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Alaska, la frontière sauvage

 

L'Alaska, au nord-ouest du Canada, est le plus grand État des États-Unis ; il est également le moins densément peuplé. Il est connu pour la diversité de son paysage, qui se compose de grands espaces, de montagnes et de forêts qui accueillent une faune abondante et de nombreuses petites villes. C'est une destination idéale pour les activités de plein air comme le ski, le VTT et le kayak. L'immense parc national de Denali abrite le mont Denali (autrefois appelé mont McKinley), le plus haut sommet d'Amérique du Nord. 









Capitale : Juneau
Superficie : 1,718 million km²
Population : 731 545 (2019)

Quelques plantes répulsives pour les serpents


Apercevoir un serpent dans votre jardin peut être une expérience terrifiante, et pour vous assurer de ne pas rencontrer ces reptiles venimeux, vous pouvez cultiver des plantes naturelles répulsives pour repousser ces serpents !


Cette plante appartient au groupe des agrumes et a un parfum fort, que les serpents n’aiment pas. C’est la seule raison pour laquelle ils s’en éloigneront.
Cette plante demande peu d’entretien et de travail. Tout ce que vous devez faire, c’est l’arroser régulièrement en été.
Les pointes et les feuilles de la plante ont tendance à se dessécher et à devenir brunes ; si vous le remarquez, arrosez la plante.
Elle ne demande pas beaucoup d’attention, ce qui en fait l’une des meilleures plantes naturelles répulsives pour les serpents que vous pouvez cultiver.


Le souci est souvent utilisé pour gérer les problèmes de parasites dans le jardin, car il produit une odeur qui éloigne les bestioles et autres parasites du jardin, et l’odeur est également efficace pour éloigner les serpents.
Les fleurs de la plante sont brillantes et attrayantes, ce qui en fait une plante naturelle anti-serpent glamour pour votre jardin !


Les feuilles pointues de cette plante constituent une menace pour les serpents, qui les trouvent effrayantes.
Comme il s’agit d’une plante naturelle répulsive pour les serpents d’apparence assez attrayante, elle sera un excellent complément !
Le besoin d’entretien de la plante est assez faible.
La plante peut être cultivée aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur ; cultivez-la à l’extérieur dans les climats chauds et à l’intérieur dans les climats frais, surtout en hiver.


L’oignon et l’ail sont en tête de liste des plantes naturelles répulsives pour les serpents car la plupart des créatures n’aiment pas leur odeur. Les exsudats huileux de ces plantes collent également au corps des serpents, et leur arôme a le même effet désorientant que celui du spray au poivre.
Placez les plantes à 3-5 heures de lumière directe du soleil.
Maintenez le sol uniformément humide et évitez de trop arroser.

L’armoise


L’armoise est également connue sous le nom d’absinthe ou de chrysanthème. Cette plante pousse en hauteur et possède des racines ligneuses. En raison de son aspect, les serpents n’aiment pas sa présence. Elle a également tendance à pousser rapidement et ne se fane pas facilement.
Le seul aspect négatif d’une telle plante est qu’elle demande un peu d’entretien.


La plupart des serpents apparaissent dans des régions chaudes et sèches, et Tulbaghia violacea se pose comme l’option parfaite qui tolère la chaleur de l’été. La plante est robuste et peut pousser même dans des conditions de sécheresse.
C’est une plante répulsive naturelle puissante qui éloigne les serpents ainsi que les puces et les moustiques.
Cette plante est comestible et efficace dans le traitement de la toux, du rhume, des maux de tête et de la sinusite.
Les fleurs de cette plante sont également magnifiques et rehaussent la beauté de tout jardin.


Le Sarpgandha est une espèce de plante endémique que l’on trouve dans les pays d’Asie du Sud comme l’Inde, le Pakistan et le Sri Lanka. Elle repousse les serpents car ces rampants n’aiment pas l’odeur de la plante.
C’est une herbe antiseptique célèbre pour le traitement de la paranoïa, de la schizophrénie et de l’hypertension.
Comme elle est également riche en alcaloïdes, la sève de ses feuilles est utilisée pour traiter les morsures de serpents non venimeux.


Comme le souci, Andrographis paniculata est une excellente plante répulsive pour les serpents en raison de l’amertume de son feuillage et de ses racines. Cette herbe est assez populaire dans les pays asiatiques comme l’Inde, le Sri Lanka et la Malaisie.
Ses magnifiques fleurs blanches aux accents violets seront un ajout attrayant à votre jardin. Ces attributs en font également l’une des plantes répulsives naturelles pour serpents les plus attrayantes de cette liste !
La plante aide également à la digestion et améliore la fonctionnalité du système immunitaire.
Elle est également riche en substances phytochimiques et en constituants actifs comme les flavonoïdes.


Le tabac Nicotiana tabacum est une plante herbacée de la famille des morelles. Les serpents ont horreur de son odeur et évitent de s’approcher de sa zone. Cependant, ce n’est pas la plante naturelle la plus puissante pour repousser les serpents. Associez-la à d’autres plantes de cette liste pour créer une barrière solide.
Ses feuilles ont plusieurs utilisations dans l’industrie du tabac.


Ocimum gratissimum, également connu sous le nom de feuille odorante, appartient à la famille des Lamiaceae. Les huiles essentielles étant connues pour éloigner les serpents, le basilic giroflier est très puissant !
Son odeur déconcerte les serpents, et ils quittent instantanément la zone autour de cette plante. Cet attribut en fait l’une des meilleures plantes naturelles répulsives pour les serpents !
Vous pouvez également utiliser son huile essentielle pour éloigner les serpents.
Mélangez 10 à 15 gouttes d’huile de basilic giroflé dans un litre d’eau et pulvérisez-la autour de la zone sensible aux serpents.


