Pratique de plus en plus répandue, le ChemSex a un impact, notamment, sur la transmission du Sida.
ChemSex ? En anglais, ça veut dire "sexe sous drogue". Un terme inventé dans les années 90 à Londres par David Stuart. "Quand nous nous battions pour les droits des homosexuels, il y avait le Sida et c'était illégal d'être homosexuel. La communauté s'est rassemblée autour de la drogue", explique-t-il. Ancien amateur de drogues, il a ouvert une clinique et se bat contre cette pratique à risques. "Maintenant les drogues sont beaucoup plus nocives.
Ce n'est pas comme l'ecstasy ou la MDMA qui te donnent envie de danser, elles sont beaucoup plus dévastatrices. Un homosexuel meurt tous les 12 jours à Londres à cause du 'GBL'", ajoute David Stuart.
Le ChemSex et les nombreux problèmes qu'il engendre
Le ChemSex est une des causes du retour du Sida en Angleterre. "Le principal problème avec le ChemSex c'est la transmission du VIH et d'autres maladies sexuellement transmissibles. Mais bien sûr plein d'autres problèmes y sont associés : mode de vie et bien-être, la capacité à avoir des rapports sexuels en étant sobre, la capacité à conserver de l'intimité, ou juste aller au travail le lundi", estime encore David Stuart.
L'addiction sexuelle est une réalité. C'est en tout cas ce qu'affirment les 18 millions d'américains qui disent souffrir de cette pathologie.
Aux Etats-Unis, il existe désormais des cures spécifiques pour ces malades, dans des groupes de parole et des centres spécialisés où il faut compter entre 6000 et 40 000 dollars par mois pour être traité.
Avec l'affaire Tiger Woods, cette addiction a été mise en lumière, mais il reste difficile de démêler le vrai du faux. Véritable maladie ou nouveau business ?
Aux Etats-Unis, il existe désormais des cures spécifiques pour ces malades, dans des groupes de parole et des centres spécialisés où il faut compter entre 6000 et 40 000 dollars par mois pour être traité.
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