Vous espèrez lancer Uber Air dans cinq ans. N’est-ce pas trop ambitieux ?
C’est un objectif ambitieux mais pas irréaliste. Nous discutons régulièrement avec la FAA (le régulateur américain de l’aviation civile, ndlr) et ils sont plutôt enthousiastes. Évidemment, il reste encore beaucoup de travail à accomplir car l’aviation est le secteur le plus régulé. Nous souhaitons lancer notre service d’abord aux Etats-Unis, mais ce n’est pas une obligation. Évidemment, nous sommes aussi dépendants des fabricants partenaires, qui ont encore beaucoup à faire pour que leurs véhicules obtiennent une certification. Mais nous pensons que c’est possible.
L’autonomie des batteries fait partie des défis à relever. Où en êtes-vous ?
Notre objectif est de parvenir à une autonomie de trois heures (grâce à des recharges partielles de 5 minutes entre les trajets, ndlr). L’un des concepts de nos partenaires peut déjà atteindre ce seuil avec la technologie actuelle. Parallèlement, sous la direction de Celina Mikolajczak, qui vient de Tesla, nous concevons notre propre batterie, spécialement conçue pour le trajet aérien. Nos partenaires auront ensuite accès à cette technologie.