10 – Les lions de Njambe :
Cette liste débute avec le pire cas de lions mangeurs d’homme de l’histoire. Il ne s’agissait pas d’un seul lion, mais d’une tribu entière, qui préférait la chaire humaine à tout autre type de nourriture. Les évènements se sont produits en en Tanzanie en 1932, près de la ville de Njombe. Une tribu importante de lions ont été responsables de nombreuses morts parmi les hommes de la région. La légende dit que les lions étaient sous le contrôle du sorcier d’une des tribus locales, Matamula Mangera, qui les envoya attaquer les membres de sa tribu après que ceux-ci lui ont retiré son poste (de sorcier). Les victimes suppliaient le sorcier de bien vouloir reprendre ses fonctions, mais il refusa.
Les lions continuaient d’attaquer, et le compte des victimes arriva à 1500, ce qui constitue la pire attaque de lions de l’histoire, et des pires cas d’attaques animales jamais enregistré. Finalement, George Rushby, chasseur reconnu, décida d’intervenir. Il tua 15 lions, avant que le reste de sa tribu ne quitte la région, mettant fin ainsi au cauchemar. Cependant, les habitants du coin restèrent convaincus que c’est le retour de l’ancien sorcier à son poste qui mit fin aux attaques.
9 – Two Toed Tom l’alligator :
Voici l’histoire d’un mangeur d’homme relativement obscure, car aujourd’hui encore, il est difficile de faire la différence entre ce qu’il s’est réellement passé, et le mythe autour cette histoire. On dit que cet énorme alligator mâle qui vivait aux Etats-Unis hantait les rives d’Alabama et de Floride au cours des années 1920. Il avait perdu tous les “doigts” de sa main gauche, ce qui laissait des traces reconnaissables sur ses victimes. C’est ainsi qu’il a été nommé Two Toed Tom, soit Tom Deux Doigts.
Il mesurait plus de 4m, et les gens disaient de lui qu’il n’était pas un crocodile, mais un démon venu les terroriser. Il se fit connaître des habitants de la région en dévorant d’innombrables vaches, mules, et surtout, des humains, bien souvent des femmes. (attaquées pendant qu’elle lavaient le linge.) A cause de ces nombreuses attaques, de nombreux fermiers ont tenté de tuer Tom, mais on dit que les balles n’avaient que peu d’effet sur lui, et toutes les tentatives de le tuer échouèrent.
Un fermier a même essayé de le tuer à la dynamite, après plus de 20 ans de tentatives pour le tuer. Il décida donc de lancer 15 bâtons de dynamite à l’endroit ou Tom était supposé vivre. Résultat? Tous les animaux présents sont morts, mais pas Tom. Cependant, après l’explosion, le fermier et son fils entendirent un bruit horrible. Se précipitant sur place, on dit qu’ils aperçurent les yeux de Tom, avant qu’il ne disparaisse dans l’eau. Plus tard, les cris furent expliqués par la découverte du cadavre mutilé de la belle fille du fermier qui a tenté de le tuer à la dynamite.
Encore une fois, il est difficile d’affirmer avec certitude que cette histoire a bien eue lieu. Cependant, de multiples témoignages concordant vont en ce sens. Enfin, des traces d’un alligator monstrueux avec seulement deux “doigts” ont été retrouvée dans les années 1980.
8 - Kesagake, l’ours meurtrier :
Un des animaux considérés comme le plus dangereux au Japon est le Frelon géant japonais, qui tue en moyenne une quarantaine de personnes par an. Cependant, l’animal terrestre le plus grand et le plus puissant au Japon est l’Ours Marron (Brown Bear), et ce qui constitue vraisemblablement l’attaque la plus brutale de cet animal s’est produit dans le village de Sankebetsu en 1915. A cette époque, Sankebetsu était un village de pionniers qui comptait peu d’habitants, et vivant dans une grande zone sauvage. La région était habitée par des ours marrons, dont un mâle géant surnommé Kesagake. Kesagake avait l’habitude de visiter le village pour se nourrir du blé récolté par les villageois, et étant devenu une nuisance pour ceux-ci, il fût la cible de tirs, avant de s’enfuir bléssé dans les montagnes.
Les villageois pensaient qu’après ça, l’ours ne reviendrait plus au village. Ils avaient tord.
Le 9 décembre 1915, Kesagake a refait surface. Il entra dans la maison de la famille Ota, où la femme d’un fermier était seule avec un bébé dont elle s’occupait. L’ours attaqua le bébé et le tua, puis attaqua la femme. Elle essaya de se défendre, mais fut finalement emmenée par l’ours dans la forêt. Quand des gens arrivèrent dans la maison, ils ne trouvèrent rien d’autre qu’une maison vide aux murs et au sol recouverts de sang. Une trentaine d’hommes se dirigèrent dans la forêt, déterminés à tuer l’ours et ramener les restes de la femme. Ils trouvèrent Kesagake et lui tirèrent dessus, mais ne parvinrent pas à le tuer. L’ours s’enfuyait, et les hommes trouvèrent le corps partiellement mangé par l’ours, qui l’avait laissé sous la neige pour terminer plus tard son repas.
Plus tard, l’ours retourna dans la ferme de la famille Ota, et des gardes armés partirent après lui, ce qui laissa une autre maison du village sans protection. Kesagake attaqua ainsi la maison de la famille Miyoke, et mutila tout le monde à l’intérieur. Bien que certains parvinrent à s’enfuir, deux enfants furent tués, ainsi qu’une femme enceinte. Quand les gardes comprirent leur erreur, ils revinrent vers la maison de Miyoke, et découvrirent les corps des deux enfants, de la femme, et son foetus tous couverts sur le sol couvert de sang.