Les limes kaffir sont également connues sous le nom de limes makrut et sont généralement utilisées dans les cuisines asiatiques. Mais cette plante odorante peut également être utilisée pour repousser les serpents car ils n’aiment pas l’odeur forte des limes kaffir.
Cultivez cette plante dans un sol bien drainé et humide.
Placez-la en plein soleil.
Arrosez la plante régulièrement.


Egalement connue sous le nom de pomme d’épine ou de piège du diable, cette plante contient des alcaloïdes de tropane aux effets hallucinogènes. Elle dégage une odeur amère et fétide qui dissuade les serpents de ramper autour d’elle.
Cette plante préfère le plein soleil.
C’est une plante envahissante, qui s’adapte bien à la plupart des conditions.


Les serpents évitent de s’approcher des plantes hérissées et épineuses, ce qui signifie que vous pouvez protéger vos maisons en faisant pousser des cactus autour de votre maison et de votre jardin. Les grandes espèces d’Opuntia sont parfaites à cet effet.
Faites pousser les cactus à la lumière directe du soleil dans un endroit chaud et bien aéré.


Cette plante a une odeur musquée et forte que les serpents détestent. Faites un thé avec des feuilles sèches de cette plante en ajoutant du sel gemme et de l’ail, et répandez-le là où la menace du serpent persiste.
Cultivez la plante dans un sol bien drainé.
Elle préfère un endroit clair et ensoleillé.


Cette plante est la préférée des herboristes, qui l’utilisent pour soigner l’insomnie et l’anxiété. Elle sent comme une mouffette, et l’odeur pestilentielle de cette plante fonctionne bien pour repousser les serpents.
Ne laissez jamais le sol se dessécher complètement.
Évitez d’utiliser de la terre de jardin normale pour la cultiver.
  • Produits commerciaux anti serpents disponibles sur le marché.

Canada : Des trains pas comme les autres, Documentaire voyage

De Montréal à Vancouver, en passant par Toronto, il va aller là où l'on ne va pas, à la rencontre des Indiens natifs, des Innus qui seraient les premiers humains à avoir fréquenté la région de Québec il y a environ 
8 000 ans ou encore ses habitants de la capitale qui, malgré le froid, pratiquent un Yoga hivernal : le snowga. Au centre du pays, c'est à bord d'un engin improbable qui date des années 60, un bombardier, qu'il va découvrir l'immense lac de Winnipeg. Ici, au milieu de nulle part, la vie s'organise malgré la neige, le froid et la glace.



Qu'est-ce que le Kratom ? ما هو قرطوم


Le Kratom (Mitragyna speciosa) est une plante tropicale originaire d’Asie du Sud-Est. Traditionnellement, cette herbe a été utilisée comme substitut à l'opium. Le kratom est extrait de différents arbres de la même espèce. La hauteur des arbres peut varier entre 3 et 30 mètres. Ce sont les grandes feuilles fraîches qui sont mâchées pour consommer les substances actives s'y trouvant.
Les substances actives sont attribuées à plusieurs alcaloïdes, tels que la 7-hydroxymitragynine, la mitraphilline et la mitragynine. Parmi les divers types de kratom, on trouve notamment des ingrédients stimulants dans le kratom thaïlandais, tandis que le kratom de Bali et de Malaisie a plutôt tendance à détendre. Le kratom contient également naturellement du raubasin, un réducteur de pression artérielle connu sous le nom de réserpine en raison de ses nombreux effets secondaires, et qui n’est donc plus utilisé dans de nombreux pays.




Utilisation du kratom
Vous pouvez donc mâcher les feuilles fraîches ou faire une infusion à partir de feuilles séchées et d'extraits. Une infusion de kratom peut être fabriquée en versant de l'eau chaude sur 3 à 5 grammes de feuilles ou de poudre et en laissant infuser pendant quelques minutes. Une dose élevée est d'environ 10 grammes. S'il est pris l'estomac vide, les effets sont perceptibles dans les cinq à dix minutes et durent plusieurs heures.
Effets du Kratom
Le kratom est utilisé en Asie du Sud-Est comme médicament traditionnel contre la douleur et la fatigue. La possession de feuilles de kratom est illégale en Thaïlande depuis 1943, même si elle y est encore largement utilisée. Le kratom est légalement disponible dans d'autres pays, y compris aux Pays-Bas. Comme nous l'avons écrit précédemment, l'effet exact diffère en fonction de la sous-espèce, car sa composition diffère assez en fonction de l'endroit où la plante a poussé.
Les effets du kratom sont souvent comparés à ceux d'une faible dose de cocaïne ou d'une forte dose d'opium. Cela embrume l'esprit et minimise la douleur. À plus faible dose, le kratom a un effet euphorique et stimulant, tandis qu'à des doses plus élevées, ce sont surtout les caractéristiques de somnolence et anesthésiques qui deviennent manifestes. Le kratom a également des propriétés aphrodisiaques chez certaines personnes, et le désir sexuel peut donc être augmenté chez les femmes comme chez les hommes. D'autres rapportent tout le contraire : la libido est complètement réduite.
Le kratom est également connu pour ses divers effets secondaires. D'envies de sucreries relativement innocentes aux symptômes de déshydratation en passant par des effets secondaires plus inquiétants tels que la constipation, les acouphènes, la léthargie et la psychose.
 

