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En images, les 11 consulats ouverts à ce jour à Laâyoune

 Nouveau consulat du Royaume de Jordanie


Consulat des Emirats-Arabes-Unis

 

Consulat du Bahrein

 

 

Consulat de l'Union des Comores


Consulat de la Côte d'Ivoire


Consulat de la république du Centrafrique

 

Consulat de la république du Sao Tome E Principe

 

Consulat général du Gabon


Consulat Général du Royaume d'Eswatini


 

Consulat Général du Burundi


Consulat général de la Zambie

 

Le gouffre de Krubera, la cavité naturelle la plus profonde au monde

Le gouffre de Krubera (Krubera Cave), également connu sous le nom de Voronya Cave (russe pour la « grotte des corbeaux ») est la grotte (ou cavité) naturelle la plus profonde sur Terre connue jusqu’à aujourd’hui. Ce gouffre est situé dans le massif de l’Arabika, l’un des plus grands massifs karstiques de haute montagne dans la région du Caucase occidental, en Géorgie. Ces montagnes contiennent plusieurs centaines de grottes qui ont commencé à se développer lorsque les montagnes ont commencé à s’élever il y a plus de 5 millions d’années. Cinq de ces grottes sont profondes de plus de 1000 mètres, et celle de Krubera mesure 2197 mètres de profondeur et est la seule grotte connue sur Terre de plus de 2000 mètres de profondeur.


La grotte de Krubera est un système de cavités long de 16 058 mètres qui, pour la majeure partie, se compose de profonds puits verticaux qui sont interconnectés avec des passages. La grotte trouve son ouverture haut dans les montagnes, à une altitude de 2256 mètres, avec une entrée étroite. L’intérieur de la grotte de Krubera est souvent très étroit et a dû être découpé en de nombreux endroits pour faciliter le passage en toute sécurité. Mais à certains endroits, le passage est plus grand qu’un tunnel de métro.


À 200 mètres de profondeur, la grotte se divise en deux branches principales : Non-Kuybyshevskaya (explorée jusqu’à 1293 m en 2008) et Main (2197 m de profondeur). À 1300 mètres de profondeur, Krubera se divise encore en de nombreuses branches. Lorsque les spéléologues ont commencé à explorer la grotte, l’une des difficultés auxquelles ils ont été confrontés a été des tunnels inondés appelés « puisard ». Quand ils rencontraient un puisard (bassin), les spéléologues devaient enfiler leur équipement de plongée et aller de l’avant. L’un de ces bassins, le plus profond, a été mesuré à 52 m de profondeur.
La grotte est maintenant une destination très populaire pour des expéditions en provenance de nombreux pays.











Quels pays ont le plus grand nombre de langues parlées ?

Il existe plus de 7.000 langues parlées à travers le monde. Une grande partie de ces langues sont toutefois parlées par un très petit nombre de personnes. 
Quelque 7.111 langues différentes sont parlées à travers le monde, d'après le site spécialisé Ethnologue, bien qu'il soit quasi impossible de dresser une liste exhaustive. Car certaines ne comptent pas plus d'une dizaine de locuteurs et sont en voie d'extinction ; 40 % des langues sont ainsi parlées par moins de 1.000 personnes. À l'opposé, à peine 32 langues sont parlées par la moitié de la population mondiale, avec en tête l'anglais, le mandarin et l'hindi.


Diversité linguistique : les pays avec le plus de langues parlées. 

Papouasie Nouvelle-Guinée : 840 langues parlées.


La Papouasie Nouvelle-Guinée est championne du monde de la diversité linguistique avec pas moins de 840 dialectes parlées dans le pays. À côté des trois langues officielles (anglais, tok pisin - un dérivé de l'anglais - et hiri motou), subsistent une multitude de langues papoues ou mélanésiennes, comme le kuana, l'enga, le melpa ou le tolai. « La plupart des huit millions de Papous utilisent généralement entre trois et cinq langues dans leur vie de tous les jours et sont capables de comprendre de nombreux dialectes », informe ainsi le site Polynésie première.

Huit fois moins de langues parlées en Europe qu’en Asie
En deuxième position arrive l'Indonésie, avec 710 langues. Cette très grande variété s'explique par la géographie du pays qui regroupe près de 17.000 îles. Le relatif isolement des populations a conduit à la subsistance de langues très locales, la plupart de la famille des langues austronésiennes, ainsi que de nombreuses langues papoues. En troisième, le Nigeria a, lui aussi, conservé un grand nombre de langues, encore parlées dans les zones rurales.

