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Madagascar, le Malawi et le Mozambique dévastés par la tempête Ana


La tempête tropicale Ana a fait 46 morts à Madagascar, au Mozambique et au Malawi où la majeure partie du pays a été privé d'électricité ces derniers jours, selon des bilans publiés mardi par les autorités des trois pays.

À Madagascar, la tempête Ana, qui s’est formée à l’est de la grande île, a déclenché de fortes pluies provoquant inondations et glissements de terrain dans la capitale Antananarivo.

 

Animaux en voie de disparition de Madagascar

En dépit de la faune incroyablement variée de Madagascar, certaines espèces sont en voie de disparition pour plusieurs raisons, mais la raison qui revient le plus souvent reste l'action de l'Homme

  • Fuligule de Madagascar (Aythya innotata)
Pygargue de Madagascar (Haliaeetus vociferoides)
Sarcelle de Bernier (Anas bernieri)


Héron de Humblot (Ardea humbloti)


Firasabé de Madagascar (Eutriorchis astur)


Crabier blanc (Ardeola idae)

Grèbe malgache (Tachybaptus pelzelnii)


Tortue à soc (Astrochelys yniphora)


Madagasikara madagascarensis
Ibis sacré (Threskiornis aethiopicus bernieri)

Gephyromantis webbi (Gephyromantis webbi)

Madagascar - Des trains pas comme les autres

 


A Madagascar, Philippe Gougler emprunte le Trans Lemurie Express et tombe nez à nez au coeur de l'île avec la dernière Micheline en marche dans le monde.

Madagascar : Baobabs, réservoirs de vie.


A Madagascar, les baobabs se transforment en citernes - One Heart

Baobabs de Madagascar - Baobabs, réservoirs de vie - YouTube

Le plateau Mahafaly est une immense étendue calcaire du sud-ouest de Madagascar. Il n’y a ni eau de surface, ni lac permanent, ni rivières. Il abrite près de vingt mille habitants, qui appartiennent aux ethnies Mahafaly et Antandroy. Durant la saison sèche qui dure plus de 7 mois, aucune goutte de pluie ne touche le sol. A Ampotaka et plus généralement sur le plateau Mahafaly, plusieurs centaines de baobabs ont ainsi été transformés en citernes et sont devenus essentiels pour la survie des populations.

Madagascar

Destination originale insolte

Madagascar, ses terres rouges, ses baobabs, ses lémuriens... Une île qui a été isolée de la masse continentale africaine pendant près de 165 millions d'années, sa flore et sa faune ont ainsi évolué dans l'isolement à partir de ce moment.​ Malgré un fort potentiel pour le tourisme, Madagascar est sous-développé et la quantité d'arrivants est plutôt à la baisse. Au milieu des années 1990, le tourisme à Madagascar était le deuxième produit d'exportation du pays, mais l'industrie du tourisme a été gravement endommagée fin 2001 en raison d'une crise politique et la récession économique qui a suivi. Le nombre de touristes en 2002 est tombé brutalement. Depuis l'industrie reprend sa croissance lentement même si le nombre de touristes n'augmente pas.

Cette île rouge est pourtant l'une des zones les plus riches de la planète en biodiversité, avec de nombreuses espèces endémiques. Une destination magique et authentique d'une richesse naturelle inouïe. 
  • Nombre de touristes internationaux par an : 255 000
  • Nombre de touristes par km2 : 0.4
  • La meilleure période pour s'y rendre : D'Avril à Octobre

