Refusant toute concession à la modernité, le peuple Mikéa vit reclus dans une nature lointaine, hostile et isolée. A vrai dire, les conditions de vie sont si difficiles que sa survie fascine les scientifiques : comment peut-on tenir sans la moindre goutte d’eau ?! La chaîne Planète Thalassa leur a consacré un magnifique reportage pour tenter de percer le mystère…
Le hatsake, les cultures sur brûlis mieux connus sous le nom de tavy dans l’Est et le centre de Madagascar, menace sérieusement le niveau de vie de la population des Mikea. Dans les 10 dernières années près de 31 000 hectares de forêt d’épineux ont disparues menaçant sérieusement la survie de ce peuple.
Le peuple Mikéa vit à Madagascar. On l’appelle aussi le peuple de la forêt et on dit de lui qu’il vit sans ennui et sans souci, se soignant avec les plantes et s’alimentant de ce que la nature a à lui offrir. Mais comment ces gens font-ils pour boire dans une région du monde qui ne compte pas le moindre ruisseau, ni la moindre source ?
Tout simplement, grâce à une mystérieuse variété d’igname… les Mikea vivent dans une des régions les plus arides de Madagascar. Presque entièrement recouverte d’une forêt d’épineux, cette région est pour eux, si ce n’est un paradis, la part du monde qui leur a été impartie et à leurs yeux aucune région ne serait être plus agréable.
Dans leur zone d’habitat il n’y a pas de point d’eau, de rivière, de lac, de source. Il n’y a donc quasiment pas d’eau. Les taux de pluviométries sont entre 600 et 800 mm par an. Comment faire pour survire dans un telle environnement ?
Pour les plus évolués d’entre eux, ceux issue de la deuxième vague de migration récoltent un peu de maïs et achète du riz comme principale source de nourriture. Pour le premier groupe, ceux qui ont migré au XVII siècle, leur survie dépend exclusivement d’une racine d’igname. Cette succulente le baboho (Dioscorea bemandry). Variété sauvage et endémiques de Madagascar) peut être grosse comme une cuisse, elle pousse dans le sable et ont la récolte à une profondeur de 60/80 cm. La chaire est tendre, translucide et légèrement laiteuse. Très riche en eau, un peu comme une pastèque, en la consommant on boit autant que l’on mange. Le reste de leur régime alimentaire est composé de miel sauvage et du produit de la chasse. Les hérissons, les oiseaux sauvages et des sangliers sont l’essentiel de leur source de protéines. N’ayant pas d’eau ils préparent le fruit de la chasse principalement sous forme de grillade.
Parlera-t-on un jour d’eux au passé ?
Pour tout comprendre (puis découvrir des tas d’autres détails sur ce peuple fascinant), voici l’étonnant reportage:
Ils connaiossent la nature mieux que personne. Ele subvient à tous leurs besoins. Un report aiussi beau que surprenant.
« Ce babou remplace l’eau. Nous les mikéas, quand on en mange, on n’a plus besoin de boire. C’est pour ça qu’on ne cherche pas de source. Ça nous suffit. »
La nature pourvoit à tous nos besoins. Pourvu qu’on apprenne à la connaître… et à la respecter. C’est un peuple ancien et méconnu qui nous le rappelle. Qu’hommage lui soit rendu !