Types de Kratom
  • Le Kratom malais est souvent utilisé pour soulager les douleurs de longue durée. C'est un analgésique efficace grâce à ses principes actifs, mais également un améliorateur de l'humeur et une substance énergisante. Environ 5 grammes de kratom de Malaisie vous donnent un regain d'énergie et un sentiment de bonheur et d'euphorie.
  • Le kratom balinais est en revanche très reposant. En outre, il est également efficace contre la douleur et confère un sentiment euphorique encore plus fort que l’espèce malaisienne.
  • Le kratom thaïlandais. 5 grammes de kratom thaïlandais ont un effet motivant et stimulent la concentration. En Thaïlande, le kratom est également utilisé pour rendre plus supportable le travail physique pénible.
  • II existe également le Maeng Da, un kratom spécial dont l’origine est inconnue. La plus grande différence avec les autres types de kratom est que vous avez besoin d'une plus petite quantité. Un seul gramme suffit pour des effets stimulants et analgésiques. C'est pourquoi ce kratom polyvalent est très populaire.
  • Le kratom n'est pas un nootrope innocent. Il est donc important d'examiner de manière critique la fréquence à laquelle vous utilisez le kratom et pourquoi.
Attention: vous pouvez devenir mentalement et physiquement dépendant du kratom. C'est-à-dire que le kratom crée une dépendance s'il n'est pas manipulé correctement. Lorsque vous devenez accro au kratom, vous avez une forte envie de l'utiliser encore et encore. Cela devient une habitude et il n'est pas si facile de s'en débarrasser. Une tolérance peut également se produire, de sorte que vous avez rapidement besoin d'une dose plus élevée pour l'effet souhaité. Alors faites attention à l'utilisation du kratom.



Les Phloèmes des bananes

Ce sont ces petits fils ennuyeux et désagréables qui se trouvent sur les bananes.

Bananes
Les bananes sont un snack parfait, elles contiennent plein de fibres, ce qui est bon pour la digestion. Elles contiennent également du potassium et d’autres vitamines et minéraux. Certaines personnes évitent les bananes car elles sont riches en glucides et caloriques, plus que d’autres fruits. Les bananes ont aussi un manque de vitamine C, ce que d’autres fruits ont. Cependant, elles sont un bon encas pour leurs fibres, surtout lorsque vous vous exercez. Les bananes peuvent empêcher les crampes musculaires et les glucides vous donnent une énergie saine.

Fils
Tout d’abord, les fils ont un nom : “phloèmes”. Les phloèmes dans les plantes garantissent le transport des nutriments dans toute la plante, allant des feuilles aux fruits.


Les phloèmes sont des facteurs importants pour la croissance et la santé de la plante. En plus d’être utiles pour la bananes, les fils sont aussi mangeables !

Mangeables
Pas besoin d’enlever les phloèmes avant de manger votre banane. Ils ont en plus meilleur goût… Les scientifiques disent que, en théorie, il est possible de créer des bananes sans phloème. Cependant, de nombreuses bananes sèches à cause de maladies, il est bien plus important de cultiver des bananes résistantes aux maladies.

Phloèmes
Les phloèmes ne sont peut-être pas très savoureux, ou c’est ce que vous imaginiez, mais ils sont très sains ! 


En plus de leur importante fonction aidant à la croissance des bananes, ils contiennent également de nombreuses vitamines, comme le potassium, des fibres, de la vitamine A et de la vitamine B6. Une fois que la banane a été cultivée, ces vitamines restent dans les phloèmes, les rendant très sains.

Marron
Un étude récente a montré que les bananes couvertes de taches brunes sont plus saines que celles qui n’en ont pas. C’est donc celles-ci qu’il faut manger. 


Manger une banane très mure offre quelques bienfaits auxquels vous ne vous attendiez pas. La recherche a démontré que manger une banane marron avait d’incroyables effets sur la santé. Nous sommes plutôt impressionnés, nous avons donc établi une liste pour vous :

Bananes tachetées…

  • Réduisent vos chances d’avoir le cancer ! Elles contiennent un ingrédients qui détruit les cellules cancéreuses.
  • Régulent votre pression sanguine ! Lorsque les bananes sont trop mures, elles contiennent plus de potassium, ce qui stimule une bonne pression sanguine.
  • Aide contre la constipation !
  • Apaise les crampes menstruelles !

Quel a été le bruit le plus fort entendu sur Terre ?

 En pleine nuit, lorsque le silence est installé, on entend chaque frémissement, chaque craquement, chaque bruit. Et ça en devient parfois inquiétant. En plein jour, on peut se laisser surprendre par des bruits assourdissants. De véritables détonations. Des accidents industriels ou des bangs produits par des vols supersoniques. Mais toujours aussi inquiétant. Pourtant, tous ces bruits ne sont rien comparés au bruit le plus fort à avoir jamais été « enregistré » sur Terre. Un bruit d'origine naturelle. Celui d'une éruption volcanique.

C’est une éruption du Krakatoa qui reste à ce jour 
dans les mémoires comme le bruit le plus fort de l'histoire.

C'était en 1883, le 27 août pour être exact. Quelque part entre les îles indonésiennes de Java et de Sumatra. Depuis quelques mois déjà, une activité explosive est enregistrée autour du volcan Krakatoa. Mais ce jour-là, à 10 heures du matin, heure locale, le volcan connaît une explosion hors du commun. Une explosion qui génère un bruit assourdissant. Un bruit qui aurait dépassé les 180 décibels -- à en croire une mesure de hausse de pression sur un baromètre -- à 160 kilomètres du volcan. Sachant que le seuil de douleur pour l'oreille humaine se situe entre 120 et 130 décibels et qu'une augmentation de 3 décibels équivaut à la perception d'un son deux fois plus fort...




Un son qui a fait plusieurs fois le tour de la Terre
Un bruit qui provoqua la surdité partielle -- voire totale -- de nombre de personnes vivant dans un rayon de plusieurs kilomètres autour du Krakatoa. En Nouvelle-Guinée, soit à quelque 3.200 kilomètres de là, les habitants ont rapporté avoir entendu « une série de bruits semblables à ceux de l'artillerie ». Et à plus de 4.800 kilomètres -- une distance que le son ne met pas moins de 4 heures à parcourir --, des personnes ont parlé du « rugissement lointain d'un feu nourri ». Un peu comme si, installé dans le port de Brest, vous pouviez entendre un bruit émis depuis Boston !