En deux jours, Kesagake avait tué 6 personnes. Les villageois étaient terrifiés, et la plupart des gardes abandonnèrent leur poste par peur.
Un chasseur d’ours connu (encore???), fut informé des incidents, et raconta qu’il connaissait l’ours, qui avait déjà tué avant les attaques de Sankebetsu. Refusant au départ de participer à la chasse de Kesagake, il intégra le groupe de chasseurs le 14 décembre, et fut celui qui tua l’ours. Il mesurait presque 3m, et pesait 380kgs. Des restes d’humains furent retrouvés dans son estomac. Mais les évènements tragiques ne s’arrêtèrent pas là. Certains survivants des attaques de l’ours moururent de leur blessure. La réfion fit bientôt abandonnée par les villageois and devint une ville fantôme. Encore aujourd’hui, ces tristes évènements restent parmi les plus meurtriers et brutaux des attaques d’animaux dans le monde.
7 – Les attaques de requins du New Jersey :
Ces attaques de requins se sont produits en 1916, à une époque où on savait peu de choses sur les requins, alors même que certains scientifiques affirmaient que les requins n’étaient pas du tout dangereux. Il s’agit là d’un des très rares cas de requin mangeur d’homme, la plupart de ces attaques étant isolées. Tout s’est produit sur la côte du New Jersey, et la première victime était un jeune homme du nom de Charles Vansant. Il fut attaqué alors qu’il nageait avec un chien, et plusieurs personnes, dont des membres de sa famille, ont assisté à l’attaque, alors qu’un maître nageur tenta d’aller secourir le jeune homme. Le requin, tenace, suivit le maître nageur jusqu’à la cote. Arrivé sur la plage il était trop tard : le requin avait arraché les deux jambes du jeune homme, qui est mort en arrivant sur la plage.
Bien que des requins avaient été vus dans la zone pendant plusieurs jours, les scientifiques qui avaient été informés de l’attaque affirmèrent que les requins ne pouvaient pas être responsables, et allèrent jusqu’à dire que le responsable de l’attaque était une baleuse tueuse ou une tortue de mer !
Les prochaines attaques n’allaient pas se passer dans la mer, mais dans une crique près de la ville Matawan. Encore une fois, les gens présents ont reporté avoir vu un requin dans la crique, mais cela fut ignoré jusqu’au 12 juillet, où une jeune garçon de 11 ans fut attaqué et tiré sous l’eau pendant qu’il nageait. Plusieurs habitants du coin se rendirent dans la crique, et un homme du nom de Stanley Fisher plongea dans l’eau pour secourir le jeune garçon. Mais il ne trouva que des restes de son corps, et fut lui aussi attaqué et succomba de ses blessures.
La dernière victime fut un autre garçon, qui lui aussi fut attaqué à peine 30 minutes après la précédente attaque. Bien que gravement blessé, il fut la seule victime à survivre.
Le 14 juillet, un Requin Blanc femelle fut capturé dans une baie près de la crique de Matawan. On dit que des restes humains furent retrouvés dans son estomac. Mais, bien que ce requin était initialement identifié comme le mangeur d’homme, tout le monde n’était convaincu. Aujourd’hui, alors que les scientifiques croient effectivement que le Requin Blanc était le responsable des deux premières victimes, ils pensent que les attaques de Matawan étaient dues à un Requin Bouledogue. En effet, ce requin peut vivre dans des eaux froides et constitue une espèce de requin extrèmement aggressive, considérée par certains comme étant plus dangereux que le Requin Blanc.
Ces évènements sont alors devenus ”sans précédents dans l’histoire américaine”. Ces évènements se sont transformés en psychose, et ont d’ailleurs inspiré le roman de Peter Benchley, “Jaws”, qui allait par la suite être adapté au cinéma par Steven Spielberg pour devenir Les Dents de la Mer.
6 – L’ours de Mysore :
L’Ours Lippu, aussi appelé Ours Paresseux, est responsable de nombreuses disparitions humaines en Inde (1 par semaine selon certaines personnes), mais ne mange que très rarement ses victimes. En fait, ils mangent très rarement de la viande, et préfèrent se nourrir de termites et de fruits, et sont particulièrement friands de miel. Cependant, un de ces ours est devenu connu dans la région comme étant un mangeur d’hommes.
Il existe des légendes étranges autour des origines de l’ours tueur de Mysore. Certains disent que l’ours était en fait un homme, et qu’il avait kidnappé une fille. La fille fut secourue par des villageois et l’ours se lança dans des attaques en guise de vengeance.
Une version plus crédible veut que l’ours a été attaqué et blessé par l’homme est devenu agressif en retour. L’ours en question attaqué plus d’une trentaine d’hommes dans l’état indien du Mysore. Comme toute attaque de ce type d’ours, chaque victime s’est vu attaqué au visage, et ceux qui ont survécu sont resté défigurés à vie. 12 des victimes succombèrent à leurs blessures, et 3 d’entre elles furent dévorés, ce qui est extrêmement inhabituel. La bête fut finalement tuée par Kenneth Anderson, bien qu’il fallut 3 battues pour abattre l’animal.
5 – La bête du Gevaudan :
Bien connu en France, surtout après le film éponyme à son sujet, la bête du Gevaudan reste cependant très mystérieuse. Cette bête (certains affirment qu’ils y en avaient 2), a terrorisé le Gevaudan de 1764 à 1764. Alors qu’elle était décrite comme un loup anormalement grand, la vérité est que la bête n’a jamais vraiment été identifiée. On dit qu’elle était plus grande qu’un loup, avec une couleur rougeâtre et une odeur insupportable, ainsi que des dents plus grandes que celles des autres loups. La créature tua sa première victime, une jeune fille, en juin 1764. C’était la première d’une série d’attaques très inhabituelles, où le loup ciblait spécifiquement les humains, et ignorant le bétail et autres animaux domestiques. 210 humains furent attaqués, 113 moururent, et 98 furent dévorées. Les attaques étaient si fréquentes et brutales que beaucoup croyaient que la bête était un démon envoyé par Dieu pour les punir. D’autres y voyaient un loup-garou.
