Un mouvement demande en Belgique le retrait des statues du roi Léopold II, très décrié pour son colonialisme notamment au Congo.
Un mouvement national
Elle aurait dû être déplacée d’ici deux ans dans le cadre de travaux du square, son retrait a du coup été anticipé. Et elle ne devrait pas réapparaître, « à cause de cette rénovation du square où elle était placée, la statue ne sera plus remise sur place et continuera probablement de faire partie de la collection du musée », a souligné Johan Vermant, un porte-parole du bourgmestre.
A Anvers, la statue du roi Léopold II, controversé
sur la question coloniale, a été retirée d'un square.
Au cours du week-end, plusieurs milliers de personnes se sont mobilisées à travers le pays pour dire non au racisme, participant ainsi aux hommages rendus dans le monde entier à George Floyd. Et au cours de ces rassemblements, plusieurs sculptures de Léopold II ont été endommagées.
Celle-ci, située à côté d’une église à Ekeren,
n’avait pas échappé aux actes de vandalisme.
Un mouvement national
Elle aurait dû être déplacée d’ici deux ans dans le cadre de travaux du square, son retrait a du coup été anticipé. Et elle ne devrait pas réapparaître, « à cause de cette rénovation du square où elle était placée, la statue ne sera plus remise sur place et continuera probablement de faire partie de la collection du musée », a souligné Johan Vermant, un porte-parole du bourgmestre.
Un buste de l'ex-roi des Belges Léopold II a été vandalisé à Tervuren,près de Bruxelles,au moment où 1 groupe baptisé "Réparons l'Histoire" exige le retrait de toutes ses statues,accusant l'ancien souverain d'avoir exterminé des millions de Congolais.
En Belgique, un groupe baptisé « Réparons l’Histoire » exige le retrait des rues de Bruxelles de toutes les statues de Léopold II, accusant l’ancien souverain d’avoir « exterminé » des millions de Congolais. Ce descendant de la dynastie allemande des Saxe-Cobourg, roi de 1865 à 1909, est resté dans les mémoires pour avoir colonisé le Congo, longtemps sa propriété privée où l’exploitation du caoutchouc avait lieu par le travail forcé.