Croisière à bord d'un bateau local aménagé pour la navigation touristique.Le voyage commence à Gao avec la visite du Tombeau des Askia, et de la découverte de la dune rose de Koïma plongeant dans le Niger. Navigation jusqu'à Tombouctou, la capitale du désert. Quittant Tombouctou, navigation à nouveau à la rencontre des agriculteurs Sonrhoï, des pêcheurs Bozos ou des éleveurs Peuls. Arrivée à Mopti, l'un des carrefours commerciaux les plus actifs de l'Afrique.
L'existence du Niger était connue depuis l'Antiquité, mais son cours n'a été reconnu qu'au XIXe siècle ; sa source fut découverte en 1879.Troisième fleuve d'Afrique, après le Nil et le Congo, par sa longueur et la surface de son bassin (4 200 km ; plus de deux millions de kilomètres carrés), le Niger est de loin le fleuve le plus puissant d'Afrique occidentale ; il traverse quatre pays, son cours et ses affluents intéressent huit pays. L'énergie et les possibilités de mise en valeur qu'il représente font l'objet de timides tentatives d'exploitation. Les grands travaux d'aménagement sont peu nombreux et affectent des surfaces limitées où la population est encore peu importante. Leur rentabilité n'est pas assurée.Un bassin hydrographique immense, mais saharien pour une grande part, le faible peuplement de la plupart des régions traversées, l'éloignement des centres actifs de l'Afrique occidentale sont les principales causes d'une sous-utilisation flagrante.Un cours et un régime variés Le Niger prend sa source à 800 m d'altitude, sur le versant nord de la Dorsale guinéenne. Il coule vers le nord-est, et se présente comme un torrent de montagne sur 250 km, jusqu'à son confluent avec le Milo.[...]
Au départ de Niamey, elles permettent de pénétrer lentement dans le pays profond, ses témoignages d'un temps où le Sahara était vert, ses éleveurs nomades et ses ultimes caravaniers transportant le sel de Bilma à Agadez. Maximilien Bruggmann avait même photographié le fameux arbre du Ténéré, unique à 400 kilomètres à la ronde, renversé en 1973 par un camion libyen...
Au Mali, à partir de fin juillet, avec l'arrivée des pluies, le trafic fluvial reprend sur le fleuve Niger. Des ferry-boat à deux étages et coque plate, à l'allure des vieux navires d'antan, glissent sur le fleuve pour emmener des populations hétéroclites, éleveurs avec troupeaux, marchands surtout, commerçants en tout genre, du sud vers le nord. Une croisière qui peut durer une semaine selon la météo. Un voyage à remonter le temps.