Le territoire de ce qui est aujourd'hui la Colombie était à l'origine habitée par des peuples autochtones dont les Muiscas, les Quimbayas et les Tayronas. Les Espagnols arrivent en 1499 et lancent une colonisation aboutissant à la création du Royaume de Nouvelle-Grenade puis de la vice-royauté de Nouvelle-Grenade comprenant les actuels pays de Colombie, Venezuela, Équateur, le nord-ouest du Brésil et le Panama, avec sa capitale à Bogota. L'indépendance de la Colombie est acquise en 1819, mais en 1830 la Grande Colombie s'effondre avec la sécession du Venezuela et de l'Équateur. Les futurs pays de Colombie et du Panama forment alors la République de Nouvelle-Grenade. La nouvelle nation expérimente avec le fédéralisme en devenant la Confédération grenadine (1858), puis les États-Unis de Colombie (1863), avant de redevenir un pays centralisé sous le nom actuel de République de Colombie en 1886. Le Panama fait sécession en 1903, à la suite de la guerre des Mille Jours (1899-1902). La Colombie est le premier gouvernement constitutionnel en Amérique du Sud, et un promoteur important des organisations panaméricains, d'abord par le Congrès de Panama et plus tard en tant que fondateur de l'Organisation des États américains. Les partis libéral et conservateur, fondée en respectivement en 1848 et 1849, sont deux des plus anciens partis politiques toujours actifs en Amérique.
La Colombie est ethniquement diverse. L'interaction entre les descendants des premiers habitants indigènes, les colons espagnols, les populations africaines déportées dans le pays comme esclaves et l'immigration du XXème siècle venue d'Europe et du Moyen-Orient, ont produit un patrimoine culturel varié, également influencé par la grande variété géographique du pays. La majorité des centres urbains sont situés dans les hauts plateaux de la cordillère des Andes, mais le territoire colombien englobe également la forêt amazonienne, les Llanos et les côtes Caraïbes et Pacifique. Écologiquement, la Colombie est l'un des 17 pays mégadivers du monde, et est considéré comme le plus mégadivers par kilomètre carré.
Les tensions entre les partis politiques ont fréquemment dégénéré en violence, et plus particulièrement durant la guerre des Mille Jours (1899-1902) et La Violencia, à partir de 1948. Depuis les années 1960, l'Armée nationale colombienne, les insurgés de gauche (FARC, ELN) et les paramilitaires d'extrême droite sont engagés dans le plus long conflit armé du continent alimenté par le narcotrafic, qui a pris son essor dans les années 1980. Depuis 2010, la violence a diminué, avec quelques démobilisation des groupes paramilitaires dans le cadre d'un processus de paix controversé et les guérilleros ont perdu le contrôle d'une grande partie du territoire qu'ils dominaient autrefois. Dans le même temps le taux d'homicide colombien a presque diminué de moitié entre 2002 et 2006. Grâce à une politique d'éradication des cultures, la Colombie, premier producteur mondial de cocaïne pendant de nombreuses années, est maintenant largement considérée comme étant au deuxième ou troisième rang, bien que certaines sources la placent encore au premier.
Les Armoiries de la Colombie :
Hymne national : Oh, gloire impérissable!
Forme de l'État : Rép. à régime présidentiel
Langues officielles : Espagnol
Capitale : Bogota, 4° 36′ 36″ N 74° 04′ 55″ O : Bogotá (anciennement Santa fé de Bogotá Distrito Capital) est la capitale de la Colombie et du département de Cundinamarca. Elle a été fondée le 6 août 1538 par l'Espagnol Gonzalo Jiménez de Quesada. La population de la ville de Bogotá comptait 6 778 691 habitants après le recensement 20051 et son aire urbaine comprenait 8 millions d'habitants en 2006.
C'est une métropole administrative et culturelle, divisée en 20 districts.
C'est une métropole administrative et culturelle, divisée en 20 districts.
Plus grande ville : Bogota
Superficie totale : 1 141 748 km2
Superficie en eau 8,8 %
Fuseau horaire UTC -5
Indépendance : de l'Espagne Date : 20 juillet 1810
Gentilé : Colombiens, Colombiennes
Population totale (2012) : 46 591 147 (estimation) hab.
Densité : 40 hab./km2
IDH (2011) : 0,710 (haut)
Monnaie : Peso colombien (COP)
Code ISO 3166-1 : COL, CO
Domaine Internet : .co
Indicatif téléphonique : +57
TOURISME EN COLOMBIE : Bien que le gouvernement tente de sécuriser son pays, il est actuellement prématuré de se rendre en voyage de tourisme en Colombie, à cause des enlèvements potentiels, qui sont monnaies courantes pour l’obtention de rançon (commerce qui a eu tendance à se développer ces dernières années).
La Colombie connaît l'un des taux de criminalité les plus élevés du monde. Les dangers sont liés à la délinquance, aux guérillas et au trafic de stupéfiants. Toutes les régions du pays présentent des risques en raison de l'activité des guérillas, comme des groupes paramilitaires armés. Les déplacements par voie routière sont à proscrire dans le pays entier, à l'intérieur du pays comme aux frontières avec l'extérieur, Venezuela, Equateur et région amazonienne. Il est dommage de ne pouvoir visiter en toute sérénité les sites touristiques tels que San Agustín ou la Cité Perdue (Sierra Nevada près de Santa Marta), car il est fortement déconseillé de sortir des villes où l'on se trouve.
