Le rebouteur ou rebouteux est un personnage bien connu à Ain Défali pour son habileté à remettre en place les nerfs "froissés" et les tendons "qui sautent", à dénouer les muscles, soigner les "foulures" et les articulations démises voire les fractures. Le rebouteux est donc avant tout quelqu'un qui soigne par une action physique. D’une façon générale, le rebouteux est « celui qui remet les os bout-à-bout ».
Tout comme chaque thérapeute a ses façons de faire, chaque rebouteux développe ses propres tournemains. Le rebouteux commun remet les muscles et les nerfs, et manipule de façon rudimentaire mais efficace.
L’un peut être plus doué pour remettre les vertèbres (on l’appellera renoueur), un autre pour réduire fractures et luxations (le rhabilleur ou l’ossier), un troisième plus rare sera renommé pour ses techniques viscérales (le videur de vésicules et le releveur d’estomac)… Le toucheur, lui, guérira par apposition des mains, par le fameux fluide et surtout par le biais de vieilles prières des moines-rebouteux du Moyen-Age. Le faiseur de secrets (qui barre le feu, passe les verrues, ou encore coupe le sang…) agit de la même façon, mais n’est souvent pas un rebouteux (au sens littéral : « qui remet / repousse » quelque chose en place).
Les fractures ouvertes sont rarement traitées par les rebouteux, dans ce cas, ils se contentent de désinfecter la plaie. Les fractures fermées sont réduites par massage à l’huile d’olive, traction par plâtrage avec un mélange farine-œufs. Le membre blessé est placé dans un appareil de contention (gouttière de toile ou de bois de laurier-rose). Un régime à base de sorgho en épi (dit encore mil noir ou mil chandelle) est prescrit. Ce régime réputé recalcifiant, favorise l’apparition d’un cal.
Tout comme chaque thérapeute a ses façons de faire, chaque rebouteux développe ses propres tournemains. Le rebouteux commun remet les muscles et les nerfs, et manipule de façon rudimentaire mais efficace.
L’un peut être plus doué pour remettre les vertèbres (on l’appellera renoueur), un autre pour réduire fractures et luxations (le rhabilleur ou l’ossier), un troisième plus rare sera renommé pour ses techniques viscérales (le videur de vésicules et le releveur d’estomac)… Le toucheur, lui, guérira par apposition des mains, par le fameux fluide et surtout par le biais de vieilles prières des moines-rebouteux du Moyen-Age. Le faiseur de secrets (qui barre le feu, passe les verrues, ou encore coupe le sang…) agit de la même façon, mais n’est souvent pas un rebouteux (au sens littéral : « qui remet / repousse » quelque chose en place).
Les fractures ouvertes sont rarement traitées par les rebouteux, dans ce cas, ils se contentent de désinfecter la plaie. Les fractures fermées sont réduites par massage à l’huile d’olive, traction par plâtrage avec un mélange farine-œufs. Le membre blessé est placé dans un appareil de contention (gouttière de toile ou de bois de laurier-rose). Un régime à base de sorgho en épi (dit encore mil noir ou mil chandelle) est prescrit. Ce régime réputé recalcifiant, favorise l’apparition d’un cal.