Maximilian Janisch a le look et la vie d’un enfant de son âge. Il vient d’avoir 12 ans. Il aime se baigner, faire du trampoline et jouer avec ses copains. Ce petit garçon a une vie presque normale. En effet, il est le plus jeune étudiant de France. Maximilian Janisch est un petit génie des mathématiques et possède un QI de 150 qui le place au-delà de l’échelle standard.
Dans la salle de cours, Maximilian se distingue aisément de ses camarades, puisqu’il fait bien une tête de moins qu’eux. Mais cette tête est assurément bien faite : à seulement 12 ans, ce jeune Suisse vient en effet d’intégrer une licence 2 de mathématiques et d’informatique à l’université de Perpignan (UPVD). Il y restera un semestre, pour travailler l’algèbre linéaire, les structures algébriques et les fonctions à plusieurs variables à un niveau universitaire.
Originaire du canton de Lucerne, Maximilian Janisch a été autorisé à quitter pendant quelques mois sa classe de seconde dans le cadre d’un « séjour linguistique ». Mais l’adolescent n’a pas choisi la France pour apprendre le français, langue qu’il maîtrise presque aussi bien que son allemand maternel. Il y a plutôt vu l’opportunité d’intégrer une faculté, choisissant les Pyrénées-Orientales pour y avoir passé de nombreux étés dans la maison familiale.
Maximilian est un enfant unique et surdoué. Fils d’un professeur de mathématiques à la retraite et d’une mère économiste, il est très tôt accompagné par son père, puis remarqué par ses enseignants. Année après année, il saute des classes. A 9 ans, il décroche sa « maturité » de mathématiques, l’équivalent du bac, avec la meilleure note du barème. Son don exceptionnel lui ouvre les portes de l’université de Zurich, où il bénéficie de cours particuliers du mathématicien italien Camillo De Lellis.
A 10 ans, il écrit sa biographie avec son père : Moi, un phénomène ?, suivie d’une tournée médiatique, de Genève à Paris. « J’affirme qu’il existe probablement des milliers d’enfants qui possèdent un pareil don, soutient son père à la télévision suisse. Le phénomène, si on tient à l’appeler ainsi, c’est que Maximilian a grandi dans un environnement dans lequel ce don peut être pris en compte de façon optimale. »