Madagascar

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Situation géographique Située dans l’océan Indien, à 400 km au sud-est des côtes africaines, Madagascar est la quatrième île la plus vaste du monde avec une superficie de 587 000 km².
Capitale : Antananarivo : 1,8 million d'habitants
Régime politique : République
Démographie
Population : 22,2 millions d'habitants
Densité : 37,98 hab./km²
Indice de fécondité
: 4,5
Croissance démographique : 2,79 %
Espérance de vie : Femmes : 65,8 ans - Hommes : 62,8 ans
Société
Ethnies : Merinas, Betsimitsarakas, Betsileos, Sakalavas...
Langues : français (officielle), malgache, anglais
Religions : religions traditionnelles 52 %, catholiques 41 %, musulmans 7 %
Taux d’alphabétisation
: 64,4 %
Développement humain : 155e / 187 pays (PNUD 2014)
EconomieMonnaie : ariary malgache
Croissance : 2 % (2013)
Inflation
: 6,35 %
PIB/hab. : 447 $
Chronologie
1960 : proclamation de l'indépendance, sous la présidence de Philibert Tsiranana.
1972 : soulèvement populaire contre le régime. Le général Gabriel Ramanantsoa prend le pouvoir.
1975 : coup d'Etat du colonel Richard Ratsimandrava, assassiné six jours plus tard. Didier Ratsiraka, nommé chef de l'Etat par l'armée, instaure la IIe République et un régime de parti unique.
1991 : mouvement de contestation contre le pouvoir. La «Marche de la liberté» du 10 août est brutalement réprimée. Un gouvernement de transition est mis en place.
1993 : Albert Zafy remporte l'élection présidentielle et instaure la IIIe République.
1996 : destitution d'Albert Zafy par l'Assemblée nationale.
1997 : vainqueur de l'élection présidentielle, Didier Ratsiraka revient au pouvoir.
2002 : opposé à Didier Ratsiraka à l'élection présidentielle, Marc Ravalomanana estime l'avoir emporté et se proclame président. Reconnu vainqueur, il est investi après plusieurs mois de crise politique et d'affrontements entre les deux camps. Didier Ratsiraka s'exile en France, son retour est autorisé en juin 2011.
2006 : Marc Ravalomanana est réélu dès le premier tour.
2008 : en décembre, début de l'affrontement entre les factions de Marc Ravalomana et celles du maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, suite à la fermeture par le Gouvernement de la chaîne de télévision appartenant à ce dernier.
2009 : en janvier, manifestations des partisans d'Andry Rajoelina. La répression et les violences font plus d’une centaine de morts. En mars, démission de Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina se proclame "président de transition" avec le soutien de l'armée. En décembre, proclamation de la IVe République de Madagascar par Andry Rajoelina, à l’issue d’un référendum constitutionnel.
2010 : en avril, échec de la rencontre d'Andry Rajoelina et des trois anciens présidents à Prétoria. En août, signature entre Andry Rajoelina et une centaine de partis politiques malgaches d'un accord de sortie de crise prévoyant la tenue d'une élection présidentielle en mai 2011, qui n'a finalement pas lieu. Le 28 août, condamnation par contumace de Marc Ravalomanana aux travaux forcés à perpétuité.
2011 : en juin, la SADC, mandatée par l’Union Africaine, approuve la "feuille de route" de sortie de crise. Elle demande le retour des réfugiés politiques, dont l'ex-président Marc Ravalomanana, et confirme Andry Rajoelina comme "président de transition" jusqu'à la prochaine élection présidentielle, repoussée à 2012. Le 22 novembre, nomination d'un gouvernement d'union nationale, incluant les mouvances des anciens présidents Ravalomanana et Zafy et, deux jours plus tard, l'ancien président Didier Ratsiraka rentre au pays après neuf ans d'exil.
2012 : le 14 avril, adoption d'une loi d'amnistie générale excluant Marc Ravalomanana.
2013
15 janvier
: Andry Rajoelina renonce temporairement à se présenter à la présidentielle.
3 mai : la Cour électorale spéciale publie la liste des candidats, dont celles d'Andry Rajoelina et de Lalao Ravalomanana, épouse de Marc Ravalomanana, avant finalement de les rejeter le 23 août.
