Des chercheurs ont analysé deux carottes extraites d'un glacier du plateau tibétain, découvrant 28 virus jusqu'alors inconnus selon eux.
Cependant, dans le pire des cas, cette fonte des glaces pourrait libérer des agents pathogènes dans l’environnement. Mais dans ce cas extrême, une connaissance d'un maximum de virus serait un atout.
Loin de connaître tous les virus sur terre
Les microbes différaient considérablement à travers les deux carottes de glace, représentant vraisemblablement des conditions climatiques très différentes au moment du dépôt.
En effet, les deux carottes ayant été prélevées en 1992 et en 2015, les couches externes ont été contaminées par des bactéries actuelles, il a donc fallu, à travers différentes méthodes, gratter 1,5 cm de couche externe afin d'accéder à de la glace non contaminé, dans un environnement soigneusement stérile.
Au final, 28 virus inconnus auraient été découverts.
Le réchauffement climatique fait craindre un certain nombre de conséquences, dont certaines potentiellement dramatiques. Parmi les scénarios évoqués, celui consistant à voir des agents pathogènes être relâchés dans l'atmosphère à cause de la fonte des glaciers. Et c'est dans cette optique qu'une découverte dans un glacier du plateau tibétain est intéressante.
En effet, des chercheurs qui ont dissout deux carottes de glaces ont découvert, assurent-ils, 28 groupes de virus différents et inconnus. Une clé pour essayer de recenser les virus ayant réussi à prospérer au fil du temps dans différents climats et environnement. Cependant, dans le pire des cas, cette fonte des glaces pourrait libérer des agents pathogènes dans l’environnement. Mais dans ce cas extrême, une connaissance d'un maximum de virus serait un atout.
Loin de connaître tous les virus sur terre
Les microbes différaient considérablement à travers les deux carottes de glace, représentant vraisemblablement des conditions climatiques très différentes au moment du dépôt.
Au final, 28 virus inconnus auraient été découverts.