Alors que l’opinion générale veut qu’il ne s’agissait que d’un simple loup, la bête (ou les 2 bêtes, puisque certains rapports font mention de 2 animaux), il n’en demeure pas moins que la description de la créature ne correspond pas au loup européen traditionnel, qui était répandu et bien connu à l’époque. Certains experts croient que la bête pouvait être une hyène, qui s’était probablement échappée d’une ménagerie. Bien que souvent vues comme de lâches charognards, les hyènes sont en fait des prédateurs très puissants, qui s’attaquent souvent à l’homme en Afrique et certaines parties de l’Asie. Par exemple, une hyène mangeuse d’homme a terrorisé le Malawi en 2003 (article en anglais), forçant des centaines de personnes à quitter leur village. Tout comme la bête du Gevaudan, les hyènes sont reconnues pour leurs grandes dents, et leur odeur forte. Elles sont aussi plus grandes et puissantes que le loup moyen.
La bête du Gevaudan a réussit à échapper aux chasseurs et même à l’armée, mais elle fut finalement tuée en 1767 par Jean Chastel, un chasseur local. La légende veut que Chastel utilisa une balle d’argent pour tuer la créature, mais rien n’a été prouvé, donc il peut s’agir d’un mythe. En ouvrant le ventre de la bête, Chastel trouva des restes d’humains, confirmant ainsi qu’il s’agissait bien d’une bête mangeuse d’hommes.
4 – The Ghost and The Darkness (Le Fantôme et Les Ténèbres) :
En 1898, les britanniques débutèrent la construction d’un pont de chemin de fer sur la rivière Tsavo du Kenya. Au cours des 9 mois qui ont suivis, les malheureux travailleurs sur le pont devinrent la cible de 2 lions mangeurs d’hommes (identifiés plus tard comme des frères). Ces lions étaient énormes, mesurant plus de 3m selon certains (information non confirmée par les photos ci dessus), et, comme pour les autres lions de la régions du Tsavo, ils n’avaient pas l’habitude de la présence de l’homme. Au début, les lions arrachaient les hommes de leur tente pour les emmener dans la savane et les dévorer durant la nuit. Mais bientôt, ils devinrent si peu farouches, qu’ils ne prenaient plus le temps de tirer leurs victimes dans la savane, et les dévoraient à quelques mètres de leurs tentes. Leur taille, leur férocité et leur ruse étaient si remarquables que beaucoup de locaux pensaient qu’ils n’étaient pas de simples lions, mais des démons, ou peut-être la réincarnation de leurs ancêtres essayant de repousser l’invasion britannique. (la croyance de rois morts se réincarnant en lions était très commune à cette époque en Afrique de l’Ouest). Les deux mangeurs d’homme étaient surnommés le Fantôme et les Ténèbres, et les travailleurs étaient si effrayés qu’ils se sont enfuis pas centaines de la région du Tsavo. La construction de la voie ferrée s’arrêta : personne ne voulait être la prochaine victime des “lions maléfiques”
Finalement, l’ingénieur à la tête de la construction de la voie ferrée, John Henty Patterson, arriva à la conclusion que la seule solution était de tuer les mangeurs d’hommes. Il était très près d’être dévoré par les lions, mais il réussit à tuer le premier lion en décembre 1898, avant de tuer le deuxième 2 semaines après. Jusque là, les lions avaient tué 140 personnes. Patterson trouva le repaire des deux lions, une grotte près de la rive du Tsavo, dans laquelle il fit une découverte macabre : il y trouva les restes des victimes humaines, ainsi que des restes de vêtements et bijoux. Cette grotte existe toujours aujourd’hui, et si la plupart des ossements ont été exhumés, on dit qu’il en reste encore beaucoup à l’interieur. Certains experts ont affirmé récemment que les lions n’ont mangé “que” 35 de leurs victimes. Mais celà ne veut pas dire qu’ils n’ont pas tué toutes les autres. Aujourd’hui, les mangeurs d’hommes du Tsavo, ou plutôt leur peaux empaillées sont visible au Fiel Museum de Chicago, bien que les authorités Kenyanes ont exprimé le souhait de construire un musée leur étant entièrement consacré, auquel cas le Fantôme et Les Ténèbres pourraient à nouveau retourner à Tsavo.
Les évènements ont d’ailleurs inspiré un film que vous avez peut-être vus, The Ghost and The Darkness, sorti en 1996, avec Michael Douglas et Val Kilmer.
3 – Le léopard de Panar :
Bien qu’étant le plus petit des vrais “gros chats”, il n’en est pas moins meurtrier que ses grands frères. En fait, le léopard est peut-être notre plus ancien prédateur : des morsures de léopards ont été trouvées sur les os fossilisés de nos ancêtres, indiquant que l’animal mangeait déjà nos ancêtres il y a plus de 3 millions d’années. Mais bien que les léopards adultes peuvent voir les hommes comme une proie adéquate dans certains cas, seul un faible nombre d’entre eux sont devenus de véritables mangeurs d’hommes, préférant la chair humaine à tout autre type de nourriture.
Le léopard mangeur d’homme le plus meurtrier de l’histoire était le léopard de Panar. Ce mâle vivait dans la région du Kumaon, en Inde, au début du 20éme siècle. Il était le plus actif dans la région de Panar, où il a tué plus de 400 personnes.