À côté de la richesse linguistique asiatique et africaine (respectivement 2.300 et 2.150 langues dans chaque continent), l'Europe fait bien pâle figure avec à peine 300 langues vivantes. La France compte environ 75 langues régionales, certaines étant enseignées à l'école comme l'occitan, le breton, le basque, le corse, l'alsacien ou certaines langues mélanésiennes comme le tahitien.

Les sept arbres les plus chers du monde

  • General Sherman, Californie.
    Haut de 83 mètres, le Général Sherman (du nom d'un général nordiste qui s'est illustré lors de la guerre de Sécession) est un séquoia géant qui se trouve dans le parc national de Sequoia en Californie. Ce n'est pas l'arbre le plus grand du monde, ce titre revenant à l'un de ses acolytes de 115 mètres, mais ce serait l'un des organismes vivants les plus imposants sur Terre, avec ses 1.385 tonnes et ses 1.487 m3 de volume. Âgé d'environ 2.200 ans, il produit encore chaque année l'équivalent en bois d'un nouvel arbre de 30 mètres de haut de 30 centimètres de diamètre.
Le séquoia géant Général Sherman, en Californie.
(12,31 millions d’euros)
  • Arbre tunnel de Wawona, Californie.
    Déraciné sous le poids d'intenses chutes de neige en 1969, ce séquoia géant, situé dans le parc national de Yosemite, fut de son vivant l'une des attractions touristiques majeures du XXe siècle. Le tunnel creusé dans son tronc, en 1881, attira des milliers de badauds se faisant photographier avec leur voiture passant sous l'arbre. Aujourd'hui, on peut toujours admirer le tronc tombé à terre et d'autres séquoias ont été creusés en tunnel pour entretenir la manne touristique. Son prix record de 10,45 millions d'euros s'applique à la valeur avant sa chute. Il était alors âgé de 2.300 ans.
Le tronc de ce sequoia a été creusé en tunnel
 en 1881 pour attirer les touristes.
(10,45 millions euros).
  • Chêne ange, Caroline du Sud.
    Situé dans le parc Angel oak, sur l'île de Johns, en Caroline du Sud (États-Unis), le chêne ange ne tire pas son nom d'esprits blancs ailés, comme on pourrait le penser, mais de Justus Angel, un Afro-Américain, propriétaire d'esclaves. Sa valeur provient notamment de son immense tronc (8,5 mètres) et de ses magnifiques branches qui génèrent une zone d'ombre de 1.600 m2 ; la plus longue mesure 57 mètres de long. Agé d'environ 500 ans, il a malheureusement été endommagé par l'ouragan Hugo en 1989, mais semble avoir repris des forces depuis. L'arbre appartient, à présent, à la ville de Charleston.
Le chêne ange possède de magnifiques branches. 
(963.830 euros).

  • Figuier du Ta Prohm, Cambodge.
    Si vous avez l'impression d'avoir déjà vu ce figuier des Pagodes (Ficus religiosa) situé au Cambodge, c'est parce qu'il figure dans une scène mythique du film Lara Croft : Tomb Raider, sorti en 2001. Ses racines monumentales s'enchevêtrent dans les ruines du temple du Ta Prohm, sur le site d'Angkor au Cambodge. Ce temple du XIIe siècle, inscrit au Patrimoine de l'Unesco, est l'un sites des plus touristiques du pays.
Le figuier du temple du Ta Prohm.
(881.420 euros).