Au-delà, le bruit est peu à peu devenu inaudible à l'oreille humaine. Mais il n'empêche qu'il a continué à se propager. Les baromètres de nombreuses stations météorologiques ont enregistré les variations de pression qu'il provoquait dans l'air. À Paris, plus de 12 heures après l'explosion. Pendant 5 jours, les baromètres de quelque 50 villes du monde se sont affolés toutes les 34 heures environ. Le temps pour le « bruit » de faire le tour complet de la planète. Ainsi les ondes générées par le Krakatoa auraient fait entre 3 et 4 fois le tour du monde.

Kenya : des coupes de cheveux à la hache


Dans le comté de Kiambu Kenya, un coiffeur a choisi de troquer sa paire de ciseaux et ses tondeuses contre une hache.

Des salons de coiffure, on en trouve presque partout à Nairobi, la capitale kényane. Mais celui situé sur la route de Kiambu sort de l’ordinaire. Ici, les cheveux des clients sont coupés à la hache.


Si le public a fini par adopter ses coupes à la hache, un pari qui était loin d’être pas gagné.
‘’ Au début, ils avaient peur parce qu'ils ne connaissaient pas mes intentions, certains clients étaient très réticents. ’’, explique Julius Mwangi. Pour le coiffeur qui a troqué sa paire de ciseaux contre la hache, ‘’ son nouvel outil fonctionne bien sur les cheveux courts et la barbe.’’.
’'C'était en fait assez choquant. C'est apaisant, mais au départ intimidant, mais j'ai vraiment apprécié. ’’, explique Bernard Kinuthia, un de ses clients.
Mais il a fallu un vaincre les balbutiements, le temps de s’adapter à son nouvel outil. Convaincre des clients dubitatifs et faire taire les sons discordants. ‘’C'était un grand défi pour mon premier client parce que la hache m'a donné du fil à retordre et je n'arrêtais pas de faire des pauses pour l'affûter. ’’, se souvient encore Julius.


Malgré le succès de sa coupe à la hache, le coiffeur ne joue pas à la spéculation. Les prix pratiqués par son salon n’ont pas suivi, le changement du mode opératoire.

Qu'est-ce qu'un influenceur ?

influenceur définition 

 Avec le développement des blogs et des réseaux sociaux, certaines personnes ont réussi à se faire connaître, à être appréciées par les internautes et à créer une communauté. Ces personnes sont appelées des influenceurs. Zoom sur ces influenceurs qui font la pluie et le beau temps du Web.

Influenceur : définition et synonyme

Même si ce mot n’a fait son entrée dans les dictionnaires français Larousse et Robert qu’en 2017 (en même temps que googleliser, retweeter, gamer ou disruptif…) , il est aujourd’hui largement répandu et utilisé.  Il y a quelques années encore, on aurait utilisé le terme leader d’opinion. Même si ce termes est aujourd’hui un peu désuet, il peut-être considéré comme un bon synonyme du terme influenceur. Le boom des réseaux sociaux et des blogs dans les années 2000 a fait apparaître ce nouveau type de personne. Un influenceur est une personne qui, grâce à son exposition sur Internet, a une influence sur les internautes qui le suivent et sur leurs décisions d’achat. Même si ce mot a fait son apparition récemment, ce phénomène est loin d’être nouveau. Par exemple, toutes les stars qui ont participé à des campagnes publicitaires sont aussi des influenceurs. Pour être précis, c’est Paul Lazarsfeld, un sociologue américain, qui, en 1940, développe le concept d’influenceur. Pendant une campagne présidentielle, il suit un groupe de 600 électeurs. Grâce à cette enquête, il prouve que le vote n’est pas forcément un choix individuel. Les amis, la famille et tout l’entourage des individus suivis ont eu un poids sur leur prise de décision pour cette élection. Les « opinion leaders » sont ces personnes qui ont eu ce rôle d’intermédiaire. La conclusion de cette étude est que la communication ne se fait pas forcément d’un point A à un point B. Elle se déroule en plusieurs temps et passe par des relais. Les influenceurs sont donc ces relais, ces intermédiaires entre un produit ou une marque et leur communauté. Ce sont les « opinion leaders » d’aujourd’hui.

Qui sont les influenceurs ?

qui sont les influenceurs 

Les influenceurs sont les stars du Web et des réseaux sociaux. Ils peuvent être youtubeurs, blogueurs ou encore instagrameurs est sont généralement spécialisés dans un domaine (ex : influenceurs gaming / influenceurs beauté / influenceur sport / influenceur mode homme / influenceur voyages…). 

La plupart du temps, ils partagent leur passion avec les internautes à travers des posts ou des vidéos. Leur but ? Acquérir toujours plus de followers pour agrandir leur communauté et générer des profits. Ces gens comme tout le monde au départ ont réussi à se faire une place sur le Web et à conquérir les internautes. Pour cela, ils ont développé leur e-réputation pour susciter l’envie du grand public. Toutes leurs activités sont abondamment likées, commentées et partagées. Ces caractéristiques sont communes à tous les influenceurs mais il existe tout de même différents types d’influenceurs.

Les différents types et catégorie d’influenceurs

Les personnes célèbres

Depuis toujours, les acteurs, les chanteurs ou encore les sportifs sont embauchés par les marques pour devenir leur égérie. Même si ce n’est pas leur métier premier, la création de partenariats avec les marques fait des célébrités des influenceurs. De plus en plus de personnalités promeuvent sur leur compte personnel des marques.

Les superstars du Web

Ce type d’influenceur s’est fait connaître sur le Web. Ils sont capables, avec un tweet, un post ou une vidéo, de générer beaucoup de visibilité et de trafic. Grâce à cette influence, les superstars du Web font gérer leurs demandes de partenariats par des agences spécialisées. En plus de recevoir de nombreux produits de la part des marques, ces influenceurs sont payés en fonction de leur notoriété. Pour les plus grandes stars du Web, un partenariat avec une marque peut leur rapporter gros.