Il convient d'éviter, bien évidemment, les signes extérieurs de richesse (bijoux, montres, etc.), de n'avoir que peu de liquidités sur soi et d'être vêtu simplement.
Il convient d'éviter, bien évidemment, les signes extérieurs de richesse (bijoux, montres, etc.), de n'avoir que peu de liquidités sur soi et d'être vêtu simplement.
La région de Quindío, au centre-ouest de la Colombie, forme une partie du « Ere cafetero » (la zone du café), qui fait la fierté de la Colombie. Grâce à l'eau des nombreux ríos de cette région, qui descendent tout droit des sommets andins, et à un climat pluvieux, favorable à la culture du café, le Quindio participe à 16 % de la production nationale.
Tourisme rural dans le triangle du café
Après bien des voyages, Bruno accède enfin au Paradis -- ou Quindío en langue indigène -- le nom donné à cette région de vallées et de forêts luxuriantes, au cœur de ce que l'on appelle le triangle du café.
Il se rend à la finca de Don Alberto pour passer la nuit. Cet homme exceptionnel perpétue la tradition du café à l'ancienne pour «le bien-être de l'environnement». En sa compagnie, Bruno apprend le long travail caché derrière une simple tasse de café. Le voyage se poursuit au Jardin botanique de Quindío, au milieu de papillons géants et d'arbres qui poussent à vue d'œil, jusqu'à 25 cm par jour !
La voix des indigènes s'élève face au tourisme de plus en plus important dans la région amazonienne de la Colombie. Certains ont même interdit l'accès aux curieux qui s'aventurent près de leur village situé au bord du fleuve. Les habitants se plaignent du partage inégal des profits du tourisme.
FOLKLORE COLOMBIEN :
Pasto, au sud de la Colombie, vibre au rythme du Carnaval des Noirs et des Blancs, un évènement culturel organisé chaque année début janvier et classé au patrimoine immatériel de l'Unesco.
MUSIQUE COLOMBIENNE :
FESTIVAL COLOMBIEN :
Pirouettes acrobatiques et pas de deux enflammés à Cali, en Colombie, qui accueille le Festival mondial de salsa.
LES TRADITIONS COLOMBIENNES :
Dans le cadre de la célébration du cent cinquantenaire de la 2ème abolition de l'esclavage par la France (Victor Schoëlcher - 1848), deux réalisateurs africains revisitent le terme générique de ci-marron en faisant découvrir une communauté colombienne oubliée issue du marronnage : les palenqueros.
C'est un siècle et demi (1713) avant l'abolition de l'esclavage en Colombie et ce jusqu'à 1853 (5 ans après la 2ème abolition en France), que des communautés noires se révoltent puis s'affranchissent en créant des "Palenque", villages libres entre montagnes et océans Atlantique et Pacifique. Ces populations portent aujourd'hui encore les témoignages du processus de résistance à l'esclavage au travers de leur culture ; mélange des traditions et de la créativité toujours vivantes dans cette région.
En 1991, le gouvernement colombien change sa Constitution et reconnaît les droits spécifiques des minorités indiennes et afro-colombiennes : droit de propriété et d'usufruit des terres qu'ils occupaient, inscription aux registres d'État Civil...
En 1998, Juan de Dios Mosquera, leader du "Mouvement National Ci-Marron" en Colombie, reçoit à Matignon le prix des Droits de l'Homme. À cette occasion, l'écrivain et documentariste camerounais Blaise Ndjehoya et le réalisateur et comédien ivoirien Sidiki Bakaba rencontrent Juan de Dios Mosquera et décident de filmer sous une forme documentaire les palenqueros de la côte pacifique. Cette population afro-colombienne a en effet ceci de spécifique qu'elle est isolée depuis près de cinq siècles des échanges et du brassage international caractéristiques de la côte atlantique, rendant ainsi encore plus prégnantes les problématiques d'identité et d'acculturation.
A la manière des juifs espagnols christianisés qui pendant l'Inquisition réinventèrent leur religion interdite, les auteurs mettent en lumière le profond phénomène d'acculturation qu'ont connu ces populations afro-colombiennes. Ils montrent comment ces palenqueros travaillent aujourd'hui à reconstruire la mémoire africaine qui s'était inscrite dans leurs cultes religieux, leurs musiques traditionnelles, leurs arts et leurs techniques. Cette mémoire constitue l'axe d'identification culturelle essentielle de la nouvelle afro-colombianité revendiquée par les mouvements ci-marrons.
Les musiques afro-colombiennes sont héritières de multiples traditions de l'Afrique occidentale. Le tambour, la marimba, le sonajero et les chants étaient utilisés par la population africaine pour invoquer leurs ancêtres, célébrer les naissances et les deuils. Ces pratiques, croyances et connaissances musicales, remplis d'une profonde spiritualité, traversèrent aussi l'Atlantique avec les esclaves. Ce type de musique continue à accompagner la vie des personnes Afro-colombiennes. Un des meilleurs représentants de ce type de musique en Suisse, est le groupe TAMBO Afro-Colombia--Musique de Colombie.
Des milliers de Colombiens affluent de tout le pays pour admirer les illuminations de Noël à Medellin, une tradition qui a coûté à la ville pas moins de 4 millions de dollars.
La Colombie est un pays riche en traditions, couleurs et festivités : « Penser à la Colombie, c'est penser aux richesses archéologique, culturelle et artisanale qui forment la combinaison parfaite de trois cultures : indienne, européenne et africaine ».