  • Platane victorien du Berkeley Square, Angleterre.
    En passant à côté de ce platane, au centre du Berkeley Square, à Londres, vous ne saurez pas que vous côtoyez un trésor de 750.000 euros. Planté en 1789, il est le plus « cher » du Royaume-Uni, d'après l'indicateur CAVAT, en particulier, à cause de son emplacement privilégié et de sa circonférence (1,8 mètre). Il trône au milieu de 30 autres platanes de son acabit. La totalité des arbres de la capitale britannique a été estimée à plus de 6,4 milliards.
Les platanes du Berkeley Square de Londres.
(828.180 euros) 
  • Major Oak, Angleterre.
    La légende raconte que ce chêne, au coeur de la forêt de Sherwood, dans le centre de l'Angleterre, servait de repaire à Robin des Bois pour détrousser les riches nobles et marchands. D'une circonférence de plus de 10 mètres, son âge a été estimé entre 800 et 1000 ans. Très populaire, le Major Oak fait l'objet d'un gros business (y compris d'escroqueries) et a reçu plusieurs distinctions pour sa valeur patrimoniale. Malheureusement, une grande partie des branches se sont cassées et celles qui restent sont soutenues par des échafaudages, ce qui diminue sa valeur.
La légende raconte que le Major Oak aurait servi de repaire pour Robin des Bois.
(634.310 euros)

  • Vieux Tjikko, Suède.
    Ce vieil épicéa peut sembler maigrichon, mais il a tout de même 9.550 ans au compteur. Très connu des populations locales, son nom lui a été donné par le géologue et professeur suédois, Leif Kullman, qui a estimé son âge en 2004 et l'a nommé ainsi en l'honneur de son chien décédé. Le Vieux Tjikko est pourtant un peu un tricheur : il ne s'agit pas d'un seul arbre, mais de plusieurs arbres qui ont poussé sur le même tronc. Il s'agit ainsi du plus vieil arbre clonal du monde. Malheureusement, il perd quelques points en raison de son aspect relativement décharné.
Le Vieux Tjikko est le plus vieil arbre clonal du monde.
(26.993 euros).

Madagascar - Des trains pas comme les autres

 


A Madagascar, Philippe Gougler emprunte le Trans Lemurie Express et tombe nez à nez au coeur de l'île avec la dernière Micheline en marche dans le monde.

La Colombophilie

Connaissez – vous la colombophilie ?
La colombophilie c’est l’art d’élever, de sélectionner et de dresser des pigeons voyageurs pour les faire participer à des compétitions. C’est un loisir qui se pratique toute l’année, sans discontinuer, du 1er janvier au 31 décembre. Le colombophile est un ami des animaux. Il aime élever les pigeons dont il apprécie les exploits sportifs. Il soigne et prépare ses pigeons pour les concours ou les expositions.


C’est un art et le colombophile un passionné qui dépense des trésors d’imagination et d’astuces pour atteindre son objectif : conduire son équipe de pigeons voyageurs à rentrer rapidement lors d’une course et, si possible, vaincre ses concurrents avec un pigeon qui réalisera la plus grande vitesse du lot. A l’instar des sports hippiques, la colombophilie est une passion mais aussi un sport de haute compétition. Ici les colombiers remplacent les écuries, les boxes deviennent casiers, les effectifs et les tailles sont différents. Ce qui compte c’est la passion et la manière dont chacun va vivre cette passion.
Ne pas confondre :
Entre les vulgaires pigeons de clocher, de ferme et les pigeons voyageurs qui sont des athlètes de haut niveau capables de voler à 120km/h et peuvent parcourir jusqu’à 1000 km dans une journée.



En quoi consiste ce sport ?
La colombophilie est le fait d’élever des pigeons voyageurs et de les faire concourir. Il faut pour cela avoir une bonne colonie pour faire de bons prix. Commence ainsi un point intéressant dans la colombophilie, celui de sélectionner ses pigeons. Cette sélection se fait sur plusieurs années et sur plusieurs concours suivant leurs résultats aux classements.

Déroulement d’un concours :
Le pigeon voyageur a la faculté de repérer la direction de son pigeonnier et de le rejoindre même quand il est lâché très loin de celui-ci. Tout commence par l’enlogement (fait de mettre ses pigeons dans des paniers en vue des concours). En principe cela se fait au local de la société. Les pigeons sont tous munis d’une bague matricule (numéro du pigeon + année de naissance) et d’une bague électronique. Après que les colombophiles sont arrivés, l'enlogement peut commencer. La bague électronique est passée au-dessus du systemclub qui est lui-même relié au constateur du colombophile (horloge enregistreuse automatique destinée à constater les heures d’arrivée des pigeons voyageurs). Le pigeon est désormais inscrit pour la course.