Il semblerait que le léopard ait été blessé par un chasseur, le rendant incapable de chasser des animaux sauvages, donc il se replia sur les humains pour survivre. Il fut finalement tué par le chasseur Jim Corbett en 1910. Bien que le léopard de Panar était le plus connu de tous, il y avait d’autres bêtes qui étaient tout aussi craintes. Le mangeur d’homme de Kahani par exemple, tua plus de 200 personnes et le mangeur d’homme de Rudraprayag, attaqua et tua 125 pèlerins Hindou, avant d’être lui aussi tué par Jim Corbett. Plus petits, plus agiles, et selon certains, plus rusés que les lions ou les tigres, les léopards sont considérés comme étant parmi les animaux les plus meutriers par les chasseurs de gros gibier.
2 – La tigresse de Champawat :
Durant la fin du 19ème siècle, une région du Népal proche de l’Himalaya était terrorisé par le plus connu, et le plus prolifique mangeur d’hommes de l’histoire. Hommes, femmes et enfants étaient régulièrement pris en ambuscade dans jungle. Les attaques étaient si fréquentes et si sanguinaires que les gens commencèrent à parler de démon, et de punition de Dieu. Le, ou plutôt la responsable était une Tigresse du Bengal qui avait été blessée par un chasseur. Elle a pu s’échapper, mais la balle a cassé deux de ses dents. En douleur constante, et devenue incapable de chasser ses proies habituelles, la tigresse est devenue mangeuse d’hommes.
Bientôt, le nombre de victimes avoisinait les 200. Des chasseurs furent envoyés pour tuer la bête, mais elle était trop rusée, et ne se laissait voir que rarement. Finalement, le gouvernement népalais décida que le problème était suffisamment important pour envoyer l’Armée Nationale après la tigresse. A part pour la Bête du Gevaudan, c’était là probablement le seul cas où le gouvernement fit appel à l’armée pour tuer un animal mangeur d’hommes. Mais il échouèrent dans leur mission. L’animal fut cependant forcé d’abandonner son territoire pour traverser la frontière pour l”Inde, vers la région de Champawat où la tigresse continua ses attaques. On dit que pour chaque humain qu’elle tuait, elle devenait plus audacieuse, jusqu’à finalement attaquer en plein jour en rodant autour des villages. Les hommes n’osaient même plus quitter leur tente pour aller travailler, car ils pouvaient entendre la tigresse tueuse dans la forêt qui les attendait. Mais la plupart des bêtes mangeuses d’hommes partagent le même destin, et finalement, un homme décida de mettre à un terme à son règne. Il s’agissait de Jim Corbett, qui ironiquement, deviendrait à la suite le premier grand défenseur en faveur de la protection des tigres.
Corbett déclara plus tard qu’il ne put trouver la tigresse qu’en suivant les traces de sang macabres et les membres de sa dernière victime, une adolescente, qu’elle laissait derrière elle. Corbett était un homme courageux, mais il était cependant horrifié par la vue macabre. Il tua la tigresse en 1911. Les locaux furent si soulagés qu’ils firent de Corbett un “sadhu”, un homme saint. Jusque là, la tigresse avait tué 436 humains, et ce n’était là que les victimes enregistrées. A titre de comparaison, elle a tué plus d’hommes que les pires tueurs en série de l’histoire. On dit cependant qu’une tueuse en série, une comptesse hongroise du nom d’Erzebet Bathory, rivalise presque avec le nombre de victimes de la tigresse de Champawat. Ironiquement, cette tueuse en série est connue sous le nom de “Tigresse de Csejte”
Tous les mangeurs d’homme de cette liste sont morts. Leur effroyables attaques ne sont plus que des souvenirs macabres maintenant. Tous…sauf un. Au Burundi, vit aujourd’hui encore le plus grand mangeur d’homme de notre époque, un crocodile du Nil male mesurant 6m de long et pesant près d’une tonne. Il est le plus grand crocodile du Nile vivant, ainsi que le plus grand prédateur de tout le continent africain, et selon Patrice Faye, un naturaliste qui a passé des années à tenter de le capturer, il a tué plus de 300 personnes jusqu’à maintenant. Bien que toujours en vie et actif, le crocodile, surnommé Gustave par Faye, est déjà une légende. (Il y a déjà un film inspiré de son histoire)
Les locaux disent qu’il tue pour le plaisir, pas seulement pour se nourrir, qu’il tue plusieurs personnes à chaque attaque, avant de disparaître pendant des mois, voire des années, avant de réapparaître dans une autre région pour tuer à nouveau. Personne ne peut prédire où et quand il refera surface. On dit de lui qu’il a un appétit monstrueux, et qu’il a dévoré un mâle hippopotame, un animal extrêmement puissant et dangereux que les crocodiles évitent habituellement. Le corps de Gustave porte d’innombrables cicatrices faites par des couteaux, des lances, et mêmes des armes à feu. Un emplacement sombre au sommet de sa tête est la seule trace restant d’une balle qui était censée mettre un terme à son règne. Mais tous les chasseurs qui s’y sont frottés, ainsi qu’un groupe de soldats armés, n’ont pas réussi à le tuer.
Faye lui-même a essayé de capturer Gustave en construisant un énorme piège sous marin, mais bien que le crocodile soit bien apparu, il ne s’est jamais approché de la cage. Il nageait tranquillement à coté du piège, comme pour se moquer de ses aspirants chasseurs. Alors qu’on dit de lui qu’il a plus de 60 ans, Gustave est peut-être trop experimenté et malin pour se faire avoir, donc ses attaques ne sont apparemment pas prêtes de s’arréter. Faye essaye de le capturer vivant, pour protéger à la fois les hommes de la région, et l’animal. Un emplacement a déjà d’ailleurs été construit dans le Parc National Ruzizi du Burundi, attendant la capture du plus dangereux mangeur d’homme de notre époque.
