Bachar el-Assad a-t-il utilisé des armes chimiques contre les rebelles ? Au lendemain du massacre de Homs, le 17 janvier, la question est sur toutes les lèvres. Et si la communauté internationale tarde à réagir, les médecins présents sur les lieux sont eux catégoriques : les symptômes relevés chez les victimes correspondent bien à une intoxication au gaz sarin.
Les vidéos ensuite postées sur le web semblent confirmer l’utilisation d’armes chimiques sur la population syrienne. Pourtant, bien que La France et les Etats-Unis aient « l’intime conviction » que le régime de Bachar el-Assad a bien utilisé du gaz toxique, aucune sanction n’intervient.
Il faudra attendre la mi-août et une nouvelle attaque chimique, cette fois-ci sur Damas, pour qu’une équipe d’enquêteurs de l’ONU ne vienne recueillir des preuves concrètes. Une fois obtenues, une seconde équipe d’inspecteurs a été dépêchée en Syrie pour recenser les stocks d’armes chimiques syriens et entamer son démantèlement conformément à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.