Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez
Affichage des articles dont le libellé est en Angleterre à la fin du 17ème et jusqu'au début du 20ème siècle.. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est en Angleterre à la fin du 17ème et jusqu'au début du 20ème siècle.. Afficher tous les articles

Epoux vend épouse,.observée en Angleterre à la fin du 17ème et jusqu'au début du 20ème siècle .



A vendre, cinq shillings, ma femme, Jane Flebbarcl. Elle est bien bâtie, ferme sur ses pattes, une vraie poutre maîtresse. Elle sème et elle récolte, elle laboure et mène ses hommes, et elle tiendrait tête à n'importe quel gaillard qui tient les rênes serrées, parce qu'elle est butée comme un âne et que c'est une sacrée forte tête ; mais bien menée, elle serait douce comme un agneau. Il lui arrive de commettre des faux pas. Son mari s'en sépare parce qu'elle est trop pour lui.
N B : Tous ses vêtements seront donnés avec elle.
Leeds Mercury, gazette régionale, 7 juin 1879
Selling a Wife (1812–1814), de Thomas Rowlandson

Non, ce n'est pas une blague, mais bien une coutume observée en Angleterre à la fin du 17ème et jusqu'au début du 20ème siècle !!!
La vente était annoncée à l'avance par voie de publicité dans la gazette locale. Elle prenait la forme d'une vente aux enchères, souvent lors d'un marché. La femme y était menée par un licol généralement une corde mais parfois un ruban, attaché autour de son cou, de sa taille ou de son bras. Le prix pouvait varier entre un verre de bière et 100 £ soit 13 000 € aujourd'hui !
La vente d'une épouse permettait de mettre fin, par consentement mutuel, à un mariage insatisfaisant, le divorce n'étant accessible qu'aux plus riches.

Cette coutume, qui à l'heure actuelle peut choquer, peut se justifier et sembler moins barbare qu'elle n’y paraît.
Tout d'abord, dans l'Angleterre de l'époque, ainsi que partout en Europe, on se mariait par obligation, convenance ou filiation, mais jamais par amour. Une fois attachée à l'époux, la femme devenait pour son mari un bien comme un autre, sans droits ni possession. L'époux en échange, devait répondre aux besoins de sa femme.
Aujourd'hui, si mésentente il y a, les gens divorcent. Mais à l'époque géorgienne, on ne pouvait divorcer qu'en cas d’adultère avéré ou de violences cruelles et répétées. Et qui plus est, divorcer coûtait cher. Il restait donc comme solution pour les pauvres gens malheureux en amour : la fuite ou la vente aux enchères !

Une solution qui arrangeait aussi bien l'homme que la femme. D'ailleurs la vente ne pouvait se faire que par consentement mutuel. En général, l'époux y recourait parce qu'il avait besoin de liberté ou d'argent. Quant à la femme, il s'agissait d'échapper à la brutalité, l'alcoolisme ou la pauvre naissance de son mari. Et oui, une vente permettait souvent à la femme de s'élever socialement en étant achetée par un mari plus âgé, plus riche et de meilleure condition.