20 décembre : élection présidentielle : l'ancien ministre des Finances Hery Rajaonarimampianina remporte le second tour avec 53,5 % des suffrages, contre 46,5 % à Jean-Louis Robinson. Les partisans de ce dernier ont déposé près de 300 recours devant l'instance judiciaire électorale.
2014
17 janvier
: la Cour électorale spéciale valide la victoire de Hery Rajaonarimampianina à la présidentielle.
27 janvier : Madagascar réintègre l'Union africaine, après cinq ans de mise à l’écart.
18 février : Christine Razanamahasoa, ancienne ministre de la Justice et proche du président de transition Andry Rajoelina, est élue présidente de l’Assemblée nationale.
13 mars : le FMI annonce reconnaître les nouvelles autorités de Madagascar, renouant avec le pays pour la première fois depuis le coup d'Etat de 2009.
11 avril : le docteur Kolo Christopher Laurent Roger, candidat malheureux à la présidentielle, est nommé Premier ministre. La passation de pouvoir a lieu le 16.
3 mai : à la présidence de l'Assemblée nationale, Jean Max Rakotomamonjy succède à Christine Razanamahasoa.
14 mai : la protection civile malgache déclenche une opération humanitaire d'urgence dans le sud-est de l'île où des troubles violents ont éclaté après des vols de zébus, faisant près de 20 morts et quelque 3 000 déplacés.
11 juillet : l'ancien président Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud depuis son  renversement en 2009, accepte de se soumettre à la justice malgache pour se défendre des accusations portées contre lui.
21 juillet : le directeur du journal Madagascar Matin, Jean Luc Rahaga, et son rédacteur en chef, Didier Ramanoelina, sont placés sous mandat de dépôt, accusés d'avoir publié une lettre d'un lecteur qui dénonce le trafic de bois de rose et dans laquelle sont cités trois ministres : Environnement, Commerce et Infrastructures, de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire. Ils seront libérés quatre jours plus tard.
13 octobre : l'ancien président Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud depuis 2009, rentre au pays, prenant apparemment de court les autorités qui l'ont immédiatement arrêté.
11 novembre : endémique dans les campagnes, la peste fait son apparition dans la capitale, avec la mort d'une jeune femme. La saison de résurgence de la peste se situe entre septembre et mars : jusqu'ici la peste a fait 40 victimes sur les 119 cas recensés dans toute l'île.
12 décembre : le Parlement vote, à l'unanimité, un projet de loi sur l'abolition de la peine de mort.
2015
24 mars : émeutes à Mananjary, les gendarmes tirent sur la foule en colère : 5 morts.
2 mai : le président Hery Rajaonarimampianina annonce publiquement la fin de la mise en résidence surveillée de l'ancien président Marc Ravalomanana, dans le cadre de la réconciliation nationale.
26 mai : une très large majorité des députés vote la destitution de Hery Rajaonarimampianina, accusé d'avoir violé la Constitution du pays et d'incompétence.
18 septembre : la justice malgache valide l'élection de la maire d'Antananarivo, Lalao Ravalomanana.
28 septembre : la douane réalise une saisie record de 771 bébés tortues menacées d'extinction qui étaient cachées dans une valise, en partance pour Maurice et à destination finale de Kuala Lumpur en Malaisie.
12 décembre : partis et associations manifestent au sujet des îles Eparses, situées autour de Madagascar et administrées par la France. Ces territoires dont le sous-sol pourrait être riche en hydrocarbures sont revendiqués par Madagascar depuis plus de 30 ans.
17 décembre : l'Assemblée nationale vote un texte attendu depuis longtemps : la loi sur la lutte contre le trafic de bois de rose. Des millions de dollars sont en jeux dans ce trafic mafieux de bois précieux à destination de la Chine. Le vote de cette loi avait été plusieurs fois ajourné, sous la pression de certains députés liés au trafic, car elle prévoit un alourdissement des peines et la création d'un tribunal spécial pour juger les trafiquants et leurs complices.
29 décembre : élections sénatoriales. Les résultats seront publiés le 22 janvier 2016, donnant une large vitoire au parti du président, le HVM, qui remporte 34 des 42 sièges.

