Ce jeu morbide en vogue sur les réseaux sociaux, inquiète les autorités. Les parents sont appelés à la plus grande vigilance.
Ce « jeu », aussi absurde et macabre que dangereux, tire son nom d’une légende 
selon laquelle le cétacé serait capable de se suicider en s’échouant 
volontairement sur une plage. Il comporte cinquante défis. Certains 
semblent à première vue inoffensifs, comme « 
                    Écris un mot sur ta main
                     », « 
                    Parle avec une baleine
                     », « 
                    Dessine une baleine sur une feuille
                     ». Les autres, sont beaucoup plus sinistres : se 
réveiller en pleine nuit pour écouter des musiques tristes, regarder des
 vidéos prônant le suicide, se scarifier, ne plus parler à personne, 
monter sur une grue, se frapper, se couper les lèvres, puis, ultime 
étape : se donner la mort.  
 Il serait à l’origine de dizaines de suicides en 
Russie, où il a vu le jour, et de tentatives de pendaison. de suicides et de ..., à travers le monde. Le « blue whale challenge » – en français, le « défi de la 
baleine bleue » – est dans le collimateur des autorités, et de 
l’Éducation nationale, qui prend l’affaire très au sérieux.
Quel conseil donneriez-vous aux parents face à ce risque ? 
De communiquer, avant tout. D’en parler avec leurs enfants, avec la 
communauté éducative, les infirmiers scolaires, les acteurs sociaux. Ce 
que nous constatons parfois, c’est que les élèves victimes de ces 
phénomènes sont parfois victimes de harcèlement, et qu’ils trouvent dans
 ces jeux une forme de communauté dans laquelle ils arrivent à exister. 
Mais il n’y pas de règle et il convient de rester prudent, chaque cas 
est particulier.