Cette liste débute avec le pire cas de lions mangeurs d’homme de l’histoire. Il ne s’agissait pas d’un seul lion, mais d’une tribu entière, qui préférait la chaire humaine à tout autre type de nourriture. Les évènements se sont produits en en Tanzanie en 1932, près de la ville de Njombe. Une tribu importante de lions ont été responsables de nombreuses morts parmi les hommes de la région. La légende dit que les lions étaient sous le contrôle du sorcier d’une des tribus locales, Matamula Mangera, qui les envoya attaquer les membres de sa tribu après que ceux-ci lui ont retiré son poste (de sorcier). Les victimes suppliaient le sorcier de bien vouloir reprendre ses fonctions, mais il refusa.
Les lions continuaient d’attaquer, et le compte des victimes arriva à 1500, ce qui constitue la pire attaque de lions de l’histoire, et des pires cas d’attaques animales jamais enregistré. Finalement, George Rushby, chasseur reconnu, décida d’intervenir. Il tua 15 lions, avant que le reste de sa tribu ne quitte la région, mettant fin ainsi au cauchemar. Cependant, les habitants du coin restèrent convaincus que c’est le retour de l’ancien sorcier à son poste qui mit fin aux attaques.
9 – Two Toed Tom l’alligator :
Il mesurait plus de 4m, et les gens disaient de lui qu’il n’était pas un crocodile, mais un démon venu les terroriser. Il se fit connaître des habitants de la région en dévorant d’innombrables vaches, mules, et surtout, des humains, bien souvent des femmes. (attaquées pendant qu’elle lavaient le linge.) A cause de ces nombreuses attaques, de nombreux fermiers ont tenté de tuer Tom, mais on dit que les balles n’avaient que peu d’effet sur lui, et toutes les tentatives de le tuer échouèrent.
Un fermier a même essayé de le tuer à la dynamite, après plus de 20 ans de tentatives pour le tuer. Il décida donc de lancer 15 bâtons de dynamite à l’endroit ou Tom était supposé vivre. Résultat? Tous les animaux présents sont morts, mais pas Tom. Cependant, après l’explosion, le fermier et son fils entendirent un bruit horrible. Se précipitant sur place, on dit qu’ils aperçurent les yeux de Tom, avant qu’il ne disparaisse dans l’eau. Plus tard, les cris furent expliqués par la découverte du cadavre mutilé de la belle fille du fermier qui a tenté de le tuer à la dynamite.
Encore une fois, il est difficile d’affirmer avec certitude que cette histoire a bien eue lieu. Cependant, de multiples témoignages concordant vont en ce sens. Enfin, des traces d’un alligator monstrueux avec seulement deux “doigts” ont été retrouvée dans les années 1980.
8 - Kesagake, l’ours meurtrier :
Un des animaux considérés comme le plus dangereux au Japon est le Frelon géant japonais, qui tue en moyenne une quarantaine de personnes par an. Cependant, l’animal terrestre le plus grand et le plus puissant au Japon est l’Ours Marron (Brown Bear), et ce qui constitue vraisemblablement l’attaque la plus brutale de cet animal s’est produit dans le village de Sankebetsu en 1915. A cette époque, Sankebetsu était un village de pionniers qui comptait peu d’habitants, et vivant dans une grande zone sauvage. La région était habitée par des ours marrons, dont un mâle géant surnommé Kesagake. Kesagake avait l’habitude de visiter le village pour se nourrir du blé récolté par les villageois, et étant devenu une nuisance pour ceux-ci, il fût la cible de tirs, avant de s’enfuir bléssé dans les montagnes.
Les villageois pensaient qu’après ça, l’ours ne reviendrait plus au village. Ils avaient tord.
Le 9 décembre 1915, Kesagake a refait surface. Il entra dans la maison de la famille Ota, où la femme d’un fermier était seule avec un bébé dont elle s’occupait. L’ours attaqua le bébé et le tua, puis attaqua la femme. Elle essaya de se défendre, mais fut finalement emmenée par l’ours dans la forêt. Quand des gens arrivèrent dans la maison, ils ne trouvèrent rien d’autre qu’une maison vide aux murs et au sol recouverts de sang. Une trentaine d’hommes se dirigèrent dans la forêt, déterminés à tuer l’ours et ramener les restes de la femme. Ils trouvèrent Kesagake et lui tirèrent dessus, mais ne parvinrent pas à le tuer. L’ours s’enfuyait, et les hommes trouvèrent le corps partiellement mangé par l’ours, qui l’avait laissé sous la neige pour terminer plus tard son repas.
Plus tard, l’ours retourna dans la ferme de la famille Ota, et des gardes armés partirent après lui, ce qui laissa une autre maison du village sans protection. Kesagake attaqua ainsi la maison de la famille Miyoke, et mutila tout le monde à l’intérieur. Bien que certains parvinrent à s’enfuir, deux enfants furent tués, ainsi qu’une femme enceinte. Quand les gardes comprirent leur erreur, ils revinrent vers la maison de Miyoke, et découvrirent les corps des deux enfants, de la femme, et son foetus tous couverts sur le sol couvert de sang.
En deux jours, Kesagake avait tué 6 personnes. Les villageois étaient terrifiés, et la plupart des gardes abandonnèrent leur poste par peur.
