Voici cinq merveilles du patrimoine mondial qui seraient en grand danger sans l'Unesco agissant pour la science et l’éducation.
Ce sera effectif à compter du 31 décembre 2018. Ce jeudi, Donald Trump a pris la décision de quitter l’Unesco. Sa position intervient quelques mois après l’annonce, en juin dernier, de son retrait de l’accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique. Pourtant, sans cet accord sur le climat et le travail de l’Unesco, des sites naturels exceptionnels et protégés risquent de disparaître. La montée des eaux, l’assèchement des sols ou encore l’exploitation par l’homme de leurs ressources mettent en cause la pérennité de ces magnifiques paysages dont certains sont aussi sur le territoire américain…
Au cœur de l’Amérique centrale, la région côtière du Belize est un système naturel exceptionnel. Cayes (îlots bas) de sable, forêts de mangroves, lagons côtiers et estuaires composent un paysage paradisiaque, inscrit au Patrimoine mondial depuis 1996. C’est le plus grand réseau récifal de la région Atlantique-Caraïbes et le deuxième du monde. Mais le site se dégrade, avec le blanchiment des coraux, des ouragans violents et l’élévation du niveau de la mer, conséquences du réchauffement climatique qui mettent en péril ce bijou naturel.
En Indonésie, ce sont les étendues vertes de l’île de Sumatra qui constituent un patrimoine naturel en danger. Couvrant près de 2,5 millions d’hectares, les forêts dites « ombrophiles » (qui dépendent de conditions atmosphériques propices aux pluies ou brumes fréquentes et abondantes) sont en péril, victimes de l’exploitation forestière légale et illégale, de l’empiétement et du braconnage. La réduction des forêts menace également les espèces animales qui évoluent au sein de cet environnement. Après l’abattage des arbres, la méthode du brûlis utilisée provoque de gigantesques incendies. Les fumées polluent l’air jusqu’à Singapour et contribuent fortement au réchauffement climatique : elles représentent près de 80 % des 2,3 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) rejetées par l’Indonésie dans l’atmosphère.
Située au Niger, la réserve de l’Aïr et du Ténéré est la plus grande aire protégée d’Afrique, avec près de 7,7 millions d’hectares. C’est le dernier bastion de la faune sauvage du Sahara et du Sahel au Niger. Dans cette région du monde, les changements climatiques modifient les paysages. La brousse a perdu de sa vigueur, les fleuves sont ensablés et les cultures qui nourrissent les populations locales sont devenues peu productives. L’appauvrissement de la terre menace l’équilibre de la faune et les villages qui entourent ces paysages, poussant les habitants à partir.
Un fleuve d’herbe qui s’écoule de l’intérieur des terres vers la mer, où vit une variété infinie de reptiles et d’oiseaux… Le parc national américain des Everglades, situé en Floride, pourrait connaître une transformation radicale, liée au réchauffement climatique. La montée des océans est un des facteurs qui inquiète le plus dans cette région. L’élévation du niveau de la mer de près d’un mètre recouvrirait à 60 % le parc d’eau salée. Les Everglades ont déjà été touchées par l’arrivée du sel, qui a bouleversé l’équilibre de la biodiversité de certaines zones.
Le récif de la barrière du Belize :
Au cœur de l’Amérique centrale, la région côtière du Belize est un système naturel exceptionnel. Cayes (îlots bas) de sable, forêts de mangroves, lagons côtiers et estuaires composent un paysage paradisiaque, inscrit au Patrimoine mondial depuis 1996. C’est le plus grand réseau récifal de la région Atlantique-Caraïbes et le deuxième du monde. Mais le site se dégrade, avec le blanchiment des coraux, des ouragans violents et l’élévation du niveau de la mer, conséquences du réchauffement climatique qui mettent en péril ce bijou naturel.
Les forêts tropicales pluvieuses de Sumatra :
En Indonésie, ce sont les étendues vertes de l’île de Sumatra qui constituent un patrimoine naturel en danger. Couvrant près de 2,5 millions d’hectares, les forêts dites « ombrophiles » (qui dépendent de conditions atmosphériques propices aux pluies ou brumes fréquentes et abondantes) sont en péril, victimes de l’exploitation forestière légale et illégale, de l’empiétement et du braconnage. La réduction des forêts menace également les espèces animales qui évoluent au sein de cet environnement. Après l’abattage des arbres, la méthode du brûlis utilisée provoque de gigantesques incendies. Les fumées polluent l’air jusqu’à Singapour et contribuent fortement au réchauffement climatique : elles représentent près de 80 % des 2,3 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) rejetées par l’Indonésie dans l’atmosphère.
Les réserves naturelles de l’Aïr et du Ténéré :
Située au Niger, la réserve de l’Aïr et du Ténéré est la plus grande aire protégée d’Afrique, avec près de 7,7 millions d’hectares. C’est le dernier bastion de la faune sauvage du Sahara et du Sahel au Niger. Dans cette région du monde, les changements climatiques modifient les paysages. La brousse a perdu de sa vigueur, les fleuves sont ensablés et les cultures qui nourrissent les populations locales sont devenues peu productives. L’appauvrissement de la terre menace l’équilibre de la faune et les villages qui entourent ces paysages, poussant les habitants à partir.
Le Parc des Everglades, aux Etats-Unis :
Un fleuve d’herbe qui s’écoule de l’intérieur des terres vers la mer, où vit une variété infinie de reptiles et d’oiseaux… Le parc national américain des Everglades, situé en Floride, pourrait connaître une transformation radicale, liée au réchauffement climatique. La montée des océans est un des facteurs qui inquiète le plus dans cette région. L’élévation du niveau de la mer de près d’un mètre recouvrirait à 60 % le parc d’eau salée. Les Everglades ont déjà été touchées par l’arrivée du sel, qui a bouleversé l’équilibre de la biodiversité de certaines zones.
Les Monts Simien en Éthiopie :
C’est l’érosion qui, au cours des siècles, a formé ce paysage, l’un des plus spectaculaires du monde. Des précipices allant jusqu’à 1 500 m de profondeur et des pics accidentés composent ce refuge d’espèces animales rares, comme le babouin gelada
ou la Walia Ibex,
une chèvre que l’on ne trouve nulle part ailleurs. L’érosion des sols et les fréquents incendies sont les principales menaces qui pèsent sur le site éthiopien des Monts Simien. Il s’agit d’une zone habitée par les hommes, qui, avec le changement climatique, exercent une pression croissante sur le parc : l’extension des cultures, le bétail trop nombreux et la surexploitation des ressources naturelles met en cause la pérennité de cet environnement exceptionnel.