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Les Marocains sont de mauvais lecteurs.


 Les Marocains lisent peu. Triste constat, mais c'est une réalité. Ils ne sont pas de grands lecteurs. Lire des livres, romans et autres nouvelles ne fait pas partie des habitudes de nos concitoyens.
Par contre ces derniers ont un penchant pour les journaux et les magazines. Aux alentours du jardin de la ligue arabe, nombreux sont les personnes qui lisent des journaux. En revanche, personne ne tient dans sa main un livre ou un roman.
Au café du parc, toutes les tables sont occupées. Des jeunes ont les têtes dans des livres. Ils ne sont pas en train de lire par plaisir, mais par obligation, les rattrapages étant à leurs trousses. Nul besoin de déranger ou perturber la concentration des jeunes dans cette période.
Mais une personne semble être fatigué à force de réviser. En répondant à notre question sur ce que représente la lecture pour lui, il a répondu, «un mal de tête».
Décidément, les jeunes ont l'habitude de mélanger la lecture avec les études. Lorsque nous avons reposé la question, évoquant les motivations de la lecture. Notre jeune répond: «Une obligation pour les étudiants. Il faut lire, comprendre et apprendre par cœur les ouvrages de certains professeurs». Et de poursuivre : «Je ne lis pratiquement rien, sauf des journaux ou des magazines de mode ou de musique». De son côté, un autre jeune tient un quotidien alors que d'autres sont posés sur la table. Il a été en train de prendre des notes sur son carnet.
En guise de réponse à la même question, il a souligné son penchant pour la presse écrite. «Ma première source d'informations et d'actualités», précise-t-il. Il fait une étude sur les élections communales. En sa qualité de chercheur en sciences sociales, il a été enclin de faire des lectures sur le code des élections, découpage électoral, et les anciennes élections communales marocaines, afin de mener à bien son analyse. «Je ne lis que ce qu'il me faut pour mes recherches. Je trouve des difficultés à lire autre genre d'ouvrages que les écrits en sciences sociales. Par contre, je lis régulièrement la presse écrite», conclut-t-il.
Si selon plusieurs témoignages, la lecture est vécue comme une nécessité, en revanche, Abdellatif a un autre avis. Il affirme que la lecture est un pur plaisir. Elle est associée à la connaissance, à la culture générale, et au désire de développer son niveau d'instruction. Et d'ajouter : «C'est une fenêtre ouverte sur le monde et sur l'univers. L'amour de la lecture est incomparable».
Driss, son camarade, partage son enthousiasme. «La lecture est une satisfaction rare. C'est un outil pour armer sa personnalité, consolider son savoir, et un moyen inépuisable d'apprentissage et de connaissances», dit-il.
Quant à leurs préférences, les romans viennent en premier lieu, les magazines spécialisés, la poésie, le théâtre, les encyclopédies en second. Les journaux sont, quant à eux, de simples petits pains quotidiens pour les deux amis.

Bibliothèque : un lieu très fréquenté
A Casablanca, deux bibliothèques attirent le plus de lecteurs. Il s'agit de la Fondation Al Saoud et la bibilothèque de l'Institut Français. Cette dernière est plus fréquentée par de jeunes lecteurs. En revanche, la Fondation Al Saoud est réservée aux étudiants en cycles supérieurs.
C'est un vaste espace recelant des œuvres de très bonne qualité. «C'est ici que j'aime lire», explique Zakaria, étudiant en licence à la Faculté des sciences économiques, juridiques et sociales de Casablanca. «Ici, nous avons la possibilité d'avoir des ouvrages hors de notre pouvoir d'achat. Le calme et la bonne organisation offrent un espace propice à la recherche.
En plus, certains de mes professeurs viennent à ce lieu régulièrement», poursuit Zakaria.
La culture de la bibliothèque est présente chez certains étudiants. Mais nombreux sont ceux qui évoquent la contrainte du temps, et l'impossibilité d'emprunter les livres.

Pourquoi lit-on peu ? Absence de motivations, manque de temps, arrêt des études et travail sont les raisons avancées par les jeunes pour expliquer leur résistance aux "démons" de la lecture. Internet, télévision et autres chaines satellitaires représentent également d'autres raisons, également importantes, qui empêchent les gens de lire. Nombreux sont ceux qui souhaitent avoir des livres arabes intéressants, surtout dans le domaine de la santé, les voyages, la nature et la musique.
D'autres en outre, proposent, afin de développer la lecture, de revoir les prix des livres ainsi que la qualité des sujets traités. Ainsi, une grande majorité des Marocains ont invoqué le motif du prix pour lire plus. Un argument qui reste approximatif puisque l'on connaît, quand même, la possibilité de se procurer des livres très bon marché chez les bouquinistes, notamment à Derb Ghallef, Hay Hassani ou au marché de Bhayra à Casablanca.
Il est à rappeler que le Livre Sacré surclasse tous les autres types de livres. De manière générale, les livres religieux restent les plus lus.