La triche aux examens a encore de beaux jours devant elle ; si le gouvernement s'attaque actuellement à la fraude par smartphone en interdisant l'usage des téléphones dans les salles d'épreuve, les tricheurs ont déjà une longueur d'avance.
Une montre "qui rend les études plus faciles".
Une société croate vient en effet de lancer la montre 24kupi, une montre spécialement conçue pour tricher aux examens sans se faire prendre. C'est même son principal argument de vente : la montre 24kupi est "la seule montre qui rend les études plus faciles".
Elle permet de stocker des antisèches sous forme de textes numériques dans une mémoire intégrée et de les consulter sur son large écran rétroéclairé afin de pouvoir "distinguer chaque lettre à la perfection". L'on peut également les organiser en chapitres pour pouvoir "retrouver les réponses très facilement". La montre dispose d'une option défilement automatique du texte pour pouvoir tricher en toute discrétion.
Un bouton d'urgence pour ne pas se faire prendre.
Et si le professeur a un soupçon, la montre dispose d'un "bouton d'urgence" permettant de basculer instantanément sur un écran de montre "classique", indiquant l'heure, verrouillé par un code.
Enfin, pour parfaire la panoplie, la société propose aussi une mini-oreillette invisible compatible avec la montre et permettant d'écouter ses cours pré-enregistrés pour encore plus de discrétion.
"Ne travaillez pas dur, travaillez intelligemment !" clame le site de présentation de la montre. Tout en prévenant le futur acheteur que la société, en "vendant le produit, ne peut être tenue responsable de l'usage qui en sera fait".
Enseignants, méfiez-vous donc des élèves qui regardent l'heure trop souvent.
Une montre qui peut coûter très cher.
Cette montre, qui est commercialisée en noir ou en blanc en fonction du camouflage souhaité, est vendue un peu plus de 50 euros (environ 50 Dirhams). Mais, pour rappel, tout étudiant pris en train de tricher peut payer très cher ce délit, qui est sanctionné par la loi.
Si dans les faits, les sanctions restent relativement légères, avec un simple blâme, elles peuvent aller jusqu’à l’exclusion définitive de tout établissement public d’enseignement supérieur durant une période de cinq ans…