Un chasseur d’ours connu (encore???), fut informé des incidents, et raconta qu’il connaissait l’ours, qui avait déjà tué avant les attaques de Sankebetsu. Refusant au départ de participer à la chasse de Kesagake, il intégra le groupe de chasseurs le 14 décembre, et fut celui qui tua l’ours. Il mesurait presque 3m, et pesait 380kgs. Des restes d’humains furent retrouvés dans son estomac. Mais les évènements tragiques ne s’arrêtèrent pas là. Certains survivants des attaques de l’ours moururent de leur blessure. La réfion fit bientôt abandonnée par les villageois and devint une ville fantôme. Encore aujourd’hui, ces tristes évènements restent parmi les plus meurtriers et brutaux des attaques d’animaux dans le monde.
7 – Les attaques de requins du New Jersey :
Ces attaques de requins se sont produits en 1916, à une époque où on savait peu de choses sur les requins, alors même que certains scientifiques affirmaient que les requins n’étaient pas du tout dangereux. Il s’agit là d’un des très rares cas de requin mangeur d’homme, la plupart de ces attaques étant isolées. Tout s’est produit sur la côte du New Jersey, et la première victime était un jeune homme du nom de Charles Vansant. Il fut attaqué alors qu’il nageait avec un chien, et plusieurs personnes, dont des membres de sa famille, ont assisté à l’attaque, alors qu’un maître nageur tenta d’aller secourir le jeune homme. Le requin, tenace, suivit le maître nageur jusqu’à la cote. Arrivé sur la plage il était trop tard : le requin avait arraché les deux jambes du jeune homme, qui est mort en arrivant sur la plage.
Bien que des requins avaient été vus dans la zone pendant plusieurs jours, les scientifiques qui avaient été informés de l’attaque affirmèrent que les requins ne pouvaient pas être responsables, et allèrent jusqu’à dire que le responsable de l’attaque était une baleuse tueuse ou une tortue de mer !
Les prochaines attaques n’allaient pas se passer dans la mer, mais dans une crique près de la ville Matawan. Encore une fois, les gens présents ont reporté avoir vu un requin dans la crique, mais cela fut ignoré jusqu’au 12 juillet, où une jeune garçon de 11 ans fut attaqué et tiré sous l’eau pendant qu’il nageait. Plusieurs habitants du coin se rendirent dans la crique, et un homme du nom de Stanley Fisher plongea dans l’eau pour secourir le jeune garçon. Mais il ne trouva que des restes de son corps, et fut lui aussi attaqué et succomba de ses blessures.
La dernière victime fut un autre garçon, qui lui aussi fut attaqué à peine 30 minutes après la précédente attaque. Bien que gravement blessé, il fut la seule victime à survivre.
Le 14 juillet, un Requin Blanc femelle fut capturé dans une baie près de la crique de Matawan. On dit que des restes humains furent retrouvés dans son estomac. Mais, bien que ce requin était initialement identifié comme le mangeur d’homme, tout le monde n’était convaincu. Aujourd’hui, alors que les scientifiques croient effectivement que le Requin Blanc était le responsable des deux premières victimes, ils pensent que les attaques de Matawan étaient dues à un Requin Bouledogue. En effet, ce requin peut vivre dans des eaux froides et constitue une espèce de requin extrèmement aggressive, considérée par certains comme étant plus dangereux que le Requin Blanc.
Ces évènements sont alors devenus ”sans précédents dans l’histoire américaine”. Ces évènements se sont transformés en psychose, et ont d’ailleurs inspiré le roman de Peter Benchley, “Jaws”, qui allait par la suite être adapté au cinéma par Steven Spielberg pour devenir Les Dents de la Mer.
6 – L’ours de Mysore :
L’Ours Lippu, aussi appelé Ours Paresseux, est responsable de nombreuses disparitions humaines en Inde (1 par semaine selon certaines personnes), mais ne mange que très rarement ses victimes. En fait, ils mangent très rarement de la viande, et préfèrent se nourrir de termites et de fruits, et sont particulièrement friands de miel. Cependant, un de ces ours est devenu connu dans la région comme étant un mangeur d’hommes.
Il existe des légendes étranges autour des origines de l’ours tueur de Mysore. Certains disent que l’ours était en fait un homme, et qu’il avait kidnappé une fille. La fille fut secourue par des villageois et l’ours se lança dans des attaques en guise de vengeance.
Une version plus crédible veut que l’ours a été attaqué et blessé par l’homme est devenu agressif en retour. L’ours en question attaqué plus d’une trentaine d’hommes dans l’état indien du Mysore. Comme toute attaque de ce type d’ours, chaque victime s’est vu attaqué au visage, et ceux qui ont survécu sont resté défigurés à vie. 12 des victimes succombèrent à leurs blessures, et 3 d’entre elles furent dévorés, ce qui est extrêmement inhabituel. La bête fut finalement tuée par Kenneth Anderson, bien qu’il fallut 3 battues pour abattre l’animal.
5 – La bête du Gevaudan :
Bien connu en France, surtout après le film éponyme à son sujet, la bête du Gevaudan reste cependant très mystérieuse. Cette bête (certains affirment qu’ils y en avaient 2), a terrorisé le Gevaudan de 1764 à 1764. Alors qu’elle était décrite comme un loup anormalement grand, la vérité est que la bête n’a jamais vraiment été identifiée. On dit qu’elle était plus grande qu’un loup, avec une couleur rougeâtre et une odeur insupportable, ainsi que des dents plus grandes que celles des autres loups. La créature tua sa première victime, une jeune fille, en juin 1764. C’était la première d’une série d’attaques très inhabituelles, où le loup ciblait spécifiquement les humains, et ignorant le bétail et autres animaux domestiques. 210 humains furent attaqués, 113 moururent, et 98 furent dévorées. Les attaques étaient si fréquentes et brutales que beaucoup croyaient que la bête était un démon envoyé par Dieu pour les punir. D’autres y voyaient un loup-garou.