Ensuite, ces pigeons sont mis dans des paniers (plombés) qui sont eux-mêmes mis dans un camion qui les emmène au point de lâcher. Le jour du lâcher le chauffeur étudie le temps qu’il fait sur la ligne de vol. Si celui-ci est favorable il libère les pigeons sinon il attend que les conditions atmosphériques s’améliorent en accord avec le responsable du lâcher. Lorsque la décision est prise tous les paniers sont alors ouverts et les pigeons s’élancent. Après quelques tours dans le ciel pour s’orienter, ils prennent la direction de leur pigeonnier.


Le rituel de l’arrivée est irrévocable. Chez les colombophiles la nervosité commence à monter. Un incessant balai entre le domicile et le colombier va débuter, les yeux perpétuellement en mouvement entre le ciel et la montre….. Le premier pigeon arrive !!!!
De retour au pigeonnier les pigeons sont alors enregistrés automatiquement sur le constateur. Le premier est celui qui revient avec la vitesse la plus rapide.


Le classement :
Lors du dépouillement une fiche récapitulative des pigeons est imprimée par ordre d’arrivée avec les heures de chacun. Avec cette fiche et à partir des coordonnées GPS de chaque colombophile ainsi que des heures de lâcher et d’arrivée, un logiciel calcule le classement à la vitesse en mètres/minute de chaque pigeon.

Les différents concours

  - Les courses de vitesse : les pigeons sont lâchés à des distances évaluées de 50 jusqu’à 250 kilomètres de leur colombier. Comme la distance est très faible, les pigeons ne risquent pas trop de se fatiguer. L’objectif de ce concours consiste à ce que le pigeon rentre le plus rapidement possible. Ces concours sont très impressionnants car les pigeons d’un même colombier arrivent presque simultanément !
   - Les concours de demi-fond : les distances augmentent. Elles sont comprises entre 250 et 500 kilomètres. L’effort pour les pigeons est plus soutenu, ils peuvent voler de 4 à 8 heures sans interruption. Les pigeons rentrent cette fois à 1 ou 2 minutes d’intervalle les uns des autres.
   - Les concours de fond : ils sont réservés à des pigeons capables d’une résistance à toute épreuve, car les distances à parcourir vont de 500 à 1000 kilomètres. Ils mettent quelquefois 2 jours à rentrer.

Comment cet animal fait-il pour se situer au moment du lâcher, s’orienter, parcourir des centaines de kilomètres dans l’inconnu et arriver pile au dessus de son colombier après seulement quelques heures de course ? 

Leur morphologie est une merveille d’adaptation composant un compromis idéal entre puissance, légèreté et aérodynamisme. De nombreux organes physiologiques sont particulièrement développés. 
   - La vue du pigeon est excellente, son œil légèrement aplati lui permet de fixer des points à différentes distances avec un champ visuel à 300 degrés.
   - L’odorat est aussi très développé. Comme pour les saumons qui retrouvent leur rivière d’origine grâce à son odeur. Il est probable que cet élément joue un rôle déterminant chez le pigeon pour retrouver son environnement. 
    - Le pigeon est aussi doté d’une très grande quantité de cellules nerveuses. On sait que le nombre de cellules nerveuses est déterminant pour le traitement de l’information et qu’il conditionne la capacité d’analyse et la prise de décision. Enfin et c’est probablement une des spécificités les plus remarquable du pigeon voyageur. 
    - Des chercheurs ont découvert que les fibres nerveuses de son cerveau sont truffées des mêmes particules qui composent les aiguilles des boussoles
    - Avec cette boussole interne il devient alors évident que les champs magnétiques jouent un rôle prépondérant dans l’orientation du pigeon.

Le dressage
Chaque jour, le colombophile fait voler ses pigeons, comme pour l’entrainement des chevaux ou des sportifs, il s’agit d’un petit décrassage journalier qui permet de réchauffer les muscles et d'éliminer les toxines.
Les règles de la colombophilie sont globalement assez simples et laissent à chacun le soin d’apporter sa propre expérience. Comme pour les chevaux de course la préparation aux différentes compétitions est un exercice quotidien et l’apprentissage commence dés le plus jeune âge. Une fois leur capacité physique assez développée autour du pigeonnier, l’entrainement sur l’orientation pourra débuter. Pour la première sortie des pigeonneaux il ne faut pas faire n’importe quoi et prendre certaines précautions. Il faut les emmener à seulement quelques kilomètres pour les lâcher. Au fur et à mesure les entrainements s’effectueront de plus en plus loin du pigeonnier.

