Pourtant, après le calcul des masses des galaxies, il apparaît qu’une grande partie de la matière qui compose le cosmos est absolument invisible.
Déduite de manière indirecte, cette « matière noire » reste donc mystérieuse et grandement méconnue par les scientifiques, ce qui en fait un sujet d’étude particulièrement passionnant.
Une matière visuellement indétectable
Notre univers, composé d’innombrables galaxies, nous semble très vaste et particulièrement massif.
Pourtant, les éléments que nous percevons ne seraient qu’une infime partie de la matière qui le compose.
En effet, selon des mesures effectuées par des astrophysiciens, l’univers serait composé à 26,8 % de matière noire et de 68,3 % d’énergie sombre, pour seulement… 4,9% de matière normale (celle dont nous sommes faits et que nous pouvons voir).
N’émettant pas de rayonnements (ni d’énergie), cette matière ne serait donc pas observable au moyen de télescopes, ce qui expliquerait son invisibilité relative.
Notre univers, composé d’innombrables galaxies, nous semble très vaste et particulièrement massif.
Pourtant, les éléments que nous percevons ne seraient qu’une infime partie de la matière qui le compose.
En effet, selon des mesures effectuées par des astrophysiciens, l’univers serait composé à 26,8 % de matière noire et de 68,3 % d’énergie sombre, pour seulement… 4,9% de matière normale (celle dont nous sommes faits et que nous pouvons voir).
N’émettant pas de rayonnements (ni d’énergie), cette matière ne serait donc pas observable au moyen de télescopes, ce qui expliquerait son invisibilité relative.
Bien qu’étant déduite de manière indirecte, son existence n’en demeure pas moins essentielle aux yeux des astronomes qui la classent dans la catégorie non-baryonique (par opposition à la matière baryonique, faite de protons, de neutrons et d’électrons) formée de WIMPS (Weakly Interactive Massive Particles, c’est à dire les « particules massives faiblement interactives avec la matière normale »).
L’explication à plusieurs phénomènes
Constituée de particules « hypothétiques » (comme les neutralinos, les axions, ou les photinos) , la matière noire expliquerait certains phénomènes physiques observables dans l’univers.
Par exemple, dans les années 1970, l’astronome Vera Rubina a déduit la concentration de matière noire on observant les vitesses des étoiles qui orbitent dans les galaxies spirales.
En effet, pour se maintenir dans leur orbite, les corps célestes doivent se déplacer à une certaine vitesse ; cette dernière dépendant en partie de la force de gravité qui les attire vers le centre de la galaxie.
En déterminant la quantité de matière nécessaire pour maintenir l’équilibre cosmique, l’astrophysicienne se rendit compte du grand différentiel avec celle de la matière connue déjà recensée et déduisit – de ce fait – la masse de matière noire présente dans l’univers.
Pourra-t-on, pour autant, détecter un jour cette matière inconnue ?
L’axion (une particule très légère et électriquement neutre) pourrait faciliter les choses (puisque les physiciens seraient en mesure de la repérer).
Toutefois, à l’heure actuelle, tout cela semble encore hypothétique.