Alors que l’opinion générale veut qu’il ne s’agissait que d’un simple loup, la bête (ou les 2 bêtes, puisque certains rapports font mention de 2 animaux), il n’en demeure pas moins que la description de la créature ne correspond pas au loup européen traditionnel, qui était répandu et bien connu à l’époque. Certains experts croient que la bête pouvait être une hyène, qui s’était probablement échappée d’une ménagerie. Bien que souvent vues comme de lâches charognards, les hyènes sont en fait des prédateurs très puissants, qui s’attaquent souvent à l’homme en Afrique et certaines parties de l’Asie. Par exemple, une hyène mangeuse d’homme a terrorisé le Malawi en 2003 (article en anglais), forçant des centaines de personnes à quitter leur village. Tout comme la bête du Gevaudan, les hyènes sont reconnues pour leurs grandes dents, et leur odeur forte. Elles sont aussi plus grandes et puissantes que le loup moyen.
La bête du Gevaudan a réussit à échapper aux chasseurs et même à l’armée, mais elle fut finalement tuée en 1767 par Jean Chastel, un chasseur local. La légende veut que Chastel utilisa une balle d’argent pour tuer la créature, mais rien n’a été prouvé, donc il peut s’agir d’un mythe. En ouvrant le ventre de la bête, Chastel trouva des restes d’humains, confirmant ainsi qu’il s’agissait bien d’une bête mangeuse d’hommes.
4 – The Ghost and The Darkness (Le Fantôme et Les Ténèbres) :
En 1898, les britanniques débutèrent la construction d’un pont de chemin de fer sur la rivière Tsavo du Kenya. Au cours des 9 mois qui ont suivis, les malheureux travailleurs sur le pont devinrent la cible de 2 lions mangeurs d’hommes (identifiés plus tard comme des frères). Ces lions étaient énormes, mesurant plus de 3m selon certains (information non confirmée par les photos ci dessus), et, comme pour les autres lions de la régions du Tsavo, ils n’avaient pas l’habitude de la présence de l’homme. Au début, les lions arrachaient les hommes de leur tente pour les emmener dans la savane et les dévorer durant la nuit. Mais bientôt, ils devinrent si peu farouches, qu’ils ne prenaient plus le temps de tirer leurs victimes dans la savane, et les dévoraient à quelques mètres de leurs tentes. Leur taille, leur férocité et leur ruse étaient si remarquables que beaucoup de locaux pensaient qu’ils n’étaient pas de simples lions, mais des démons, ou peut-être la réincarnation de leurs ancêtres essayant de repousser l’invasion britannique. (la croyance de rois morts se réincarnant en lions était très commune à cette époque en Afrique de l’Ouest). Les deux mangeurs d’homme étaient surnommés le Fantôme et les Ténèbres, et les travailleurs étaient si effrayés qu’ils se sont enfuis pas centaines de la région du Tsavo. La construction de la voie ferrée s’arrêta : personne ne voulait être la prochaine victime des “lions maléfiques”
Finalement, l’ingénieur à la tête de la construction de la voie ferrée, John Henty Patterson, arriva à la conclusion que la seule solution était de tuer les mangeurs d’hommes. Il était très près d’être dévoré par les lions, mais il réussit à tuer le premier lion en décembre 1898, avant de tuer le deuxième 2 semaines après. Jusque là, les lions avaient tué 140 personnes. Patterson trouva le repaire des deux lions, une grotte près de la rive du Tsavo, dans laquelle il fit une découverte macabre : il y trouva les restes des victimes humaines, ainsi que des restes de vêtements et bijoux. Cette grotte existe toujours aujourd’hui, et si la plupart des ossements ont été exhumés, on dit qu’il en reste encore beaucoup à l’interieur. Certains experts ont affirmé récemment que les lions n’ont mangé “que” 35 de leurs victimes. Mais celà ne veut pas dire qu’ils n’ont pas tué toutes les autres. Aujourd’hui, les mangeurs d’hommes du Tsavo, ou plutôt leur peaux empaillées sont visible au Fiel Museum de Chicago, bien que les authorités Kenyanes ont exprimé le souhait de construire un musée leur étant entièrement consacré, auquel cas le Fantôme et Les Ténèbres pourraient à nouveau retourner à Tsavo.
Les évènements ont d’ailleurs inspiré un film que vous avez peut-être vus, The Ghost and The Darkness, sorti en 1996, avec Michael Douglas et Val Kilmer.
3 – Le léopard de Panar :
Bien qu’étant le plus petit des vrais “gros chats”, il n’en est pas moins meurtrier que ses grands frères. En fait, le léopard est peut-être notre plus ancien prédateur : des morsures de léopards ont été trouvées sur les os fossilisés de nos ancêtres, indiquant que l’animal mangeait déjà nos ancêtres il y a plus de 3 millions d’années. Mais bien que les léopards adultes peuvent voir les hommes comme une proie adéquate dans certains cas, seul un faible nombre d’entre eux sont devenus de véritables mangeurs d’hommes, préférant la chair humaine à tout autre type de nourriture.
Le léopard mangeur d’homme le plus meurtrier de l’histoire était le léopard de Panar. Ce mâle vivait dans la région du Kumaon, en Inde, au début du 20éme siècle. Il était le plus actif dans la région de Panar, où il a tué plus de 400 personnes.