Le trafic de bois de rose à Madagascar.

Présentation et historique du bois de rose


Pour commencer, sachez que le bois de rose est connu en botanique sous plusieurs noms, selon les régions d'où il provient. En effet, on le trouve plus particulièrement au Brésil et en Guyane. Il est également dénommé « Dalbergia nigra », quand il provient de Rio. Il est à noter que cette appellation renvoie également au palissandre de Rio. En Inde orientale, il est aussi appelé « Dalbergia sissoo ». En Amazonie, son nom botanique est « Aniba parviflora Mez ».
Sachez que le bois de rose est également trouvable en Afrique, plus spécialement sur l'île de Madagascar où son nom botanique est « Dalbergia maritima ». Par ailleurs, le bois de rose est classé dans la famille des Lauracées. Une autre famille appelée les Fabaceae, comprend des espèces de bois qui ont également emprunté le nom de bois de rose. Parmi ces espèces, citons le « Pterocarpus indicus » qui désigne le bois de rose provenant de la Birmanie. Le « Thespesia populnea » de la famille des Malvacées est lui aussi désigné par bois de rose
Ainsi, de par la diversité de ses origines, le bois de rose possède de nombreuses vertus différentes. Toutefois, on le reconnaît à des critères spécifiques. Premièrement, il est de couleur rose et présente souvent des veinules de teinte rosée. Le deuxième critère qui permet de reconnaître le bois de rose est son parfum qui lui est incontestablement unique.
En ce qui concerne troisièmement les arbres fournissant le bois de rose, ceux-ci présentent généralement une taille moyenne, un feuillage ordinaire et des fleurs jaunâtres. A propos de son histoire proprement dite, notons que le bois de rose a été découvert en 1925 par des spécialistes de la botanique, à Juriti Velho, dans la forêt amazonienne et dans le Para pour être plus précis.


Le trafic de bois de rose à Madagascar


La Grande île de Madagascar est un « hot spot » mondial de la biodiversité. 80% des espèces y sont endémiques, c’est-à-dire qu’elles n’existent nulle part ailleurs. Mais, cette richesse naturelle est menacée, notamment par les trafics.


Ce qui est intéressant, c'est le trafic de bois de rose. Ce bois précieux, lourd et dur est très prisé en Chine pour la fabrication de meubles traditionnels de luxe qui se vendent des centaines de milliers d’euros. Seulement à Madagascar, la coupe, le transport, et l’exportation de ce bois sont interdits par la loi depuis 2010. Il existe même un embargo international sur le bois de rose malgache depuis que la ruée incontrôlée a causé d’importants dégâts dans les forêts. Mais, malgré ces interdictions, le trafic continue.




Une fois coupé, le bois de rose est évacué du parc de Masoala sur des radeaux fabriqués avec des chambres à air de camion
Une fois coupé, le bois de rose est évacué du parc de Masoala
 sur des radeaux fabriqués avec des chambres à air de camion  

Dans le nord-est de Madagascar, c’est toute une économie mafieuse qui s’est imposée.


Le bois de rose, outre l’étrange couleur et la senteur florale qui lui donnent son nom, possède une texture d’une pureté et d’une densité qui en font l’un des bois précieux et les plus convoités par la Chine, où les rêves des nouveaux riches n’ont pas de prix. À Shanghaï ou à Pékin, débourser quelques centaines de milliers de dollars pour dormir dans la réplique d’un lit des empereurs Ming ou Qing n’a rien d’incongru. C’est même devenu depuis quelques années une fantaisie très prisée. 
À ce tarif, à Madagascar comme en Chine, les volontaires ne manquent pas pour piller les forêts classées au patrimoine mondial de l’Unesco et acheminer les rondins par containers entiers jusqu’aux portes de la deuxième économie mondiale, en empruntant les circuits bien huilés de la corruption.
Des ruelles misérables d’Antanandavehely à la prospère Xianyou, une ville nouvelle d’un million d’habitants de la province méridionale de Fujian, la route principale de  trafic de ce bois de rose dont les escales passent par l’île de Zanzibar (Tanzanie), le port de Mombasa au Kenya et Hongkong. Il en existe d’autres mais celle-ci est probablement l’une des plus importantes de ce réseau de destruction organisée, dont les ramifications plongent dans les plus hautes sphères de l’administration et du pouvoir politique malgache. À Madagascar, personne n’ignore l’existence de la « bolabolacratie » : elle désigne cette caste de trafiquants du bolabola – le bois de rose en malgache – qui possède le pouvoir et l’argent. Ex-ministres, députés, hauts fonctionnaires, entrepreneurs… Ils sont souvent issus de vieilles familles chinoises installées au XXe siècle pour la construction du chemin de fer. Le nom de la plupart d’entre eux est connu. Les journalistes, au risque d’être emprisonnés comme deux d’entre eux en ont fait l’expérience en juillet 2014, dénoncent leurs méfaits depuis plusieurs années. Mais aucun baron n’a jamais été inquiété.