Les clients satisfaits

Certains influenceurs peuvent promouvoir un produit sans pour autant réclamer une rémunération. Certaines marques ont la chance d’être appréciées par des personnes qui ont une communauté d’internautes. Ces influenceurs sont seulement des clients satisfaits qui souhaitent partager leur avis. Cependant, le cas inverse peut arriver. Les influenceurs peuvent parfois devenir des clients insatisfaits et avoir envie de le communiquer. Ce bad buzz peut détériorer l’e-réputation d’une marque et avoir de lourdes conséquences sur l’entreprise.

Les influenceurs spécialisés

Les influenceurs spécialisés tiennent des comptes ou des blogs sur des secteurs de niche. Ils sont donc plus légitimes de parler de leur sujet contrairement aux influenceurs généralistes. Ils attirent un public réellement intéressé par le thème abordé, ce qui peut être intéressant pour les marques. Même s’ils ont souvent moins de followers que les influenceurs généralistes, ils fédèrent une communauté proche de leurs intérêts. En faisant la publicité d’un produit en rapport avec leur secteur, ils donnent une visibilité ciblée aux marques.

Les micro-influenceurs

Cette dernière catégorie regroupe les personnes qui ont une petite communauté. Les micro-influenceurs sont souvent appréciés pour leur proximité avec leur public. Ils sont donc plus accessibles vis-à-vis de leurs abonnées mais aussi des marques. Créer un partenariat avec un micro-influenceur est donc plus facile et moins coûteux.

 

Il est déconseillé de se laver les cheveux le soir

Faire son shampoing le soir vous fait du mal. En cause, le fait de dormir les cheveux mouillés.

  • Pourquoi faut-il se laver les cheveux le matin ?
Le problème avec le fait de se faire un shampoing le soir n'est pas vraiment lié à l'horaire, mais plutôt au fait de dormir avec les cheveux mouillés.
Dormir sans sécher ses cheveux, c'est les exposer sans défense aux frottements sur l'oreiller et maximiser les risques de casse, de fourches et de tous ces petits malheurs capillaires.
La raison ? Les cuticules des cheveux (qui constituent la couche supérieure). Quand ils sont mouillés, ils se desserrent et s'ouvrent à toutes les agressions extérieures. C'est la raison pour laquelle les cheveux peuvent autant s'emmêler quand ils sont mouillés.
Seconde raison : les cheveux sèchent tout en étant malmenés sous l'oreiller et emmêlés à souhait. Bonjour les dégâts.
  • Shampoing le soir : les bonnes astuces pour protéger ses cheveux
Si vous tenez bien trop à vos précieuses minutes de sommeil en rab le matin pour changer vos habitudes, voici quelques astuces pour minimiser les dégâts sur votre chevelure.
Soit vous dégainez le sèche-cheveux et dormez la tête au sec, soit vous coiffez vos cheveux en une tresse classique avant de vous coucher. Cela permettra non seulement d'éviter les noeuds mais aussi d'avoir des cheveux ondulés absolument canons au réveil.
Cela dit, sachez tout de même que dormir les cheveux mouillés vous expose au risque de développer des champignons sur le cuir chevelu. Les champignons raffolent des terrains chauds et humides et dormir régulièrement avec les cheveux mouillés vous expose à une jolie prolifération sur votre crâne... et sur l'oreiller !
Morale de l'histoire : le shampoing le soir, pourquoi pas, mais les cheveux secs, certainement !

