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Si les Espagnols mangent tard, c'est qu'ils ne sont pas dans le bon fuseau horaire

Depuis soixante-seize ans, l’Espagne serait dans un fuseau horaire qui ne lui convient pas et qui impose de longues journées aux travailleurs.



Ce n’est pas parce qu'ils aiment particulièrement manger une fois le soleil couché que les Espagnols passent souvent à table à la tombée de la nuit. Tout ça, c'est encore de la faute des Nazis. Curieux? Pas tant que ça quand on se remémore l’alliance entre Franco et Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale.
Au début du XXe siècle, l’Espagne partageait le même fuseau horaire que la Grande-Bretagne, le Portugal ou encore le Maroc. Mais en 1941, pour souligner sa solidarité avec Hitler, Franco décide de faire passer son pays à l'heure allemande, dans le fuseau horaire de l'Europe centrale. Résultat, les Espagnols ont continué à manger aux mêmes moments de la journée, mais leur repas de 20 heures est devenu celui de 21 heures.
À la fin de la guerre, le pays n’est pas revenu à son fuseau d’origine. C’est pourquoi les touristes s’extasient devant l’exotisme de l’Espagne, ses boutiques encore ouvertes à 20 heures et devant ses habitants qui commencent à aller manger des tapas à 22 heures.

Un souci pour les travailleurs

Si les touristes sont charmés, ce rythme de vie n’est pas sans conséquences sur les travailleurs. Une journée de travail ordinaire commence à 9 heures. Les salariés font ensuite une pause de deux heures à midi, la siesta, durant laquelle il n’est pas rare qu’ils fassent un somme. La journée se termine enfin aux alentours de 20 heures.

Un homme fait une sieste dans un parc
durant le festival San Fermin à Pampelune

Des journées longues auxquelles le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy souhaite mettre un terme. En 2016, le chef du Partido Popular avait d’ailleurs proposé de changer de fuseau horaire en revenant dans celui de Greenwich. «Je trouverai un consensus pour que les journées de travail finissent à 18 heures», avait-t-il déclaré. Une idée qui n'est pas pour plaire aux aficionados de la siesta du début d'après-midi.
Les travaux de Margarita Mayo, professeure de comportement organisationnel à la Business School de Madrid, vont dans le sens de la volonté du Premier ministre. En faisant l’expérience sur plus de 3.000 employés de 70 entreprises espagnoles différentes, elle a conclu qu’un retour à l’heure pré-1941 serait un avantage pour l’économie et les travailleurs:
«Les premiers résultats ont montré que des politiques en faveur d’heures plus flexibles permettent aux employés de mieux gérer leur temps de travail. Cela améliore leur équilibre travail-vie privée ainsi que les performances de l’entreprise.»
Le débat fait rage en Espagne, entre ceux prêts à dire adios à la siesta et ceux qui n’y toucheraient pour rien au monde.