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Le Maroc, de la préhistoire à la conquête musulmane.

Les carrières de Sidi Abderrhamane proches de Casablanca et le site de Kébibat voisin de Rabat ont livré des restes d’archanthropiens contemporains de l’atlanthrope découvert par Camille Arambourg à Ternifine, en Algérie. Ces restes remontent à l’Interglaciaire Mindel-Riss et correspondent à une industrie acheuléenne. Ces différents vestiges datent d’environ 160 000 ans. Le Maroc a également livré des témoignages remontant à la période qui voit l’expansion dans tout l’Ancien Monde des Néandertaliens du Paléolithique moyen, au Djebel Irhoud, à Dar-es-Soltan et à Temara. Les hommes de cette époque apparaissent comme intermédiaires entre les atlanthropes et les hommes de Mechta-el-Arbi, variante nord-africaine des hommes de Cromagnon. Au cours de la période qui s’étend du Xe au IVe millénaire avant J.-C., ce sont des populations de culture « capsienne » analogues à celles qui occupent à l’époque le centre et l’est de l’Afrique du Nord qui semblent installées dans sa partie occidentale où l’on a retrouvé les escargotières – amas de déchets – caractéristiques de cette culture. Les ancêtres des Berbères qui formaient les populations de l’Épipaléolithique et du Néolithique descendent eux-mêmes de cet homme de Mechta-el-Arbi, l’Homo sapiens sapiens qui a occupé l’Afrique du Nord durant le Paléolithique supérieur.
Fin du IIe millénaire avant J.-C. : Les Phéniciens fondent Lixus (Larache) et Mogador sur la côte atlantique, à peu près à la même époque que Gadès (Cadix) à l’extrémité méridionale de la péninsule ibérique. L’absence de tombes puniques antérieures au Ve siècle semble cependant montrer qu’il ne s’agit encore que de comptoirs où les marins venus d’Orient ne s’installent pas de manière durable. Il ne s’agit que d’avant-postes dont le personnel est régulièrement renouvelé.
814 avant J.-C. : Selon la tradition, ce sont des marins de Tyr qui fondent Qart Hadasht, au fond du golfe où se jettent la Medjerda et l’oued Miliane. La « Ville Neuve » ainsi créée au nord de l’actuelle Tunisie deviendra Carthage et exercera son influence jusqu’aux côtes marocaines.
Milieu du Ve siècle avant J.-C. : Périple du Carthaginois Hannon le long des côtes de l’Afrique occidentale. Il fonde Cerné, sur la côte africaine, à la latitude des Canaries. Ce voyage a peut-être pour but d’assurer à Carthage le contrôle du commerce de l’or africain sans doute détenu jusque-là par d’autres comptoirs phéniciens tels que Lixus.
Fin du IIIe siècle avant J.-C. : Un roi de Maurétanie du nom de Baga est l’allié du Numide Massinissa contre Carthage. Dès cette époque un suffète – ce qui témoigne de l’influence punique – semble diriger l’administration municipale à Volubilis.
Fin du IIe siècle avant J.-C. : Un roi du nom de Bocchus règne en Maurétanie à l’époque de la guerre menée par les Romains contre le Numide Jugurtha et il s’entend avec le général romain Sylla contre ce dernier. Selon les historiens antiques, ce royaume de Maurétanie s’étendait des Colonnes d’Hercule – le détroit de Gibraltar – jusqu’à la Moulouya et il était limité par l’Atlantique à l’ouest et le désert au sud, ce qui correspond à peu près à ce que seront les frontières du Maroc historique. En récompense de l’aide fournie aux Romains, Bocchus avait pu étendre son royaume vers l’est et occuper une partie de la Numidie, peut-être jusqu’au Chélif, dans le centre de l’actuelle Algérie, ou jusqu’à l’Ampsaga (le Rummel) dans le Constantinois. Il semble que le royaume de Maurétanie était à cette époque doté d’un régime monarchique, sans doute tempéré par le pouvoir que conservaient les chefs de tribus. Sous l’influence punique, des villes existent sur la côte telles que Lixus, Melilla, Tingis (la future Tanger) ou, plus au sud Mogador. De vastes nécropoles, dont celle proche d’Azemmour, témoignent de l’existence d’habitats réalisés en matériaux fragiles dont les archéologues n’ont pas retrouvé de traces. À l’intérieur, plusieurs villes importantes ont pu également être identifiées. Il s’agit de Volubilis, de Tamuda et de Banasa qui devient colonie romaine en -25 avant J.-C.
Vers 75 avant J.-C. : Mort de Bocchus. Son royaume est divisé entre deux princes. Bocchus le Jeune (ou Bocchus II) qui règne à l’est de la Moulouya, et Bogud qui règne à l’ouest.
38 avant J.-C. : Tanger reçoit le droit de cité romaine et devient la Colonia Julia Tingi
34 avant J.-C. : Mort de Bocchus II. Bogud s’étant rallié à Antoine à la faveur de la guerre civile, Bocchus, allié d’Octave, avait réunifié la Maurétanie à son profit dès -38 avant J.-C. Sa mort permet à Octave d’en reprendre le contrôle sans l’annexer encore à l’Empire, dans l’intention de l’attribuer à un allié des Romains. Plusieurs colonies romaines sont créées durant cette période, mais dans la partie orientale de la Maurétanie, notamment à Djidjelli, Bougie et au Cap Matifou.
25 avant J.-C. : Auguste confie la couronne au prince numide Juba II, fils de l’adversaire de César à Thapsus, lors de la guerre contre Pompée. Il installe sa capitale à Iol, rebaptisée Caesarea, la future Cherchell. C’est un souverain cultivé et polyglotte qui introduit dans l’Afrique berbère la culture gréco-romaine. Il faut sous son règne briser une révolte des Berbères Gétules au cours de laquelle le roi est l’allié des Romains pour la pacification du pays. Il meurt en 23 ou 24 après J.-C.
40 après J.-C. : Caligula fait assassiner Ptolémée, le fils et successeur de Juba II. Ce meurtre déclenche la révolte d’Aedemon qui contraint C. Suetonius Paulinus à lancer des opérations jusque dans le Haut Guir, au sud-est de l’Atlas marocain.
42 ou 43 : L’empereur Claude partage l’ancien royaume maurétanien en deux provinces : la Maurétanie Tingitane et la Maurétanie césarienne, gouvernées l’une et l’autre par un procurateur et correspondant respectivement aux anciens royaumes de Bogud et de Bocchus II.
44 : Volubilis reçoit le droit de cité romaine.
118 : Révolte en Maurétanie. Elle nécessite l’intervention d’Hadrien, reprend sous Antonin et impose l’envoi d’importants renforts qui permettent de rétablir l’ordre entre 145 et 150.
Fin du IIe siècle : La menace des tribus maures se précise. Elles lancent, sous Marc Aurèle et Commode, des raids jusqu’en Bétique.
238 : La tentative de prise du pouvoir des Gordiens entraîne en Afrique du Nord le développement d’une anarchie grandissante qui persistera jusqu’à l’arrivée des Vandales.
Milieu du IIIe siècle : La puissance romaine abandonne en Tingitane la défense du limes méridional et se replie sur le nord de la province – dont la ville principale est alors Volubilis – pour s’orienter davantage vers Gibraltar et l’Espagne, et constituer sur la rive africaine du détroit une sorte de poste avancé de la province romaine ibérique de Bétique.
vers 285 : Volubulis passe sous le contrôle des Baquates.
Début du IVe siècle : Les persécutions antichrétiennes engagées à partir de 250 par Déce, puis Valérien et reprises sous Dioclétien entraînent le développement en Afrique du donatisme, né du refus de voir réintégrer dans l’Église ceux qui avaient renié leur foi pour échapper au martyre durant les persécutions. Donat, qui était à la tête de cette protestation, meurt en 355 ; le donatisme sera mis hors la loi et jugé hérétique en 405.
Début du Ve siècle : À la veille de l’invasion vandale en Afrique du Nord, la Maurétanie occidentale ne correspond plus qu’à la région de Septem (Ceuta). Avec le repli et les mesures de réorganisation provinciale décidées par la Tétrarchie au tout début du IVe siècle, la Tingitane est alors détachée du diocèse d’Afrique pour être rattachée à celui des Espagnes. Henri Terrasse a résumé les événements en écrivant que « cette province, constituée sous Claude, pour des raisons africaines, fut conservée, surtout à partir du IIIe siècle, pour des raisons espagnoles ».