Cannabis : le kif du Rif, or vert du Maroc



Aux portes de l’Europe, dans les montagnes du nord du Maroc, le cannabis (ou kif, une fois séché) pousse comme du chiendent. On le cultive en famille et les autorités ferment les yeux : la survie de la région est à ce prix.  
A perte de vue, des centaines de cèdres bleus décimés. Des géants qui tutoyaient les cieux gisent à présent sur le sol. Ces images d’une forêt à l’agonie. Elles datent de l’automne 2020 mais cela fait des années que l’activiste marocain documente le massacre de la cédraie du mont Tidirhine. Une forêt qui était encore dense, il y a soixante-six ans, et où désormais nombre de troncs élancés ont été réduits à des moignons.
  • Les cèdres laissent place à la culture du chanvre au Maroc
Car les arbres disparaissent, peu à peu remplacés… par des plants de cannabis. Du haut de ses 2 456 mètres, le djebel dessine, avec d’autres sommets, la ligne de crête du Rif. Cette chaîne de montagnes s’étire de Tanger, sur la façade atlantique à l’ouest, jusqu’au fleuve Moulouya, à l’est. Entre ces deux extrémités, 500 kilomètres de plages sauvages, de criques secrètes, de falaises vertigineuses. Un paysage idyllique où, l’été venu, le parfum des pins se mêle aux embruns iodés. Et où, quoique prohibée par la loi, la culture du chanvre est tolérée pour garantir une forme de paix sociale, sur des terres réputées contestataires. On l’appelle ici kif, de l’arabe kayf, «plaisir», lorsqu’on le fume mélangé à du tabac noir. A 1 800 mètres d’altitude sur les flancs du mont Tidirhine, c’est le point culminant du massif du Rif, pays du cèdre… et du kif.»
Parfois, les feux de forêt répandent ici une odeur âcre de brûlé et des nuages de suie. En août 2019, quelque 500 hectares de pinèdes et 20 000 oliviers sont partis en fumée du côté de Tafersit, bourgade à soixante-dix kilomètres d’Al Hoceïma, la capitale du Rif. Combien de ces incendies ont-ils été allumés par des mains criminelles ? Nul ne le sait. Mais des soupçons se portent souvent sur les mêmes suspects : les semeurs d’herbe, avides d’étendre les surfaces cultivables. Après avoir éradiqué la majorité des forêts de chênes, les incendiaires s’attaquent aux cédraies.
Comment le Rif en est-il arrivé là ? «A la fin du XIXe siècle, le sultan Hasan Ier avait autorisé cette plante pour la consommation locale dans cinq hameaux autour de la petite ville de Ketama, répond Pierre-Arnaud Chouvy, géographe français spécialiste de la géopolitique des drogues. Il espérait sans doute contribuer ainsi à la pacification des tribus locales.» Après avoir forgé le destin de la région, sa décision fait manifestement encore jurisprudence autour de Ketama, où vivent environ 15 000 habitants, malgré divers dahir (décrets royaux) bannissant le cannabis au Maroc. L’herbe est même devenue ici une source de revenu essentielle. Selon le ministère de l’Intérieur marocain, la survie de 760 000 personnes, soit 2 % de la population du pays, dépend de cette activité (chiffres 2019).
  • Des cultivateurs initiés à la transformation de la résine de cannabis en haschisch
« Le cannabis est la seule plante qui daigne pousser ici », assure un cultivateur de Ketama, qui préfère taire son nom. C’est, il est vrai, l’une des rares qui s’accommodent des contraintes géographiques locales : un relief accidenté, un sol pauvre et érodé, des précipitations abondantes mais irrégulières, un faible recours à l’irrigation… Alors il s’est imposé. «Le seul à avoir jamais réussi à interdire le cannabis ici, c’est Abdelkrim el-Khattabi, l’illustre chef de guerre qui avait établi, entre 1921 et 1926, une éphémère république du Rif», explique Pierre-Arnaud Chouvy. Le « Vercingétorix berbère » considérait en effet sa culture et sa consommation contraires aux préceptes de l’islam. En 1959, trois ans après l’indépendance du Maroc, les habitants du Rif furent réprimés pour s’être soulevés contre un gouvernement qui les avait exclus. En représailles, leur région fut privée d’investissements quatre décennies durant. Et l’on détourna les yeux de leur moyen de subsistance… Dans les années 1960 et 1970, les hippies qui avaient découvert le Maroc et le chanvre vendu au souk entre des bottes de menthe et de persil, initièrent les paysans rifains à la transformation de cet «or vert» en haschisch, la résine de cannabis. Technique venue du Liban et d’Afghanistan. « C’est un Anglais qui nous a montré comment fabriquer le meilleur haschisch, poursuit le cultivateur anonyme. Sa femme était enceinte et a accouché ici. Ils ont appelé leur bébé Ketama. »
Dès lors, les feuilles de cannabis, jusqu’alors réduites en poudre et mélangées à du tabac dans le traditionnel sebsi, une longue et fine pipe de terre cuite et de bois, ont été supplantées par le haschisch roulé en joints. Jusqu’alors consommé localement, ce cannabis a commencé à s’exporter dans les années 1980. Une manne inespérée pour cette province pauvre, délaissée par le pouvoir central. En vingt ans, la région, avantageusement située aux portes de l’Europe, est devenue son grenier à kif. Et le Maroc s’est retrouvé parmi les principaux producteurs et exportateurs de haschisch dans le monde, selon les Nations unies.
La demande mondiale explosant, les zones de culture se sont en effet étendues au détriment des forêts. Sous la pression internationale, le royaume a dû intervenir. A partir de 2004, certains paysans ont eu la mauvaise surprise de voir leurs champs fauchés à la machette par des commandos de la gendarmerie royale, qui ont également utilisé des tracteurs pour arracher les plants ou des avions pour les réduire à néant par des épandages chimiques. Les cultures les plus accessibles, près des routes notamment, ont été impitoyablement détruites. Mais celles des régions les plus reculées ont échappé aux forces de l’ordre.
  • Des paysans peu payés par rapport au trafic que le haschich génère
Il ne faut pas s’imaginer que les paysans rifains et leur nombreuse progéniture mènent grand train. L’écart entre les revenus que génère le trafic et ceux que perçoivent les fermiers est abyssal, comme l’a constaté le photographe Hervé Lequeux, auteur des images de ce reportage effectué dans la région de Ketama. «Cela reste artisanal pour la majorité, qui travaille jusqu’à douze heures par jour mais vit chichement, dit-il. Toute la famille est sollicitée en fonction des tâches : les femmes comme les enfants, lesquels ratent l’école quand on a besoin d’eux. Souvent, c’est le jeune fils qui ramène l’âne chargé des tiges coupées. Ces paysans ont des tarifs imposés et ne profitent pas du tout de la manne de la transformation de la matière première qu’ils produisent.» Cédé au prix de gros environ soixante-dix centimes d’euro le gramme à Ketama, le haschich est ensuite revendu au détail entre deux et trois euros au Maroc et bien plus en Europe.
Hervé a partagé le quotidien d’Ahmed (qui préfère ne pas donner son nom de famille), un fermier qui dispose d’une vingtaine d’hectares exclusivement de cannabis du côté d’Azila, au pied du mont Tidirhine. Son herbe, c’est surtout la traditionnelle beldia, cultivée ici depuis des lustres, mais il réserve une petite parcelle de son champ à la critikal, une variété importée mise au point en laboratoire et fortement concentrée en THC (tétrahydrocannabinol), la substance du cannabis possédant des propriétés psychoactives. Lui ne consomme, du matin au soir, que la résine issue de la plante ancestrale. Les quintes de toux qui le secouent ? «C’est le kif qui les soigne», assure ce fumeur invétéré qui n’a aucun mal à gravir le sentier menant au toit du Rif qui surplombe son exploitation. Aujourd’hui, dans les villages, beaucoup d’hommes fument la résine, mais seuls les vieux continuent à mélanger feuilles de cannabis finement hachées et tabac dans leur sebsi.