Le Colombier


Avant tout on parlera d’installations car c’est un aspect essentiel de la colombophilie. Bonnes installations ne signifie pas « installations luxueuses » bien qu’il soit toujours agréable pour le colombophile de soigner ses pigeons dans un beau colombier. Il n’est pas nécessaire de disposer d’installation coûteuse, un simple abri de jardin suffit. Il existe de multiples façons d’organiser un colombier, mais il faudra cependant plusieurs conditions indispensables. 
Les casiers
Ce sont des petits compartiments pour les couples de pigeons. On y installe des nids en forme d’assiette.
Les perchoirs
Il est absolument primordial que chaque pigeon ait son perchoir pour éviter les
 batailles.
La trappe 
Ouverture par laquelle les pigeons entrent et sortent du colombier. Elle peut être équipée de clapettes mobiles autour d’un axe supérieur. Il existe aussi des systèmes dits « spountniks » qui facilitent l’entrée par un mécanisme de plongeoir.
Mangeoire et abreuvoir 
Il faut qu’ils répondent à certains critères. Ils doivent empêcher les pigeons de souiller et de gaspiller la nourriture et l’eau.

L’Alimentation
Le pigeon est essentiellement granivore, mais il aime aussi les légumes verts. Il a également besoin de sels minéraux. On pourrait se contenter de nourrir exclusivement au blé ; c'est ce qui coûte le moins cher. Mais pour satisfaire tous les besoins des athlètes que sont les pigeons voyageurs, il est préférable de leur servir un mélange de graines équilibré.

Les céréales : le blé, le maïs, l'orge, l'avoine, le dari, le millet, le sorgho, le riz, le seigle, le sarrasin, ... Les sucres des céréales participent à la combustion des graisses qui fournissent l'énergie. 
Les oléagineuses : le tournesol, le colza, le cardi, les arachides, le chanvre (chènevis), ... Les graisses constituent la réserve de carburant du pigeon, mais il n'en faut pas trop. 
Les légumineuses : les pois, fèves et féveroles, vesces, lentilles, soja Ce sont essentiellement des fibres. Elles sont nécessaires à l'augmentation ou à la reconstitution de la masse musculaire. 
Les compléments : La verdure est appréciée (chou, salade...) pour ses vitamines, ses fibres et ses oligo-éléments. 
Le grit est un mélange de petits cailloux calcaires divers (briques, coquillages, silex, etc...). Ces éléments facilitent le broyage des graines, contribuent à l'équilibre de l'acidité gastrique, et apportent la part de minéraux nécessaire à l'organisme Le sel est absolument indispensable. On peut l'ajouter au grit. Bien sûr, il est possible d'améliorer la forme des pigeons par des apports de vitamines et autres compléments.

L’élevage
L’accouplement 
Dès que l’on réunit un mâle et une femelle, leur première préoccupation est de construire un nid.


 

La ponte 
Une dizaine de jours après l’accouplement la femelle pond 2 œufs de couleur blanchâtre, puis elle se met à couver. 
La couvaison 
Elle est assurée par le mâle de 10h à 17H et par la femelle le restant de la journée et de la nuit. Les œufs sont ainsi maintenus à une température de 38-39 °C. Il faut attendre 17 à 18 jours pour voir naître les pigeonneaux.
La naissance 
 En fin d’incubation, les petits percent la coquille avec leur bec. Ils sont complètement dépendants de leurs parents car ils naissent aveugles et incapables de se déplacer. Les parents les protègent du froid et s’occupent de l’alimentation. Ces derniers les nourrissent avec du lait de jabot, il s’agit d’une substance particulière qui fournit les éléments nécessaires à la croissance des pigeonneaux Le baguage : Moyen d’identification des pigeons, il s’effectue entre le 6éme et le 10éme jour de la vie du pigeon. La bague se nomme bague matricule et équivaut à sa carte d’identité. Il la gardera toute sa vie.
Le sevrage S’effectue entre le 25éme et le 30éme jour. Ce moment est toujours délicat, il faut agir avec calme et douceur afin d’éviter au jeune pigeonneau de subir un stress intense. Ils seront placés dans un pigeonnier autre que celui de leurs parents.