Des canons à eau ont été utilisés pour forcer les manifestants à interrompre leur rassemblement qui, à partir de Bab El Had, devait s’ébranler vers le Parlement où un sit-in était prévu. Tout cela s’est déroulé non loin de l’enceinte parlementaire qui avait accueilli le chef du gouvernement venu louer les bienfaits du « dialogue social » !
Cette marche a été convoquée après une série de manifestations et de grèves régionales, en signe de protestation contre la non-mise en œuvre de l’accord signé entre le ministère de la Santé et la coordination syndicale, en janvier dernier.
La Coordination a signalé dans un communiqué qu’« au moment où le personnel de la santé attend l’application juste de l’accord, les huit syndicats du secteur ont été surpris par la sortie unilatérale de trois décrets gouvernementaux, en l’absence totale de données détaillées et sans démarche participative ».
Il s’agit du décret d’application de la loi 08.22 relative à la création des groupements territoriaux de santé, le décret d’application de la loi 10.22 relative à la création de l’Agence marocaine du médicament et le décret d’application de la loi 11.22 relative à la création de l’Agence marocaine du sang et ses dérivés.
La Coordination avait précédemment appelé à la mise en œuvre d’un « programme de lutte », les 9, 10 et 11 juillet. Un canevas qui englobe « une grève nationale de 3 jours à l’exception des services d’urgence et de garde, une marche nationale massive à Rabat, mercredi 10 juillet, et une grève nationale de 3 jours à l’exception des services d’urgence et de garde, les 16, 17 et 18 juillet ».
Devant la réaction musclée des autorités, les syndicats ayant signalé plus d’une vingtaine d’interpellations, on est en droit de nous interroger sur la logique qui préside au « dialogue social » tel qu’il est prévu par la majorité. Comme on est en droit d’interpeller l’Exécutif sur le bien-fondé du slogan retenu pour son action au service de « l’Etat social »…
La Coordination a signalé dans un communiqué qu’« au moment où le personnel de la santé attend l’application juste de l’accord, les huit syndicats du secteur ont été surpris par la sortie unilatérale de trois décrets gouvernementaux, en l’absence totale de données détaillées et sans démarche participative ».
Il s’agit du décret d’application de la loi 08.22 relative à la création des groupements territoriaux de santé, le décret d’application de la loi 10.22 relative à la création de l’Agence marocaine du médicament et le décret d’application de la loi 11.22 relative à la création de l’Agence marocaine du sang et ses dérivés.
La Coordination avait précédemment appelé à la mise en œuvre d’un « programme de lutte », les 9, 10 et 11 juillet. Un canevas qui englobe « une grève nationale de 3 jours à l’exception des services d’urgence et de garde, une marche nationale massive à Rabat, mercredi 10 juillet, et une grève nationale de 3 jours à l’exception des services d’urgence et de garde, les 16, 17 et 18 juillet ».
Devant la réaction musclée des autorités, les syndicats ayant signalé plus d’une vingtaine d’interpellations, on est en droit de nous interroger sur la logique qui préside au « dialogue social » tel qu’il est prévu par la majorité. Comme on est en droit d’interpeller l’Exécutif sur le bien-fondé du slogan retenu pour son action au service de « l’Etat social »…