Les régions pauvres du Rif, chaîne montagneuse qui s’étend sur 500 km entre Tanger à l’ouest et le fleuve Moulouya à l’est, cultivent le kif en profitant d’une tolérance ancienne, qui remonte au XIXe siècle et au sultan Mulay Hasan Ier.
A Azila, en septembre, des fagots de cannabis fraîchement récolté sèchent, pendus au toit et aux fenêtres de la quasi-totalité des maisons du village, au vu et au su de tous. Deux mois plus tard, les plants femelles qui, au moment de la floraison, se distinguent des mâles en produisant des têtes résineuses en forme de larmes remplies de cannabinoïdes, sont placés dans des tamis et frappés avec un bâton. Dans tout le village résonne alors le son de ces sortes de tambours que l’on bat pour extraire la résine qui sera ensuite compressée.
  • Sur certaines parcelles, la main-d’oeuvre est exclusivement féminine
Coiffées de chapeaux de paille à pompons typiques de la région et ceinturées de la traditionnelle fouta (pièce d’étoffe) à rayures blanches et rouges, elles fauchent les tiges à la serpe. «J’ai même vu une maman avec son bébé sur le dos parce qu’elle n’avait personne pour le garder», témoigne Hervé Lequeux. Quinze kilomètres plus loin, dans le bien nommé café Rotterdam, à Issaguen, cigarette ou joint au bec, les hommes sirotent le noussnous, un mélange de café et de lait. Tout se négocie dans les volutes de fumée : tarifs, quantités, modalités des transactions. Les femmes n’interviennent à l’étape de la commercialisation que lorsqu’elles n’ont pas le choix – et généralement parce que le chef de famille est en détention. «Environ 16 000 paysans condamnés sont en fuite dans les montagnes pour éviter de passer dix ans en prison», précise Khalid Tinasti, directeur de la Commission mondiale sur la politique des drogues, basé à Genève.

Kenza Afsahi, sociologue et maîtresse de conférences à l’université de Bordeaux, s’est intéressée à cette division du travail et à l’implication des femmes dans la culture du cannabis. «Les hommes, au gré des besoins de l’exploitation, les forment aux techniques de préparation des sols avant le semis, à celle du démariage [suppression des plants mâles pour éviter la pollinisation des plants femelles] et de la récolte, se réservant des stades de culture plus techniques comme l’irrigation et le traitement des plants, a-t-elle pu constater. Les femmes sont souvent cantonnées aux tâches les moins qualifiées, qui prennent le plus de temps.» Rôle qu’elles cumulent avec les autres corvées – la cuisine, la coupe du bois, l’approvisionnement en eau…

A la fin de l’été, lorsque débute la moisson du cannabis, la main-d’oeuvre afflue de plusieurs régions du Maroc, mais l’immense majorité des cultivateurs, qui survivent tout juste, n’ont pas les moyens d’embaucher ces saisonniers payés cent dirhams (dix euros) la journée de douze heures par les gros producteurs. Autour d’Azila, ces derniers sont deux ou trois, qui habitent les maisons les plus cossues. «Ils cultivent jusqu’à cent hectares gérés de manière professionnelle, a constaté Hervé Lequeux. Au milieu du champ, ils ont aménagé un énorme bassin de rétention alimenté par des pompes. On voit qu’ils ont les moyens car ils ont pu aplanir les terrains pour créer des cultures en terrasses.» Cette exploitation intensive affecte fortement les ressources en eau. Au sommet de la montagne, les arbres ont été abattus pour installer les conteneurs d’où part un réseau de tuyaux qui irriguent les champs en contrebas. Ils font pousser le cannabis du printemps à l’été. En septembre, les réserves sont épuisées et les cours d’eau, à sec.

Pour Abdelatif Adebibe, le dirigeant de la confédération des associations de Sanhaja du Rif, si rien n’est fait, la «guerre de l’eau» sera inévitable. Cet ardent défenseur de la nature accuse les importateurs et cultivateurs de graines hybrides comme la critikal, issues de croisements destinés à augmenter le taux de THC, introduites il y a une vingtaine d’années et particulièrement gourmandes en eau. Un cannabis ultrapuissant, dont la filière a des ramifications qui dépassent largement le Maroc. Le militant accuse : «Ceux qui contrôlent ce secteur-là viennent d’autres régions du pays et de l’étranger, et ils financent des gens d’ici ; ils restent cachés mais profitent de l’argent généré.» Khalid Tinasti, le directeur de la Commission mondiale sur la politique des drogues, confirme : «Le marché du Rif a totalement changé ces dix dernières années. La production n’est plus entre les mains de petits cultivateurs. Aujourd’hui, des capitaux illicites internationaux investissent directement au Maroc et maîtrisent toute la chaîne de production, jusqu’au trafic vers l’Europe.»
  • Une culture qui met en danger la faune et la flore
Cette monoculture change la face du Rif et représente un enjeu de santé publique au vu de la puissance psychotrope du cannabis produit, même si les conséquences sanitaires de la consommation régulière de kif par la population locale n’ont pas encore fait l’objet d’études spécifiques. Mais elle met aussi en péril la flore et la faune locales. En particulier le magot, aussi appelé macaque de Barbarie. Ce petit singe emblématique de la cédraie est menacé d’extinction en raison de la dégradation de son habitat. «Les exploitants choisissent les hauteurs car ils savent que la qualité de leurs plants y sera meilleure, explique l’activiste Abdellatif Adebibe. Ils abattent les cèdres pour planter des hybrides qui, en plus de nécessiter engrais et pesticides, sont plus gourmands en eau que les autres et doivent être impérativement arrosés. On est obligé de puiser de plus en plus profondément dans les nappes et il ne reste plus rien pour les habitants, les champs et le bétail en contrebas. Nous courons à la catastrophe.»
Aujourd’hui, la variété de cannabis la plus populaire dans le Rif est la khardala, hybride à l’origine peu claire. «Elle a remplacé la pakistana, qui avait un rendement médiocre, et finira par être elle-même supplantée par d’autres, comme la gaouriya ou la critikal dont le rendement et le taux de THC sont supérieurs», prévient la chercheuse Kenza Afsahi. Pour le géographe Pierre-Arnaud Chouvy, le kif d’antan posait moins de problèmes que ces nouvelles semences. «Il peut être cultivé en agriculture pluviale, même si l’irrigation lui est bien sûr bénéfique, remarque-t-il. Mais un hectare de beldia consommera toujours moins d’eau qu’un hectare de critikal.» Et le géographe de tirer la sonnette d’alarme : «A terme, c’est l’équilibre sociopolitique d’une région déjà fragile et contestataire qui est menacé.»
  • Le kif local profiterait-il d’un effet «terroir» ?
D’abord considérées comme une aubaine car elles produisaient trois à cinq fois plus à surface égale que la beldia, les nouvelles variétés de cannabis réclament un savoir-faire particulier. «Les cultivateurs se sont rendu compte que ces graines ne sont pas adaptées aux contraintes du Rif, tranche Abdellatif Adebibe. Il faut attendre la fin de l’été pour récolter et les températures sont alors trop basses pour que les feuilles sèchent correctement. Elles pourrissent…» Pour lui, la beldia est indétrônable. «La plupart des cultivateurs sont en train d’y revenir parce qu’ils s’aperçoivent que le cannabis produit à partir de semences importées ne vaut rien : le marché européen en est saturé», explique-t-il.

