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Le trafic de bois de rose à Madagascar.

Présentation et historique du bois de rose


Pour commencer, sachez que le bois de rose est connu en botanique sous plusieurs noms, selon les régions d'où il provient. En effet, on le trouve plus particulièrement au Brésil et en Guyane. Il est également dénommé « Dalbergia nigra », quand il provient de Rio. Il est à noter que cette appellation renvoie également au palissandre de Rio. En Inde orientale, il est aussi appelé « Dalbergia sissoo ». En Amazonie, son nom botanique est « Aniba parviflora Mez ».
Sachez que le bois de rose est également trouvable en Afrique, plus spécialement sur l'île de Madagascar où son nom botanique est « Dalbergia maritima ». Par ailleurs, le bois de rose est classé dans la famille des Lauracées. Une autre famille appelée les Fabaceae, comprend des espèces de bois qui ont également emprunté le nom de bois de rose. Parmi ces espèces, citons le « Pterocarpus indicus » qui désigne le bois de rose provenant de la Birmanie. Le « Thespesia populnea » de la famille des Malvacées est lui aussi désigné par bois de rose
Ainsi, de par la diversité de ses origines, le bois de rose possède de nombreuses vertus différentes. Toutefois, on le reconnaît à des critères spécifiques. Premièrement, il est de couleur rose et présente souvent des veinules de teinte rosée. Le deuxième critère qui permet de reconnaître le bois de rose est son parfum qui lui est incontestablement unique.
En ce qui concerne troisièmement les arbres fournissant le bois de rose, ceux-ci présentent généralement une taille moyenne, un feuillage ordinaire et des fleurs jaunâtres. A propos de son histoire proprement dite, notons que le bois de rose a été découvert en 1925 par des spécialistes de la botanique, à Juriti Velho, dans la forêt amazonienne et dans le Para pour être plus précis.


Le trafic de bois de rose à Madagascar


La Grande île de Madagascar est un « hot spot » mondial de la biodiversité. 80% des espèces y sont endémiques, c’est-à-dire qu’elles n’existent nulle part ailleurs. Mais, cette richesse naturelle est menacée, notamment par les trafics.


Ce qui est intéressant, c'est le trafic de bois de rose. Ce bois précieux, lourd et dur est très prisé en Chine pour la fabrication de meubles traditionnels de luxe qui se vendent des centaines de milliers d’euros. Seulement à Madagascar, la coupe, le transport, et l’exportation de ce bois sont interdits par la loi depuis 2010. Il existe même un embargo international sur le bois de rose malgache depuis que la ruée incontrôlée a causé d’importants dégâts dans les forêts. Mais, malgré ces interdictions, le trafic continue.




Une fois coupé, le bois de rose est évacué du parc de Masoala sur des radeaux fabriqués avec des chambres à air de camion
Une fois coupé, le bois de rose est évacué du parc de Masoala
 sur des radeaux fabriqués avec des chambres à air de camion  

Dans le nord-est de Madagascar, c’est toute une économie mafieuse qui s’est imposée.


Le bois de rose, outre l’étrange couleur et la senteur florale qui lui donnent son nom, possède une texture d’une pureté et d’une densité qui en font l’un des bois précieux et les plus convoités par la Chine, où les rêves des nouveaux riches n’ont pas de prix. À Shanghaï ou à Pékin, débourser quelques centaines de milliers de dollars pour dormir dans la réplique d’un lit des empereurs Ming ou Qing n’a rien d’incongru. C’est même devenu depuis quelques années une fantaisie très prisée. 
À ce tarif, à Madagascar comme en Chine, les volontaires ne manquent pas pour piller les forêts classées au patrimoine mondial de l’Unesco et acheminer les rondins par containers entiers jusqu’aux portes de la deuxième économie mondiale, en empruntant les circuits bien huilés de la corruption.
Des ruelles misérables d’Antanandavehely à la prospère Xianyou, une ville nouvelle d’un million d’habitants de la province méridionale de Fujian, la route principale de  trafic de ce bois de rose dont les escales passent par l’île de Zanzibar (Tanzanie), le port de Mombasa au Kenya et Hongkong. Il en existe d’autres mais celle-ci est probablement l’une des plus importantes de ce réseau de destruction organisée, dont les ramifications plongent dans les plus hautes sphères de l’administration et du pouvoir politique malgache. À Madagascar, personne n’ignore l’existence de la « bolabolacratie » : elle désigne cette caste de trafiquants du bolabola – le bois de rose en malgache – qui possède le pouvoir et l’argent. Ex-ministres, députés, hauts fonctionnaires, entrepreneurs… Ils sont souvent issus de vieilles familles chinoises installées au XXe siècle pour la construction du chemin de fer. Le nom de la plupart d’entre eux est connu. Les journalistes, au risque d’être emprisonnés comme deux d’entre eux en ont fait l’expérience en juillet 2014, dénoncent leurs méfaits depuis plusieurs années. Mais aucun baron n’a jamais été inquiété.