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Ce qu’il reste de la ligne mythique du Hedjaz au Moyen-Orient


Mis en service en 1908 par les Ottomans, le Hedjaz permettait aux pèlerins musulmans de relier Damas à la ville sainte de Médine, 1 300 kilomètres au sud, en quatre jours (contre quarante à dos de chameau). Selon le récit datant de 1908 du voyageur égyptien Muhammad Labib al-Batnouni, les voitures de première classe étaient étroites, avec six sièges séparés par des accoudoirs. La nuit, il fallait donc dormir… assis. C’est pourquoi de nombreux pèlerins préféraient faire le trajet dans les wagons à bagages, où ils pouvaient s’allonger ! Le Hedjaz achemina aussi des soldats vers le sud de l’Empire ottoman, pour étouffer la révolte arabe. Peine perdue. La partie sud du Hedjaz fut le théâtre d’actes de sabotage par des combattants arabes et par le fameux Lawrence d’Arabie. En 1918, la fin de la Première Guerre mondiale et la défaite des Ottomans eurent pour conséquence le démantèlement de l’Empire et la fin du Hedjaz.

En suivant l’itinéraire, on retrouve pourtant quelques traces de la fameuse ligne. Voici les principales.

Syrie
  • Gare du Hedjaz

Au cœur de la vieille ville de Damas, cette gare était le point de départ du Hedjaz. Le bâtiment imposant, à l’architecture mêlant styles ottoman et européen, est hors service depuis des décennies mais reste bien préservé à ce jour.
  • Gare d'Al-Qadam
                                                             

Cette gare fut aussi le plus grand dépôt de trains du Hedjaz. Durant la guerre civile, à partir de 2011, ces entrepôts furent occupés par l’armée syrienne. Beaucoup sont aujourd’hui détruits.
  • Gare de Dera'a
Cette gare était un hub important, où passaient deux voies secondaires du Hedjaz. L’une d’elles, en service de 1914 à 1967, bifurquait vers Haïfa, à l’ouest. Elle permettait aux Ottomans de rallier la côte méditerranéenne sans devoir emprunter la coûteuse ligne française reliant Damas à Beyrouth. L’autre branche menait vers l’est, jusqu’à la ville syrienne de Bosra. Dans les années 1980 et 1990, de nombreux touristes l’empruntaient pour aller admirer le spectaculaire théâtre romain du IIe siècle de cette cité.

Jordanie

  • Gare d'Amman

Jadis petit village, la ville d’Amman a connu un essor au début du XXe siècle, en partie grâce au passage du Hedjaz et à l’importante station qui y fut construite. Cette gare assurait une liaison avec Damas jusqu’en 2011. Aujourd’hui restaurée, elle abrite un musée, et offre, au printemps, un trajet aux touristes à bord d’un train, sur une portion historique du Hedjaz, jusqu’à la gare d’Al-Jiza. Des projets sont à l’étude pour relancer le trafic ferroviaire.


Dans le désert du Wadi Rum, on organise pour les touristes des reconstitutions d’attaques par les Bédouins du fameux train, comme à l’époque de Lawrence d’Arabie.
Ma'An
Cette ancienne oasis était une étape importante pour les caravanes de pèlerins en route vers Médine et La Mecque. Une grande gare, aujourd’hui rénovée, y fut construite. En 1918, durant une grande bataille, des troupes arabes détruisirent une partie de la voie.
Batn Al-Ghul


C’est à cet endroit que la voie ferrée est aujourd’hui comme avalée par le désert : les rails, jusqu’ici encore largement présents, disparaissent.

Arabie Saoudite

Gare d'Halat Ammar

Cette gare fut le théâtre d’une attaque spectaculaire menée par Lawrence d’Arabie en 1917. Après avoir dissimulé des explosifs sur les rails, l’officier britannique et ses combattants arabes se cachèrent derrière une dune. Une fois le train déraillé, ils ouvrirent le feu, abattant les soldats ottomans qui tentaient de s’en extirper. Lawrence d’Arabie fut accusé d’avoir exagéré son rôle dans ces attaques contre les Ottomans, mais en 2016, des archéologues ont retrouvé ici une balle d’un pistolet Colt, une arme qu’en effet il utilisait, corroborant ainsi son implication dans ces affrontements.

Tabuk

L’ancienne gare, bien préservée, a été transformée en un petit musée, qui retrace l’histoire militaire et religieuse du Hedjaz, dont le dernier train a circulé en Arabie saoudite en 1925.


Tunnel Al-Akhdar

C’est le plus long tunnel du Hedjaz (100 m). Un exploit technique, à l’époque, dans une région montagneuse reculée, qui a permis d’éviter un long détour pour relier Tabuk à Médine. Jamais rénové, le tunnel est toujours en bon état aujourd’hui, un siècle après son percement.

Mada'In Saleh

Proche du site nabatéen d’Hégra, l’ancienne gare, un temps utilisée comme musée du Hedjaz, est devenue un hôtel de luxe.

Hadiya

Important poste défensif, les Ottomans postèrent ici une garnison de plus de 800 soldats durant la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, ne reste que quelques bâtisses en pierre et une vieille locomotive rouillée, couchée dans le sable.

Terminus de Médine

Chef d’œuvre d’architecture, le terminus du Hedjaz a été converti en musée en 2006. Mais ses portes sont fermées au public depuis deux ans. Aucune date de réouverture n’a été annoncée à ce jour.