425 : Installés sur les côtes sud-est de l’Espagne, les Vandales commencent à piller les côtes de Maurétanie Tingitane.
Mai 429 : Partis de Julia Traducta (Tarifa) sur le détroit de Gibraltar, les Vandales de Genséric passent en Afrique où ils abordent peut-être à hauteur de Tanger et de Ceuta.

430 : Mort de Saint Augustin à Hippone assiégée par les envahisseurs. La personne et l’œuvre de Saint Augustin symbolisent le triomphe en Afrique, qui fut une terre riche en hérésies, du christianisme orthodoxe. Rejeté par les conquérants vandales ariens, il sera de nouveau la religion officielle avec la reconquête byzantine.
Début du VIe siècle : La domination vandale s’exerce surtout dans l’est de l’Afrique du Nord, dans l’ancienne province d’Afrique proconsulaire et en Numidie. Les Maurétanies échappent rapidement à l’autorité des conquérants pour subir les coups des nomades, qui profitent de l’affaiblissement puis de la disparition de l’Empire romain d’Occident.
533 : Débarquement de Bélisaire en Afrique. Les Byzantins entreprennent la reconquête contre les Vandales de Gelimer qui est vaincu et capturé. L’Afrique est réorganisée et la Maurétanie Tingitane, qui ne peut plus dépendre de l’Espagne tombée aux mains des Wisigoths, se retrouve rattachée à la Maurétanie césarienne. La position de Ceuta est considérablement renforcée.
Durant toute la période qui s’étend du Bas Empire romain jusqu’à la conquête arabe, il semble que la Maurétanie Tingitane, menacée régulièrement par les Maures, a été largement laissée à elle-même, ce qui a permis la persistance de divers petits centres politiques romano-berbères parmi lesquels Volubilis.