashs lui servent à impressionner ses rivaux et délimiter son territoire. L'intensité de ces flashs est due à un phénomène de réflexion généré par la structure même de ses ailes : les grains de poudre couvrant les ailes du morpho sont des écailles inclinées ; chacune de ces écailles supporte une pile d'écailles superposées presque transparentes, dont l'objectif est de réfléchir la lumière vers le haut mais aussi de l'amplifier. Les rayons lumineux correspondent ainsi à une longueur d'onde particulière et réfléchis dans la même direction, mais sur des voies parallèles, amplifiant ainsi le phénomène.
  • La cercope des prés : le meilleur sauteur

La cercope bat la puce à plate couture 
dans le record des plus grands sauteurs.


Si la puce est capable de sauter d'une hauteur de 24 cm pour aller embêter les félins, c'est bien la cercope qui gagne la compétition du meilleur sauteur. Se nourrissant de sève, cet insecte peut soit sauter soit voler d'une plante à l'autre. L'énergie qu'elle déploie au cours d'un saut est comparable à celle d'un petit caillou envoyé par un lance-pierres. Agissant comme un Velcro, les rainures de ses pattes maintiennent une contraction permanente des muscles, ce qui donne à l'animal, lorsqu'il se détend, la force d'une catapulte. Son accélération lui permet d'atteindre en un millième de seconde une vitesse de 4m/s et de s'élever à plus de 70 cm de hauteur, développant ainsi une force égale à 400 fois son propre poids.
  • Le criquet pèlerin : les plus grands essaims

Cet insecte dévorant les cultures est considéré
 comme l'un des plus grands fléaux de l'humanité


En 1954, ces criquets s'abattirent sur le Kenya sous forme de plusieurs essaims qui évoluaient à une altitude de 1 500 m et couvraient au total une superficie de 1 000 km². On estime leur nombre à 500 milliards d'individus, soit un poids de 100 000 tonnes. Dans les régions désertiques, le criquet pèlerin vit en solitaire, mais il suffit que l'humidité augmente avec les pluies pour qu'il se reproduise de façon massive : une fois écloses les larves sécrètent une phéromone particulière qui les incite à se regrouper. Devenus adultes, ils se rassemblent en essaims et vont envahir des zones situées loin de leur zone de reproduction traditionnelle.

  • Le phrynosome cornu : le moyen de défense le plus spectaculaire

Le phrynosome cornu possède 
un moyen de défense insolite mais radical.


Ce petit iguane qui se nourrit essentiellement de fourmis et en mange une quantité impressionnante chaque jour. La longueur de sa digestion le rend donc d'autant plus vulnérable face à ses prédateurs. Si le camouflage est son premier atout, le phrynosome cornu possède une peau recouverte d'épines qui peuvent transpercer la gorge de petits prédateurs, devant lesquels il se gonfle pour paraître encore plus impressionnant. Face à ses plus gros prédateurs, il utilise une arme spectaculaire en faisant jaillir de ses yeux un flot de sang nauséabond en provenance de ses sinus. Il ne peut pas cependant utiliser ce moyen de défense de façon systématique car il perd un quart du total de son sang chaque fois qu'il y fait appel.
  • Le welwitschia : les feuilles les plus âgées

Contrairement à la plupart des autres plantes, 
les feuilles du welwitschia n'ouvrent leurs stomates que la nuit,
 quand la température est plus fraîche 
et qu'elles ne risquent pas de perdre leur eau.


Cette grande plante verte de 2 à 6 m de diamètre est en réalité apparentée aux conifères. Le welwitschia n'est en fait composé que de deux immenses feuilles enchevêtrées qui emmaillotent un cœur brunâtre. Ces feuilles géantes peuvent pousser pendant 2 000 ans, mesureraient 200 m de long si à mesure de leur croissance, elles ne se desséchaient, aboutissant à un amoncellement de lanières végétales. Le welwitschia ne pousse que dans les déserts côtiers de Namibie et profite des brumes nocturnes de l'Atlantique pour se développer.
  • L'ours polaire : les plus grandes réserves de graisse 

Les femelles sont plus petites que les mâles 
mais leur prise de poids saisonnière 
est quatre fois plus importante.


Le poids de l'ours polaire varie de 200 à 600 kg. N'hibernant pas, excepté les femelles fécondées, les ours polaires passent leur temps à chasser, notamment le phoque. Si la chasse du printemps est heureuse, la femelle peut doubler son poids, ce qui fait d'elle le mammifère terrestre pouvant emmagasiner les plus grandes réserves de graisse. Pendant son hibernation, la femelle voit son métabolisme ralentir et ne survit que grâce à ses réserves de graisse.

Le condor des Andes : le plus grand oiseau charognard



Le condor des Andes a une envergure de 3,20 m


Plutôt charognards que rapaces, les condors sont d'excellents planeurs qui scrutent les charognes. Le condor des Andes est particulièrement adapté à ce mode de prédation : ses pattes lui permettent de freiner en vol, de marcher, mais pas de saisir une proie. Sa tête et son cou déplumés lui permettent de mieux s'insinuer dans les carcasses et son grand bec aiguisé peut lacérer la peau de ses victimes. Enfin ses mâchoires puissantes peuvent arracher de grands morceaux de chair.
  • La dionée : la plante la plus mobile

La dionée est capable de détecter 
si l'objet qu'elle piège est vivant ou inanimé.


