La Fonction publique marocaine est gangrenée par plusieurs maux dont les plus connus sont la corruption, le laxisme et l’absentéisme. Mais il y a un autre phénomène qui est négligé et qui constitue pourtant une plaie béante de notre Administration : les fonctionnaires fictifs qui sucent l’Etat.
Ces profiteurs ont des profils variés : agent public recruté sur la base d’un diplôme falsifié, de fausse attestation de nomination, de faux décrets d’intégration, de faux actes de naissance, de faux contrat, enseignant qui a effectué un voyage sans retour à l’étranger, sans parler du respectable médecin, assidu à son poste en clinique privée et invisible à l’hôpital public… Ils ne travaillent pas là où ils devraient, mais sont chaque mois rémunérés par notre pauvre pays. Tous partagent cependant un point commun : une absence totale de sentiment de culpabilité.
Pour vaincre le mal, le gouvernement doit tout simplement frapper dur et fort car ne pas prendre les sanctions appropriées revient à encourager les agents mafieux qui continueront à exploiter les failles de l’administration à leur profit.
En ne prenant qu’un salaire mensuel de 3.000 dirhams, ce gaspillage de deniers publics se chiffrerait à 3 milliards de dirhams! De quoi donner une bouffée d’oxygène aux finances de l’Etat!
Ces profiteurs ont des profils variés : agent public recruté sur la base d’un diplôme falsifié, de fausse attestation de nomination, de faux décrets d’intégration, de faux actes de naissance, de faux contrat, enseignant qui a effectué un voyage sans retour à l’étranger, sans parler du respectable médecin, assidu à son poste en clinique privée et invisible à l’hôpital public… Ils ne travaillent pas là où ils devraient, mais sont chaque mois rémunérés par notre pauvre pays. Tous partagent cependant un point commun : une absence totale de sentiment de culpabilité.
Ces fonctionnaires fantômes, errant dans les limbes de l’administration, s’engraissent indûment sur le dos du contribuable marocain. Ils sont illégalement rémunérés par le Trésor public, donc par l’Etat qui continue de « casquer » pour ces « fonctionnaires fantômes » : d’où le comble pour notre pays en pleine crise dont le taux de chômage devient de plus en plus galopant et où des milliers de jeunes diplômés frappent désespérément aux portes de la Fonction publique.
Pour éradiquer ce fléau, il faut avoir recours aux opérations de billetage pour payer les fonctionnaires sur leur lieu de travail : c’est donc une façon de vérifier l’authenticité de l’identité des agents afin de rémunérer exclusivement ceux qui ont réellement droit au salaire.Pour vaincre le mal, le gouvernement doit tout simplement frapper dur et fort car ne pas prendre les sanctions appropriées revient à encourager les agents mafieux qui continueront à exploiter les failles de l’administration à leur profit.
En ne prenant qu’un salaire mensuel de 3.000 dirhams, ce gaspillage de deniers publics se chiffrerait à 3 milliards de dirhams! De quoi donner une bouffée d’oxygène aux finances de l’Etat!