La différence de prix, il est vrai, est éloquente, la beldia rapportant cinq fois plus à la revente une fois transformée : un kilo de haschisch extrait de la plante ancestrale est revendu 1 000 euros autour de Ketama contre 250 euros s’il est issu de la variété critikal, a pu constater notre photographe. Des prix qui grimpent à mesure qu’on s’éloigne du lieu de production. De fait, cette préférence des consommateurs pour la beldia s’explique en partie par le fantasme du «naturel» : beldi (littéralement «qui vient du bled») est l’équivalent d’un label bio au Maroc, où l’on trouve poulets ou œufs beldi… Et ici, les autres hybrides de cannabis, ultrapuissants, ont la réputation de rendre fou… Certains proposent de légaliser la vente et la consommation de la beldia, tout en maintenant l’interdiction des autres variétés. «Cela permettrait de reprendre le contrôle de la politique agricole du Rif», assure Khalid Tinasti. Longtemps taboue au Maroc, l’idée de légaliser le cannabis, initialement défendue par les militants locaux, gagne du terrain par ailleurs. En mars 2021, le Maroc a ouvert à la discussion parlementaire un projet d’autorisation du cannabis thérapeutique, tout en maintenant l’interdiction de son usage récréatif. Avec l’objectif affiché de «reconvertir les cultures illicites destructrices de l’environnement en activités légales durables et génératrices de valeur et d’emploi ». Une agence de régulation serait chargée de contrôler la chaîne de production, de l’importation des semences jusqu’à la commercialisation.

Du haut de sa montagne enneigée, Abdellatif Adebibe, qui se démène depuis des années pour que cette culture devienne légale dans la zone historique, voit son combat commencer à porter ses fruits. Au petit déjeuner, en trempant son pain dans l’alouana, une délicieuse huile extraite d’olives grillées dans un four en terre, il déborde de projets qui impliqueront la population locale… tout en préservant les majestueux cèdres bleus centenaires du mont Tidirhine, où viennent nicher les pics de Levaillant dont on entend le bec marteler les troncs. Un paradis qui, lui, n’a rien d’artificiel.

Aïcha Kandicha


Personnage à la fois mythique et historique, Aïcha Kandicha est une véritable légende au Maroc.

Introduction
Aïcha Kandicha est connue également sous les appellations de Hiba girinou, Aïcha Qondicha ou Lalla Aïcha. Son nom provient d’une déformation du portugais condessa signifiant comtesse. C’est un personnage populaire dans les légendes marocaines. Son histoire date du XVIème siècle, elle s’est transmise oralement sans jamais avoir été écrite. Cela vient du fait que chez les nomades, sa popularité est la plus grande.


Description
Femme dotée d’une grande beauté, Aïcha Kandicha a la peau blanche, de longs cheveux noirs, des yeux noirs en amande, une bouche aux lèvres couleur sang et des hanches larges. Elle erre la nuit près des rivières, seulement vêtue d’un simple voile. Elle y attire les hommes célibataires et les bergers, seuls ceux qui la reconnaissent et peuvent lui résister. Dans certains récits, elle vient tuer les hommes dans leur sommeil. On la décrit avec des jambes de dromadaire, dans le Nord du Maroc.
Au Sud du Maroc, on lui donne une toute autre apparence, car il s’agit d’une magnifique chèvre avec des jambes de femmes, qui rend les hommes fous.

Histoire
Les avis sont partagés sur ses origines, car Aïcha Kandicha est une figure légendaire et historique, et, parfois, les deux aspects se mêlent. Du côté de la légende, elle est une sorte de fée ogresse, une sorcière ou une incarnation du diable. On dit aussi qu’il s’agit d’un djinn, qui prend forme d’un corps de femme.
Du côté historique, c’est une femme qui s’est opposée aux expéditions portugaises, après que son époux ait été tué par eux. Elle serait donc une marocaine de Safi qui a usé de sa beauté pour attirer les soldats portugais afin de les tuer. Sa popularité et son charme donna du courage et nombreux sont ceux qui décidèrent de rejoindre la guérilla. Cependant, les soldats portugais finirent par se venger en tuant son amant ainsi que toute sa famille. Aïsha Kandisha en perdit la raison, errant dans les forêts, y séduisant et égorgeant tous les hommes qu’elle croisait la nuit.
Depuis, certaines croyances persistent encore aujourd’hui disant qu’elle continue son œuvre et s’attaque aux hommes qui voyagent seuls la nuit.