La dionée utilise les deux lobes prolongeant chacune de ses feuilles comme un piège à mâchoire qui se referme sur les insectes dont la plante utilise les minéraux pour remédier à la pauvreté des sols tourbeux sur lesquels elle se développe. La pression de l'eau contenue dans les cellules de ses lobes foliaires exerce une tension différente entre les deux faces, ce qui les maintient ouverts de part et d'autre. Bordé de cils et de glandes qui sécrètent du nectar, chaque lobe porte au milieu de la face supérieure trois poils raides sensibles au moindre contact : dès qu'un insecte les frôle, des signaux électrochimiques sont émis, relâchent la pression de l'eau dans les cellules et les deux lobes se ferment en une fraction de seconde.
  • Le jacana du Mexique : les doigts les plus longs


Le jacana est surnommé "oiseau Jésus-Christ" 
car il donne l'impression de marcher sur l'eau.


Cet oiseau de 23 cm possède des doigts longs de 15 cm de long sur 11,5 de large. Donnant l'impression de marcher sur l'eau, le jacana se déplace en fait sur le tapis de végétation aquatique flottant à la surface des marais, grâce à la portance de ses longs doigts.
  • Le gerris : le meilleur marcheur sur l'eau

Le gerris est capable de marcher sur l'eau sans couler.


Souvent appelé à tort "araignée d'eau", le gerris est un insecte aquatique qui marche à la surface des eaux calmes des mares et des étangs comme sur une mince couche de glace. Ce phénomène est du à la tension superficielle de l'eau. Les molécules d'eau subissent en effet une force d'attraction réciproque qui s'exerce dans toutes les directions et maintient la continuité du fluide. Mais en surface la composante verticale de cette force s'exerce sur l'atmosphère, créant physiquement une mince pellicule capable de supporter des poids très légers. Les pattes du gerris comportent des poils hydrophobes, ce qui accentue l'effet de la tension superficielle.
  • Le bambou : la plante à croissance la plus rapide

Certaines espèces de bambou fleurissent
 une seule fois puis meurent.


Il existe près de 1 250 espèces de bambous qui pour la plupart poussent vite au début de leur vie. Adulte, le bambou ne pousse plus quelque soit sa durée de vie pouvant aller jusqu'à 100 ans. Par contre, il engendre de nouvelles pousses qui peuvent donc s'épaissir et devenir une bambouseraie impénétrable.
  • L'otarie antarctique : les moustaches les plus longues

Le mâle de l'otarie antarctique possède 
les plus longues moustaches du règne animal.


Les moustaches jouent le rôle d'antennes grâce à leurs cellules nerveuses qui stimulent les follicules gorgés de sang situés à leurs racines. Les moustaches remplacent les yeux et les doigts car elles captent des messages concernant aussi bien la texture, la forme et la taille des objets passant à proximité, grâce aux variations de la pression de l'eau. L'otarie antarctique chassant souvent dans l'obscurité, elle se sert de ses moustaches pour chasser.
  • Le séquoia : l'organisme vivant le plus haut

L'arbre le plus haut recensé était un eucalyptus
 qui mesurait 114 m en 1855 et se trouvait en Australie.


Les plus grands arbres du monde sont les séquoias de Californie, dont plus de 20 dépassent les 110 m de haut. Selon des estimations, le séquoia redwood pourrait même atteindre 122 à 130 m. Haut comme un immeuble de 50 à 60 étages, ce géant se reproduit par rejets qui doublent le tronc originel.
  • L'autruche : l'oiseau le plus gros

Bien que possédant des jambes puissantes, 
l'autruche est un animal pacifique.


L'autruche détient plusieurs records : il s'agit de l'oiseau le plus gros, le plus grand, le plus lourd et qui court le plus vite, celui qui possède les plus grands œufs, les plus grands yeux... Herbivore, elle passe son temps à manger et peut pour cela parcourir de nombreux kilomètres. Elle possède deux doigts par pied, contrairement aux autres oiseaux qui en possèdent quatre et quand elle fuit un prédateur, elle peut atteindre les 72 km/h.
  • Le manchot empereur : l'incubation la plus spartiate

Les mâles pingouins empereurs couvent leurs œufs 
sans bouger pendant deux mois.


Le manchot empereur est la plus grande des 17 espèces de sphéniscidés et la seule qui couve durant l'hiver antarctique. Le manchot empereur mâle ne quitte pas un instant l'œuf qu'il couve jusqu'à l'éclosion, ce qui l'empêche de bouger pendant une période de 62 à 67 jours. Les manchots se rassemblent fin mars, début avril pour la reproduction. Les femelles, après avoir pondu, rejoignent la mer et les mâles déposent chacun un œuf sur leurs pieds et le le couvrent d'un repli de peau formant une couche duveteuse protectrice. Ils se rassemblent alors en petits groupes serrés pour affronter debout les rigueurs de l'hiver antarctique.

Le ginkgo biloba : l'arbre le plus ancien


Le ginkgo biloba est un arbre majestueux
 pouvant vivre plus de 1 000 ans 
et atteindre 40 m de haut.


En août 1945, la bombe atomique sur Hiroshima anéantit toute la ville : rien ne repoussait sur le sol calciné sauf, au printemps suivant, une pousse de ginkgo. Véritable fossile vivant, cet arbre "aux quarante écus" est le seul survivant du très ancien ordre des ginkgoales, qui se répandirent sur Terre il y a 280 millions d'années. C'est sans doute la première plante de la planète présentant la silhouette d'un arbre. L'espèce a survécu aux cataclysmes volcaniques, aux tremblements de terre, aux changements climatiques...