- COCAÏNE.
Les effets : L'usage de cocaïne provoque une euphorie immédiate, un sentiment de puissance intellectuelle et physique et une indifférence à la douleur et à la fatigue. Ces effets vont laisser place ensuite à un état dépressif et à une anxiété que certains apaiseront par une prise d'héroïne ou de médicaments psychoactifs. Une autre caractéristique de la cocaïne est de lever les inhibitions, ce qui peut conduire à commettre des actes de violence, des agressions sexuelles, des dépenses compulsives, etc. La sensation de "toute-puissance" entraînée par la cocaïne en fait un produit qui risque d'engendrer des passages à l'acte. Par ailleurs, les matériels utilisés pour "sniffer" peuvent transmettre les virus des hépatites A, B et C, s'ils sont partagés entre plusieurs usagers. Excitant puissant, la cocaïne provoque une dépendance psychique importante. Il est difficile d'arrêter une consommation aiguë de cocaïne, tant la nécessité d'en reprendre est importante. L'apaisement, même avec la consommation d'une autre substance, est très difficile.
- ECSTASY.
L’ecstasy fait partie d’une nouvelle série de substances apparues avec l’évolution de la chimie. Elle est fabriquée par synthèse dans des laboratoires clandestins par des chimistes. Son apparence externe ressemble à celle de l'aspirine, mais elle est très souvent coupée avec tout un tas d'autres produits plus ou moins dangereux (antidépresseurs, caféine, morphine, sédatifs, hormones...).
Les effets : ils sont semblables à ceux produits par le LSD et le sentiment de relaxation est semblable à celui du cannabis. Si elle plaît tant aux jeunes, c’est parce qu’elle favorise la communication entre les gens, elle provoque un fort sentiment d'appartenance au groupe. L’ecstasy exacerbe également tous les sens, en particulier le toucher. Une sensation ordinaire peut ainsi devenir exceptionnelle. Elle provoque facilement de pénibles tensions musculaires, généralement au visage et plus particulièrement aux mâchoires, claquements des mâchoires, grincements des dents, déshydratation corporelle, sécheresse de la bouche, sudation, nausées, étourdissements, épuisement et surmenage. Elle provoque également une accélération artificielle du rythme cardiaque et une augmentation de la pression artérielle. L’ecstasy engendre des troubles de la coordination rendant notamment la conduite d'un véhicule dangereuse et elle peut empêcher l'érection chez l'homme, ainsi que l'orgasme masculin et féminin.
- L’HEROÏNE.
Les effets : l'utilisateur éprouve une intense sensation de bien-être, suivie d'un état de gratification ou d'une sensation de faim. Mais il reste indifférent à la douleur, les pulsions sexuelles sont absentes, il ressent une sensation de chaleur et de lourdeur, son humeur devient changeante. De même que la dose requise pour produire cet effet peut entraîner une certaine agitation, des nausées et des vomissements. La tolérance à l’héroïne s’acquiert très vite et entraîne une très forte dépendance psychologique et physique.
Inhalants, solvants et médicaments
Ils ne sont pas considérés comme des drogues puisqu’ils n’ont pas été conçus pour ça. Sauf que… ils ne sont pas chers, on les trouve partout et ils ont des effets psychotropes.
- LES INHALANTS.
Qu’il s’agisse de colle à séchage rapide, de solvants comme les diluants de peinture ou les dissolvants à ongles, de cirage, de liquides servant au nettoyage ou de l’essence à briquet, les utilisateurs versent ou vaporisent ces produits dans un sac ou sur un linge.
Effets à court terme : leur inhalation procure un sentiment d’allégresse et d’euphorie semblable à celui causé par l’alcool, qui s’accompagne d’une sensation d’engourdissement et d’apesanteur. Mais ces produits engendrent également un manque de coordination motrice, des difficultés d’élocution, un ralentissement du rythme respiratoire et cardiaque, ainsi qu’un sentiment de témérité et de toute puissance.
Effets à long terme : l’utilisation prolongée entraîne une détérioration physique et psychologique progressive, allant de la confusion mentale à la paranoïa et aux dommages cérébraux. L'usage régulier de solvants crée une accoutumance qui nécessite une augmentation des doses pour obtenir les effets initiaux. Un "inhaleur" de colle peut, par exemple, être amené à avoir besoin de 8 à 10 tubes de colle, plutôt qu'un seul, pour obtenir les mêmes effets. La dépendance psychologique à l'égard des solvants est assez courante et se traduit par un besoin compulsif de continuer à inhaler ces drogues.
- LES MEDICAMENTS "PSYCHOACTIFS".
En vente libre, la société ne les considère pas comme des drogues. Les spécialistes s’insurgent : est qualifiée de drogue toute substance naturelle ou synthétique capable d'engendrer une toxicomanie.
- L’ALCOOL.
- LE TABAC.
Ses effets : le tabac contient de la nicotine, qui possède un effet "éveillant" anxiolytique et coupe-faim. Les produits du tabac (cigarettes, cigarettes à rouler...) sont composés d'additifs (humectants, goût, saveur, etc.). La combustion de ces produits crée de nouveaux composants (monoxyde de carbone, goudrons, etc.) nocifs pour la santé. Ainsi, le tabac augmente la pression artérielle, accélère le rythme cardiaque et détériore les artères. Les risques coronariens et les décès par infarctus du myocarde sont deux fois plus élevés chez les fumeurs. Le tabac a des effets nocifs sur le déroulement de la grossesse (prématurité, poids de naissance inférieur). Les fumeurs s'exposent également à des troubles au niveau de tout l'appareil respiratoire, notamment au risque de bronchite chronique et au risque de cancer du poumon.