Il semblerait que le léopard ait été blessé par un chasseur, le rendant incapable de chasser des animaux sauvages, donc il se replia sur les humains pour survivre. Il fut finalement tué par le chasseur Jim Corbett en 1910. Bien que le léopard de Panar était le plus connu de tous, il y avait d’autres bêtes qui étaient tout aussi craintes. Le mangeur d’homme de Kahani par exemple, tua plus de 200 personnes et le mangeur d’homme de Rudraprayag, attaqua et tua 125 pèlerins Hindou, avant d’être lui aussi tué par Jim Corbett. Plus petits, plus agiles, et selon certains, plus rusés que les lions ou les tigres, les léopards sont considérés comme étant parmi les animaux les plus meutriers par les chasseurs de gros gibier.
2 – La tigresse de Champawat :
Durant la fin du 19ème siècle, une région du Népal proche de l’Himalaya était terrorisé par le plus connu, et le plus prolifique mangeur d’hommes de l’histoire. Hommes, femmes et enfants étaient régulièrement pris en ambuscade dans jungle. Les attaques étaient si fréquentes et si sanguinaires que les gens commencèrent à parler de démon, et de punition de Dieu. Le, ou plutôt la responsable était une Tigresse du Bengal qui avait été blessée par un chasseur. Elle a pu s’échapper, mais la balle a cassé deux de ses dents. En douleur constante, et devenue incapable de chasser ses proies habituelles, la tigresse est devenue mangeuse d’hommes.
Bientôt, le nombre de victimes avoisinait les 200. Des chasseurs furent envoyés pour tuer la bête, mais elle était trop rusée, et ne se laissait voir que rarement. Finalement, le gouvernement népalais décida que le problème était suffisamment important pour envoyer l’Armée Nationale après la tigresse. A part pour la Bête du Gevaudan, c’était là probablement le seul cas où le gouvernement fit appel à l’armée pour tuer un animal mangeur d’hommes. Mais il échouèrent dans leur mission. L’animal fut cependant forcé d’abandonner son territoire pour traverser la frontière pour l”Inde, vers la région de Champawat où la tigresse continua ses attaques. On dit que pour chaque humain qu’elle tuait, elle devenait plus audacieuse, jusqu’à finalement attaquer en plein jour en rodant autour des villages. Les hommes n’osaient même plus quitter leur tente pour aller travailler, car ils pouvaient entendre la tigresse tueuse dans la forêt qui les attendait. Mais la plupart des bêtes mangeuses d’hommes partagent le même destin, et finalement, un homme décida de mettre à un terme à son règne. Il s’agissait de Jim Corbett, qui ironiquement, deviendrait à la suite le premier grand défenseur en faveur de la protection des tigres.
Corbett déclara plus tard qu’il ne put trouver la tigresse qu’en suivant les traces de sang macabres et les membres de sa dernière victime, une adolescente, qu’elle laissait derrière elle. Corbett était un homme courageux, mais il était cependant horrifié par la vue macabre. Il tua la tigresse en 1911. Les locaux furent si soulagés qu’ils firent de Corbett un “sadhu”, un homme saint. Jusque là, la tigresse avait tué 436 humains, et ce n’était là que les victimes enregistrées. A titre de comparaison, elle a tué plus d’hommes que les pires tueurs en série de l’histoire. On dit cependant qu’une tueuse en série, une comptesse hongroise du nom d’Erzebet Bathory, rivalise presque avec le nombre de victimes de la tigresse de Champawat. Ironiquement, cette tueuse en série est connue sous le nom de “Tigresse de Csejte”
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1 – Gustave :
1 – Gustave :
Tous les mangeurs d’homme de cette liste sont morts. Leur effroyables attaques ne sont plus que des souvenirs macabres maintenant. Tous…sauf un. Au Burundi, vit aujourd’hui encore le plus grand mangeur d’homme de notre époque, un crocodile du Nil male mesurant 6m de long et pesant près d’une tonne. Il est le plus grand crocodile du Nile vivant, ainsi que le plus grand prédateur de tout le continent africain, et selon Patrice Faye, un naturaliste qui a passé des années à tenter de le capturer, il a tué plus de 300 personnes jusqu’à maintenant. Bien que toujours en vie et actif, le crocodile, surnommé Gustave par Faye, est déjà une légende. (Il y a déjà un film inspiré de son histoire)
Les locaux disent qu’il tue pour le plaisir, pas seulement pour se nourrir, qu’il tue plusieurs personnes à chaque attaque, avant de disparaître pendant des mois, voire des années, avant de réapparaître dans une autre région pour tuer à nouveau. Personne ne peut prédire où et quand il refera surface. On dit de lui qu’il a un appétit monstrueux, et qu’il a dévoré un mâle hippopotame, un animal extrêmement puissant et dangereux que les crocodiles évitent habituellement. Le corps de Gustave porte d’innombrables cicatrices faites par des couteaux, des lances, et mêmes des armes à feu. Un emplacement sombre au sommet de sa tête est la seule trace restant d’une balle qui était censée mettre un terme à son règne. Mais tous les chasseurs qui s’y sont frottés, ainsi qu’un groupe de soldats armés, n’ont pas réussi à le tuer.
Faye lui-même a essayé de capturer Gustave en construisant un énorme piège sous marin, mais bien que le crocodile soit bien apparu, il ne s’est jamais approché de la cage. Il nageait tranquillement à coté du piège, comme pour se moquer de ses aspirants chasseurs. Alors qu’on dit de lui qu’il a plus de 60 ans, Gustave est peut-être trop experimenté et malin pour se faire avoir, donc ses attaques ne sont apparemment pas prêtes de s’arréter. Faye essaye de le capturer vivant, pour protéger à la fois les hommes de la région, et l’animal. Un emplacement a déjà d’ailleurs été construit dans le Parc National Ruzizi du Burundi, attendant la capture du plus dangereux mangeur d’homme de notre époque.